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Égalité des genres et développement


 
Dynamique des rapports de genre dans les conflits, consolidation de la paix et reconstruction  
Dynamique des rapports de genre dans les conflits, consolidation de la paix et reconstruction
Notre objectif est de faire respecter les droits des femmes et d'assurer leur sécurité, notamment, de faire en sorte que les droits des femmes et des filles soient protégés lors des conflits armés, que les femmes soient associées au règlement des conflits et que leurs problèmes soient systématiquement pris en compte lors de la consolidation de la paix et de la reconstruction.
En mars 2000, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a reconnu que l'égalité entre les sexes est essentielle à la paix et a convoqué en octobre une session spéciale afin d'examiner la situation des femmes dans les conflits armés.

Le 31 octobre 2000 la Résolution 1325 a été adoptée, appelant les gouvernements – et le Conseil de Sécurité lui-même – à faire participer les femmes aux négociations et aux accords concernant le règlement des conflits et la consolidation de la paix. Elle réaffirme le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et la nécessité de respecter scrupuleusement les dispositions du droit international humanitaire et des instruments relatifs aux droits de l'homme qui protègent les droits des femmes et des petites filles pendant et après les conflits.

Les points-clés de la Résolution sont les suivants:
  • Accroître la participation des femmes à tous les niveaux de prise de décisions.
  • Incorporer une démarche soucieuse d'équité entre les sexes dans les opérations de maintien de la paix.
  • Nommer plus de femmes parmi les Représentants et Envoyés spéciaux du Secrétaire général.
  • Soutenir les initiatives de paix des organisations féminines de base.
  • Faire participer les femmes aux négociations et aux accords de paix.
  • Garantir la protection et le respect des droits fondamentaux de la femme et de la petite fille.
  • Protéger les femmes et les filles contre les actes de violence sexiste.
  • Prendre en considération les besoins différents des femmes et des hommes ex-combattants dans les opérations de désarmement, de démobilisation et de réinsertion.
Pourtant, dans beaucoup de conflits actuels, les questions de genre sont souvent marginalisées et les femmes tenues à l'écart des initiatives de paix et des efforts de reconstruction.

Dans beaucoup de pays en conflits, il règne une culture de « masculinité hégémonique » chez les principaux acteurs politiques, tant chez les occupants qu'au sein de la résistance ou qu sein de l'Etat. En République Démocratique du Congo, les femmes ont subi des violations des droits humains à grande échelle.

Dans ces exemples comme dans d'autres, les femmes ne sont ni représentées de façon convenable au niveau de la prise de décisions, ni associées aux négociations et aux accords de paix ; les organisations féminines de base et leurs initiatives de paix sont marginalisées ou ignorées. Loin de bénéficier de la mise en œuvre d'une perspective de genre dans les opérations de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants, les femmes doivent faire face à la menace de la violence sexiste. Qui plus est, les intérêts et les besoins spécifiques des femmes et des filles ne sont pratiquement pas pris en compte dans la reconstruction post-conflit.

A cet égard, nos actions comprennent :
  • Une collaboration en réseau avec des femmes qui militent pour la paix, des chercheuses dans ce domaine de la paix et féministes spécialistes des relations internationales, sur la nature des conflits actuels et leur dynamique de genre
  • Une étude de la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité ainsi que des obstacles qui s'opposent à sa réalisation, menée en collaboration avec d'autres institutions du système des Nations
  • La diffusion des résultats de ces études auprès des décideurs nationaux et internationaux et des autres acteurs concernés
  • La création d'observatoires des femmes ou de centres de recherche et de documentation permettant de mettre en place de programmes destinés à promouvoir la participation des femmes au règlement des conflits, aux processus de paix, aux efforts de reconstruction et aux processus de démocratisation au sortir des conflits.
Photo : © Petra van Vucht Tijssen
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  « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » - Article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme   « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » - Article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme
12-01-2009 (SHS e-Info 34 / janvier 2009) - Engagé dans la construction de la paix par la mise en œuvre d’activités favorisant, notamment, la promotion des droits humains et la prise en compte des résultats de la recherche en sciences sociales au bénéfice de politiques publiques favorisant le développement économique, social et culturel, l’ensemble du Secteur des sciences sociales et humaines de l’UNESCO souhaite que les valeurs portées par la Déclaration universelle des droits de l’homme puissent, partout, être réaffirmées, tout au long de cette nouvelle année.  Continuer...

 




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Le nouveau Courrier de l'UNESCO : « Post-conflit : reconstruire l'avenir »

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