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15.10.2013 - Natural Sciences Sector

Free Flow : coopérer pour assurer la sécurité de l’approvisionnement en eau

© Alexander Otte Launch of the publication "Free Fow" at the Budapest Water Summit.

Aujourd’hui plus que jamais, la coopération est indispensable pour répondre aux besoins en eau nécessaires à la production alimentaire, l’énergie et les usages industriels et domestiques d’une population mondiale croissante. Le fait que les usagers de l’eau coopèrent ou non à la protection et à la bonne utilisation de ces ressources, de même que la façon dont ils coopèrent, ont un impact profond sur la société, l’économie, l’environnement et les ressources en eau elles-mêmes. Si parvenir à la sécurité de l’approvisionnement en eau pour tous requiert la collaboration de tous les secteurs de la société, la coopération dans le domaine de l’eau nécessite un changement d’attitude – une transformation de la façon dont nous utilisons l’eau et considérons quels sont nos intérêts, ainsi qu’une évolution de notre mode de gouvernance pour la gestion de cette ressource essentielle. Des changements qui ne peuvent être encouragés qu’à travers le dialogue et la compréhension mutuelle, afin de créer une solide base de confiance.

Le monde regorge d’exemples de coopération, certains datant de plusieurs générations, voire de plusieurs siècles, d’autres ayant émergé au cours des dernières décennies – en dépit de la demande croissante et de la pression causée par l’urbanisation accélérée, la pollution et le changement climatique, qui auraient pu exacerber les tensions.

La coopération dans le domaine de l’eau en action
Dans le bassin du lac Titicaca, situé sur les territoires du Pérou et de la Bolivie, le projet « Construire le dialogue et la gouvernance dans le domaine fluvial » (Building River Dialogue and Governance, BRIDGE) contribue à promouvoir le dialogue entre ces deux pays, à travers des accords de partage du savoir et de l’information qui facilitent la protection de la biodiversité et de la stabilité dans la région.

La participation de la société civile dans la prise de décisions relatives à la gestion de l’eau revêt également une importance cruciale. En 2006, le premier forum régional des usagers des ressources du bassin du Niger a permis aux organisations de la société civile de se réunir, pour la première fois, avec les États et les différents partenaires pour évoquer des questions d’intérêt commun.
En Australie, où les questions de gestion transfrontalière de l’eau se posent au niveau domestique, l’« Initiative nationale pour l’eau » (National Water Initiative, NWI) a contribué à accroître la reconnaissance de la valeur culturelle des ressources en eau. En 2012 a été créé le Conseil consultatif des peuples autochtones sur l’eau (Indigenous Water Advisory Council), canal de communication destiné à garantir que les préoccupations de la population aborigène relatives à l’eau soient entendues.

Ces quelques exemples concrets, ainsi que de nombreux autres, illustrent les multiples aspects de la coopération dans le domaine de l’eau présentés dans une nouvelle publication, Free Flow : la coopération pour parvenir à la sécurité de l’approvisionnement en eau. Plus de cent contributeurs, provenant de plus de cinquante institutions internationales, y font part de leur travail dans le domaine de la gestion de l’eau et des activités de coopération internationale, régionale, nationale, municipale ou locale. S’appuyant sur des expériences menées dans le monde entier, leurs articles montrent comment les populations coopèrent et modifient leur interaction avec l’eau afin de se développer de façon plus durable.
Réalisée à l’occasion de l’Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau et coordonnée par l’UNESCO au nom de l’ONU-Eau, cette publication conjointe de l’UNESCO et de Tudor Rose a été lancée officiellement au cours du Sommet de l'Eau de Budapest, le 9 octobre 2013.

« Coopérer dans le domaine de l’eau, cela signifie lutter contre la pauvreté et la faim, ainsi que protéger l’environnement » a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. « Il s'agit de protéger les enfants de la maladie ; de permettre aux filles d'aller à l'école au lieu de parcourir des kilomètres à pied pour aller chercher de l'eau ; de fournir aux femmes et aux hommes, où qu’ils vivent, un accès à l'assainissement. Il s'agit fondamentalement de la paix, construite sur la base du dialogue entre les États et les régions. Lorsque nous parlons de la sécurité de l’approvisionnement en eau, nous parlons véritablement des droits de l’homme et de la dignité humaine, du développement durable de toutes les sociétés. »

Cette publication, à travers les expériences de terrain qu’elle présente, démontre notre engagement collectif pour promouvoir une culture de coopération sur le long terme entre les experts hydrauliques, les scientifiques et les pouvoirs publics dans le domaine de l’eau.

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