Parcourir le cyberespace à la recherche de la diversité linguistique
23-02-2004 (Paris)
"Parcourir le cyberespace à la recherche de la diversité linguistique", tel était le thème de l’Atelier d’observation de la première langue, qui s’est tenu à Nagaoka, au Japon, du 20 au 21 février, dans le cadre des activités commémorant la Journée internationale de la langue maternelle. A cette occasion, un « robot-scruteur » du net, collecteur de données pour le recensement des langues sur Internet ainsi que l’Observatoire des langues en ligne ont été lancés.
L’atelier a été organisé par l’Université des technologies de Nagaoka, l’Université Keio, l’Université d’études étrangères de Tokyo, sponsorisé par l’Agence japonaise des sciences et des technologies (JST) et soutenu par l’UNESCO, la Commission nationale japonaise pour l’UNESCO, le Département des technologies de l’information (Inde), le Laboratoire de recherche en communications (Thaïlande), l’Université des technologies (Malaisie), l’Université Miskolc (Hongrie).
Selon Yoshiki Mikami, Professeur à l’Université de Nagaoka et Directeur du Projet de l’Observatoire des langues, « le but de l’Observatoire des langues est de passer au crible tous les sites présents sur Internet au moins une fois par an, d’identifier les langues utilisées, et de publier un rapport annuel de recensement des langues du cyberespace ». De plus, le Docteur Mikami et son équipe collecteront des informations importantes d’ordre technique sur des sujets tels que l’encodage des caractères, crucial pour une représentation numérique standardisée des langues. Il espère que le projet servira à attirer l’attention sur les langues qui sont en train de « rater le net » et soutiendra les efforts fournis pour pallier à la fracture numérique.
Par ailleurs, les discussions lors de l’atelier ont examiné les facteurs qui influencent les évolutions du paysage linguistique de l’Internet et les techniques mises en oeuvre pour mesurer ces changements. Des chercheurs, des décideurs, des représentants du secteur privé et des experts dans les domaines de la linguistique numérique provenant de 10 pays différents ont participé à cette réunion.
Samedi 21, lors de la Journée internationale de la langue maternelle, le robot-scruteur, collecteur de données pour le recensement, a été lancé par Kozo Ishizaki, Vice-Président de l’Université de technologie de Nagaoka et Paul Hector, du programme Initiative B@bel de l’UNESCO. Paul Hector s’est montré optimisme quant à une politique de développement dans ce domaine encouragée par la collecte des données et s’est réjoui des liens de coopération développés entre l’Observatoire des langues, l’UNESCO et les autres partenaires dans la recherche de solution pour la promotion d’un accès équitable à l’information.
Selon Yoshiki Mikami, Professeur à l’Université de Nagaoka et Directeur du Projet de l’Observatoire des langues, « le but de l’Observatoire des langues est de passer au crible tous les sites présents sur Internet au moins une fois par an, d’identifier les langues utilisées, et de publier un rapport annuel de recensement des langues du cyberespace ». De plus, le Docteur Mikami et son équipe collecteront des informations importantes d’ordre technique sur des sujets tels que l’encodage des caractères, crucial pour une représentation numérique standardisée des langues. Il espère que le projet servira à attirer l’attention sur les langues qui sont en train de « rater le net » et soutiendra les efforts fournis pour pallier à la fracture numérique.
Par ailleurs, les discussions lors de l’atelier ont examiné les facteurs qui influencent les évolutions du paysage linguistique de l’Internet et les techniques mises en oeuvre pour mesurer ces changements. Des chercheurs, des décideurs, des représentants du secteur privé et des experts dans les domaines de la linguistique numérique provenant de 10 pays différents ont participé à cette réunion.
Samedi 21, lors de la Journée internationale de la langue maternelle, le robot-scruteur, collecteur de données pour le recensement, a été lancé par Kozo Ishizaki, Vice-Président de l’Université de technologie de Nagaoka et Paul Hector, du programme Initiative B@bel de l’UNESCO. Paul Hector s’est montré optimisme quant à une politique de développement dans ce domaine encouragée par la collecte des données et s’est réjoui des liens de coopération développés entre l’Observatoire des langues, l’UNESCO et les autres partenaires dans la recherche de solution pour la promotion d’un accès équitable à l’information.
At the workshop
© Nagaoka University of Technology
© Nagaoka University of Technology
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