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Coalition africaine des villes contre le racisme et les discriminations lancée à Nairobi, Kenya  
Coalition africaine des villes contre le racisme et les discriminations lancée à Nairobi, Kenya
La Coalition régionale africaine a été lancée le 20 septembre 2006 à Nairobi, Kenya, à l’occasion du 4e sommet Africités (18-24 septembre 2006). Elle fait partie de la Coalition internationale des villes contre le racisme et les discriminations, une initiative de l’UNESCO.
Organisé par la ville de Nairobi et l'UNESCO, plus de 150 participants et de représentants des villes, y compris 54 maires et vice-maires des villes africaines, ont assisté au lancement. Tous ont salué les efforts qui ont été mis en avant pour élaborer cette coalition. Ils ont souligné le besoin de la joindre et d’incorporer le Plan d’action en 10 points dans les politiques municipales. L’ensemble des 54 villes présentes, sans exception, ont rejoint la Coalition. Les représentants des groupes de la société civile, des réseaux des villes contre le SIDA ainsi que d’autres, ont décidé de participer en tant que membres associés.

Quatre villes ont été désignées comme villes « chef de file » : Bamako (Mali) pour l’Afrique de l’Ouest, Durban pour l’Afrique du Sud, Kigali (Rwanda) pour l’Afrique Centrale et Nairobi (Kenya) pour l’Afrique de l’Est.

L’ancien Président du Bénin, Maire actuel de Cotonou, a assisté à la réunion sur invitation spéciale du Maire de Nairobi. Étaient également présents des représentants de Londres (Grande Bretagne), et des membres de la Coalition Européenne. L’événement a été largement diffusé dans les médias nationaux (télévision, radio, journaux).

Le programme de la Coalition africaine des villes contre le racisme et les discriminations lutte contre toutes les formes de discrimination.

Dans cette optique, la stigmatisation et la discrimination relatives au VIH sont prioritaires dans l’agenda de la Coalition.

Le VIH et le SIDA sont un des plus grands défis pour l'Afrique. Le taux d’infection augmente rapidement et de plus en plus de personnes tombent malade et meurent à cause du SIDA. Malgré le fait que le SIDA soit devenu assez commun, le silence règne. Les personnes touchées par le VIH et le SIDA sont exposées à des préjudices continuellement causés par l’ignorance et la peur.

L’épidémie ne diminuera pas si on ne casse pas ce silence et la stigmatisation et la discrimination qui l’entourent. Les droits des personnes infectées pour le VIH ou le SIDA sont souvent violés en raison de leur statut VIH présumé ou connu. Vu que la stigmatisation et la discrimination découragent les victimes de contacter les services sociales et de santé, le risque d'infection d'autres personness augmente. Il en résulte que ceux ayant le plus besoin d’informations, d’éducation et de conseil ne bénéficient pas de ces services, même si ceux-ci sont disponibles. Les femmes sont les plus affectées par cette situation et sont victimes d’une double discrimination. La stigmatisation et la discrimination relatives au VIH renforcent les stéréotypes négatifs et à priori relatifs à la sexualité, la race et la pauvreté.

A l’occasion du lancement de la coalition, l’UNESCO a organisé un panel thématique sur la problèmatique de la stigmatisation et de la discrimination relatives au VIH, et sur les politiques et les initiatives locales liées à ce sujet.

Le panel a souligné l’importance de la protection et de la promotion des droits de l’homme pour obtenir une réponse effective face au VIH et au SIDA. Il a abordé l’urbanisation du SIDA et noté que la stigmatisation et la discrimination relatives au VIH sont un problème épidémiologique. Elles doivent bénéficier de la priorité du gouvernement municipal.

Quelques-unes des recommandations concernant les politiques locales étaient les suivantes :
  • Protéger et promouvoir les droits de l’homme pour une réponse effective face au VIH et au SIDA.
  • Aborder la stigmatisation et la discrimination relatives au VIH comme un problème de gestion.
  • Promouvoir l’intégration durable du VIH dans les départements du gouvernement local.
  • Faire participer la société civile, les personnes infectées par le VIH et le SIDA et toutes les parties intéressées, y compris les entreprises, dans les initiatives du gouvernement local.
  • Développer un plan d’action dans lequel la communauté serait responsable.
  • Inclure un financement du SIDA dans les stratégies de réduction de la pauvreté.
  • Promouvoir la prévention, le traitement et le soin pour les groupes les plus exposés au VIH et au SIDA.
  • Adopter un encadrement des droits de l’homme pour justifier :
    • un encadrement de responsabilité et d’action ;
    • un accès aux mécanismes procéduraux, institutionnels, et autres pour appliquer les droits.
Les villes et les municipalités ont un rôle crucial à jouer pour mobiliser le développement d’une réponse effective face au VIH et au SIDA. Pour cette raison, l'Alliance des maires et des chefs municipaux en Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement ont développé une Alliance des Maires et des Responsables Municipaux sur le VIH/SIDA en Afrique (AMICAALL).

Le Programme Partenariat ONU-AMICAALL a collaboré avec l’UNESCO pour l’organisation du panel décrit ci-dessus. L’UNESCO désire explorer et partager des opportunités communes dans le futur avec le programme AMICAALL dans le contexte de la Coalition africaine des villes contre le racisme et la discrimination.




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