Cette cérémonie, présidée par M. Günter Overveld, Président du Comité sur les conventions et recommandations du Conseil exécutif, Ambassadeur et délégué permanent d’Allemagne auprès de l’UNESCO, était organisée dans le cadre des célébrations par l’UNESCO du soixantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.
La cérémonie s’est déroulée en présence notamment du Président de la Conférence générale de l’UNESCO, M. Georges Anastassopoulos, des représentants des groupes régionaux du Comité sur les conventions et les recommandations, et d’un certain nombre d’acteurs et témoins de la question des droits de l’homme dans le monde, parmi lesquels M. Boutros Boutros-Gali, Président du Conseil national égyptien des droits de l’homme et ancien Secrétaire général des Nations Unies, et M. Stéphane Hessel, Ambassadeur de France et corédacteur de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Créée en 1978, cette procédure permet d’examiner les cas de violations alléguées des droits de l'homme dans les domaines de compétence de l’UNESCO, à savoir l'éducation, la science, la culture, l'information et la communication.
Rappelant que le principe de confidentialité était au cœur des travaux du Comité, et gage de son succès, le Directeur général a souligné que celui-ci était également animé par un esprit de coopération et de conciliation. « Le travail du Comité, a-t-il ajouté, se caractérise par un souci constant d’améliorer le sort des personnes concernées, associant ainsi la défense des droits fondamentaux à une approche humanitaire des questions traitées ».
Rendant hommage à la décision de rendre publics pour la première fois la nature des débats engagés au cours des dix premières années de la procédure, M. Matsuura a notamment rappelé que la procédure dite « 104 » avait permis d’intercéder avec succès en faveur de très grandes personnalités, telles que l’écrivain Václav Havel, le physicien Andreï Sakharov, le violoncelliste Rostropovitch, le mathématicien José Luis Massera, ou le pianiste Miguel Angel Estrella.
« Puisse cette cérémonie de célébration rendre hommage à ces nombreuses personnes qui, souvent au péril de leur vie, se sont battues sans relâche en faveur de la liberté d’expression et des droits de l’homme dans le monde (…). J’espère très vivement que cette séance spéciale du Comité apportera donc une plus grande visibilité à ses travaux et facilitera l’accès au public à davantage d’information sur les succès du Comité dans la promotion et la protection des droits de l’homme dans les domaines de compétence de l’UNESCO », a conclu le Directeur général.