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Les droits des artistes, l'impact du numérique sur la créativité et les flux commerciaux des biens culturels à l’ordre du jour lors du lancement du Rapport mondial RE|PENSER LES POLITIQUES CULTURELLES

La promotion des droits humains et sociaux des artistes ; l'impact des questions numériques sur les industries créatives et les moyens de garantir un échange plus équilibré des services et des biens culturels, comme les œuvres d'art, les films et les livres. Telles ont été les problématiques abordées lors du lancement du premier Rapport mondial de suivi de l’UNESCO sur la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la diversité des expressions culturelles.
 
RE|PENSER LES POLITIQUES CULTURELLES : une décennie de promotion de la diversité des expressions culturelles en faveur du développement donne des informations sur la mise en œuvre et les objectifs de la Convention de 2005, et propose un ensemble d'indicateurs pour suivre les évolutions et les progrès dans le temps. Ce rapport évalue les progrès portant sur les quatre objectifs suivants relatifs à la Convention : Soutenir des systèmes de gouvernance durables pour le domaine de la culture ; parvenir à un échange équilibré des biens et services culturels et accroître la mobilité des artistes et des professionnels de la culture ; intégrer la culture dans les cadres de développement durable ; promouvoir les droits de l'homme et les libertés fondamentales.
 
Lors de l'évènement de lancement au Siège de l'UNESCO à Paris, les remarques introductives ont été faites par Francesco Bandarin, Sous-Directeur général pour la culture : « Ce rapport arrive à point nommé car il coïncide avec la récente adoption du Programme des Nations Unies pour le développement durable à l'horizon 2030. Vous vous rappelez sans doute que l'adoption de la Convention de 2005 a ouvert un nouveau chapitre du droit international, en donnant une valeur inédite à la culture en tant que vecteur de développement économique et social. Ce rapport montre comment la Convention a pu encourager les gouvernements à intégrer la culture dans les cadres de développement durable, et dans quelle mesure cela peut être essentiel pour la future mise en œuvre du programme 2030. »
 
Per Olsson Fridh, Secrétaire d'État auprès du Ministre suédois de la culture et de la démocratie, a affirmé que la culture devait être placée au cœur des programmes de développement durable à travers le monde. Il a fait référence à l'Objectif de développement durable 16, et expliqué que la Convention de 2005 offrait une plate-forme unique en faveur de la liberté d'expression et du développement de politiques, facteurs essentiels à la poursuite des programmes de développement.
 
Sur le thème de la liberté d'expression, Karima Bennoune, Rapporteuse spéciale des Nations Unies dans le domaine des droits culturels, a dit : « Nous vivons dans un monde où des poètes continuent encore d’être condamnés à mort. C'est absolument inacceptable. »  Karima Bennoune, citant l'article II de la Convention de 2005, a souligné qu'il était important de garantir aux individus la liberté de choisir leurs expressions culturelles.
 
Alors que le commerce des biens culturels exportés représente 212,8 milliards d'USD dans le monde, le nouveau rapport met en avant l'importance d'un échange  équilibré de biens entre les pays développés et les pays en développement.
 
Pascal Lamy, ancien Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce et Président du Comité mondial d'éthique du tourisme, a souligné le rôle de la Convention dans le développement des politiques commerciales. « La Convention fait évoluer la gouvernance mondiale. A l'avenir, le principe de la Convention selon lequel la culture n'est pas un bien ou un service échangeable comme toute autre marchandise devra être appliqué à l'économie numérique, tout en préservant la diversité. » Pascal Lamy a insisté sur l'importance pour l'UNESCO d'un suivi des références aux principes et objectifs de la Convention dans les accords commerciaux internationaux.  
 
Une séance de questions-réponses a suivi le premier débat avec les auteurs suivants, qui ont contribué au rapport : Mike van Graan, Directeur exécutif, Institut des arts africains ; Yudhishthir Raj Isar, Professeur de politiques culturelles, The Université Américaine de Paris, rédacteur en chef du Rapport mondial Re|penser les politiques culturelles ; Ammu Joseph, Journaliste et observatrice des médias ; Nina Obuljen Koržinek, Associée de recherche, Institut pour le développement et les relations internationales ; Ole Reitov, Directeur exécutif, Freemuse.
 
D'autres auteurs contributeurs étaient présents lors du lancement : Lydia Deloumeaux, Spécialiste du programme, Institut de statistique de l'UNESCO ; Véronique Guévremont, Professeure de droit international, Université Laval ; Carl-Johan Kleberg, Professeur et ancien directeur adjoint du Conseil suédois des arts ; Octavio Kulesz, Directeur de publication de Editorial Teseo ;  Christine M. Merkel, Directrice de la division Culture, Mémoire du monde et Communication ; Mikael Schultz, Chef de la coordination internationale, Ministère suédois de la Culture.
 
Ce Rapport a été produit avec le soutien financier du gouvernement suédois dans le cadre du projet « Renforcer les libertés fondamentales à travers la promotion de la diversité des expressions culturelles ».
 
 
 
 
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Crédit photo : © UNESCO/P. Chiang-Joo