Lancement au Rwanda d’une radio campus soutenue par l’UNESCO
23-11-2005 (Kigali)
Cérémonie d’inauguration
© UNESCO
La première radio universitaire/communautaire du Rwanda a été officiellement inaugurée le 18 novembre 2005 dans la ville de Butare, au sud du pays, où est implantée l’Université Nationale du Rwanda (UNR).
Radio Salus, qui tire son nom de la devise de l’université, émet 16 heures par jour, principalement en langue kinyarwanda, et peut être captée par près des deux tiers de la population rwandaise. Elle a été créée par l’UNR dans le cadre d’un projet de l’UNESCO financé par la Commission européenne.
La station propose une programmation variée. Les émissions d’information, éducatives et de divertissement sont produites par une équipe de quatre journalistes professionnels dirigée par Martin Semukanya, en collaboration avec des enseignants et des étudiants de l’école de journalisme et d’autres facultés de l’UNR, et avec la participation des communautés rurales, urbaines et estudiantines.
La radio est placée sous la surveillance d’un conseil consultatif présidé par le recteur de l’UNR et composé de trois autres membres du Sénat académique, dont le directeur de l’Ecole de Journalisme et de Communication, de deux représentants des associations d’étudiants, d’un représentant du ministère de l’Information et de trois membres représentant les communautés locales, urbaines et rurales.
« La radio sera au service de la population rwandaise, en même temps qu’elle servira d’outil de formation pour offrir aux étudiants des moyens éducatifs exceptionnels », a déclaré le professeur Chrysologue Karangwa, recteur de l’UNR, lors de la cérémonie d’inauguration de la station à laquelle assistaient également le ministre de l’Information et le gouverneur de la province de Butare.
En 2004, dix ans après le génocide, le gouvernement ouvrait les ondes aux radios privées. Depuis cette date, cinq autres stations ont reçu des autorisations d’émettre et ont commencé à diffuser à Kigali des programmes dans les trois langues nationales (kinyarwanda, français et anglais).
Fin 2003, le directeur de Radio Mille Collines a été condamné à la prison à vie par le Tribunal pénal international pour le Rwanda, pour son rôle ignominieux dans la « radio de la haine » pendant le génocide. Un de ses collaborateurs a été condamné à 35 ans de prison.
La station propose une programmation variée. Les émissions d’information, éducatives et de divertissement sont produites par une équipe de quatre journalistes professionnels dirigée par Martin Semukanya, en collaboration avec des enseignants et des étudiants de l’école de journalisme et d’autres facultés de l’UNR, et avec la participation des communautés rurales, urbaines et estudiantines.
La radio est placée sous la surveillance d’un conseil consultatif présidé par le recteur de l’UNR et composé de trois autres membres du Sénat académique, dont le directeur de l’Ecole de Journalisme et de Communication, de deux représentants des associations d’étudiants, d’un représentant du ministère de l’Information et de trois membres représentant les communautés locales, urbaines et rurales.
« La radio sera au service de la population rwandaise, en même temps qu’elle servira d’outil de formation pour offrir aux étudiants des moyens éducatifs exceptionnels », a déclaré le professeur Chrysologue Karangwa, recteur de l’UNR, lors de la cérémonie d’inauguration de la station à laquelle assistaient également le ministre de l’Information et le gouverneur de la province de Butare.
En 2004, dix ans après le génocide, le gouvernement ouvrait les ondes aux radios privées. Depuis cette date, cinq autres stations ont reçu des autorisations d’émettre et ont commencé à diffuser à Kigali des programmes dans les trois langues nationales (kinyarwanda, français et anglais).
Fin 2003, le directeur de Radio Mille Collines a été condamné à la prison à vie par le Tribunal pénal international pour le Rwanda, pour son rôle ignominieux dans la « radio de la haine » pendant le génocide. Un de ses collaborateurs a été condamné à 35 ans de prison.
Première émission de Radio Salus© UNESCO
Pays/thèmes connexes
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Contact(s)
- Tarja Turtia, UNESCO, Division de la liberté d’expression, de la démocratie et de la paix
- Andrea Cairola, UNESCO, Division de la liberté d’expression, de la démocratie et de la paix
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Source
- Bureau de l’UNESCO à Nairobi
Bureau hors Siège