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Egalité des genres et développement

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Égalité des genres et développement : contexte  
Égalité des genres et développement : contexte
L'affirmation des droits fondamentaux de la femme en tant que droits humains a joué un rôle essentiel pour les faire passer du statut de besoins à celui de droits que les gouvernements ont l'obligation de protéger et de promouvoir.
La Déclaration de Vienne affirme que les droits fondamentaux de la femme et de la petite fille font inaliénablement, intégralement et indissociablement partie des droits universels de la personne ; cette évolution conceptuelle a été confirmée à la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes (Beijing, 1995).

Le Programme d’action de Beijing a été présenté comme un référendum sur les droits fondamentaux de la femme dans douze domaines critiques, allant des droits socio-économiques des femmes (comme l’égalité dans l’enseignement, l’accès à l’emploi et à un revenu, l’élimination de la pauvreté) à la participation des femmes à la vie politique et à la lutte contre la violence à l’égard des femmes.La Conférence de Beijing a également conclu que l’égalité des genres est essentielle au développement et au progrès de la démocratie.

Le point 3 des Objectifs du Millénaire pour le Développement consiste à “promouvoir l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes”, et notamment à éliminer les disparités entre les sexes dans l’enseignement. Au cours des dernières années, les gouvernements et les organisations intergouvernementales ont largement intégré le langage de la protection et de la promotion des droits fondamentaux de la femme à leur discours.

Les droits fondamentaux de la femme sont ceux auxquels il est fait référence dans des instruments internationaux comme la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) (1981) et son Protocole facultatif(2000), la Convention sur les droits politiques des femmes (1954) ainsi que la Déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard des des femmes(1967).Ces mesures sont cependant fort loin de se traduire dans les faits. A titre d’exemple:

  • Les deux tiers des 876 millions d’analphabètes que compte le monde sont des femmes, et les trois cinquièmes des 115 millions d’enfants non scolarisés sont des filles;
  • À peine 15.6% des membres élus de Parlements (les deux chambres confondues) dans le monde sont des femmes;
  • Il n’y a aucun pays dans le monde où les femmes aient un revenu égal à celui des hommes. En moyenne, le revenu des femmes est de 50% à 80% inférieur à celui des hommes ;
  • Depuis la création des Nations Unies, il n’y a eu que deux femmes parmi les 49 présidents de l’Assemblée générale élus depuis 1945;
  • Il n’y a jamais eu aucune femme Secrétaire général des Nations Unies ni aucune femme Directeur général de l’UNESCO.
L’engagement de l’UNESCO en faveur de l’égalité des genres et des droits fondamentaux de la femme est affirmé dans de nombreux documents. L’article 1 de la Constitution de l’UNESCO stipule que l’organisation a pour objet de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, qui sont reconnus à tous les peuples sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion.

Depuis les années 80 la recherche universitaire a montré que les relations entre les genres (tout comme d'autres relations de pouvoirs) sont inscrites dans les lois et les normes, dans les pratiques culturelles, les relations sociales, l’action collective ainsi que dans les institutions sociales comme le marché, l’état, la famille, le système éducatif et les médias. Il en est entre autres résulté une prolifération à travers le monde de départements d’étude sur les femmes ou d’étude des genres, de programmes, de centres et d’instituts qui, à l’origine, étaient localisés dans les pays industrialisés mais que l’on trouve actuellement dans l’ensemble des pays du sud. Dans certaines parties du monde, la reconnaissance de l’importance du concept de genre à tous les niveaux d'analyse a conduit à la prise en compte des questions de genre dans de nombreuses disciplines universitaires (comme la sociologie, l’anthropologie, les sciences politiques, l’histoire, la psychologie, la littérature) ainsi que dans les domaines interdisciplinaires comme les études culturelles ou les études sur les médias. Des organisations internationales, dont certaines appartiennent au système des Nations Unies (comme le PNUD, l’OIT, le FNUAP, la Banque mondiale), ont repris à leur compte ces recherches universitaires sur les questions de genre, en ont fait faire d’autres et ont traduit les résultats de ces recherches théoriques et empiriques en cadres politiques et en engagements en faveur de l’égalité des genres et de l’intégration des questions de genre à leur démarche.



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