Dossier migrations et réfugiés #protectmigrantsrefugees
Des gens désespérés cherchant refuge
Fuyant les conflits armés et les persécutions, ainsi des conditions de vie se détériorant dans les pays voisins où ils ont trouvé refuge initialement, de plus en plus de gens risquent leur vie pour trouver en Europe et ailleurs un endroit sûr. Ci-dessus, au coucher du soleil, un groupe de réfugiés syriens et afghans arrivent sur l’île grecque de Lesbos, le principal point d’entrée en Europe, après avoir fait la traversée par bateau en provenance de Turquie. Photo HCR/Ivor Prickett
Une traversée cauchemardesque
Plus de 500.000 réfugiés et migrants ont entrepris un voyage dangereux vers la Grèce depuis le début de l’année 2015, contre 219.000 en 2014. Les passeurs réclament entre 1.200 et 1.400 dollars par personne pour la traversée et entassent autant de gens que possible sur des bateaux, avant de les envoyer en mer sans capitaine. Beaucoup de bateaux chavirent. En 2015, près de 3.000 personnes ont péri ou ont disparu et le nombre de morts continue d'augmenter. Ci-dessus, une femme syrienne pleure de soulagement embrassant ses trois jeunes enfants après une traversée difficile. Photo HCR/Ivor Prickett
De nouveaux obstacles à chaque étape
Voyageant sur terre et sur mer en provenance du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie, les réfugiés et migrants sont confrontés à de nouvelles épreuves à chaque étape. Les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables au trafic et à l’exploitation. Ci-dessus, des réfugiés approchent la frontière entre la Grèce et l’ancienne République yougoslave de Macédoine. Les affrontements avec les forces de sécurité macédoniennes ont diminué quand les autorités des deux pays, avec l’aide du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), ont créé un système pour contrôler les flux de personnes à travers la frontière. Photo HCR/Ivor Prickett
Frustration en Hongrie
Contraints de dormir dehors plusieurs nuits d'affilée à un ‘point de collecte’ et empêchés de se rendre à Budapest, des réfugiés à Röszke, en Hongrie, affrontent la police. Certains ont réussi à passer les cordons de police et ont pris la route vers Budapest. Mais à la nuit tombée, la plupart ont accepté d’aller dans un centre d'inscription, qui s’est révélé être plein, ce qui les a amenés à passer une nouvelle nuit dehors. Entretemps, des centaines de réfugiés supplémentaires étaient arrivés de Serbie au ‘point de collecte’. Photo HCR/Mark Henley
Vu par un enfant
L'éducation est très importante pour les Syriens, qui ont connu la scolarité gratuite et obligatoire avant la guerre. L'aggravation des conditions auxquelles ils sont confrontés en exil dans les pays voisins a un impact dévastateur. Environ 90.000 Syriens d’âge scolaire n’ont désormais aucune éducation formelle. C’est l’une des motivations pour les familles qui tentent de se rendre en Europe. Ci-dessus, en Hongrie, un garçon syrien regarde la police tentant d'empêcher des réfugiés de partir pour Budapest. Photo HCR/Mark Henley
Fermeture des frontières
Incapables de faire face à l'afflux de réfugiés, certains pays ont fermé les points d'entrée le long de leurs frontières. Le gouvernement hongrois a ainsi construit une clôture le long de sa frontière avec la Serbie et a institué une loi criminalisant l'entrée clandestine en Hongrie. De hauts responsables de l'ONU ont condamné ces mesures. Peu de temps après, l'ONU a salué une décision de l'Union européenne d'accroître l'aide aux pays voisins de la Syrie et de réinstaller 120.000 personnes en Europe, mais a estimé que beaucoup plus devait être fait. Sur la photo, des réfugiés vus à travers une clôture de fils barbelés en Hongrie. Photo HCR/Mark Henley
Bloqués, des réfugiés restent déterminés à continuer
Bloqués pendant des jours à la gare principale de Budapest alors que le gouvernement hongrois a annulé tous les trains à destination de l'Allemagne et a fermé ses frontières avec l'Europe occidentale, des centaines de réfugiés, la plupart syriens, dont beaucoup avaient déjà acheté des billets de train, ont décidé de faire les 250 kilomètres à pied les séparant de Vienne. Photo HCR/Mark Henley
Des chaussures données aux réfugiés
Des milliers de réfugiés arrivent à Vienne, beaucoup ayant parcouru des dizaines de kilomètres avec seulement des sandales et des tongs aux pieds. Cela a conduit à une énorme demande pour des chaussures. En réponse, des habitants de Vienne ont fait don de chaussures pour les réfugiés pour remplacer celles qui étaient usées. Photo HCR/Michael Schöppl
Refuge temporaire, solutions de long terme
L'ONU travaille en collaboration avec les gouvernements et les agences humanitaires partenaires à travers l'Europe pour fournir une aide aux réfugiés et aux migrants et veiller à ce que leurs droits et leur dignité soient respectés. Elle travaille également avec les pays pour développer des solutions à long terme qui soient efficaces, réalisables et conformes aux droits de l'homme universels et aux normes humanitaires, y compris le droit de demander l'asile. Ci-dessus, en Hongrie, près de la frontière avec la Serbie, des employés de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés installent un chapiteau pour de nouveaux réfugiés, alors que des milliers d'entre eux arrivent tous les jours avec l'espoir d'atteindre la Suède ou l'Allemagne. Photo HCR/Olivier Laban-Mattei
6 May 2016 | Conseillère spéciale pour le Sommet sur la réponse aux vastes mouvements de réfugiés et de migrants
Une mère syrienne pleure avec soulagement et embrasse ses trois jeunes enfants après une traversée sur une mer agitée. Photo HCR/Ivor Prickett
L'Assemblée générale des Nations Unies accueillera le 19 septembre 2016 une réunion de haut niveau pour traiter des grands mouvements de réfugiés et de migrants, dans le but de rassembler les pays autour d’une approche plus humaine et coordonnée. La question des grands mouvements de réfugiés et de migrants est trop vaste pour un seul État à gérer lui-même. La communauté internationale doit travailler ensemble pour trouver des solutions durables.
Les organisateurs
• Président de l'Assemblée générale
• Conseillère spéciale
En janvier 2016, la Secrétaire général a nommé Karen AbuZayd, Conseillère spéciale, chargée de travailler avec les entités des Nations Unies et consulter les États membres et d'autres parties prenantes avant le Sommet. Cela comprend la supervision du rapport du Secrétaire général sur les grands mouvements de réfugiés et de migrants, soumis à l'Assemblée générale mai 2016.
• Co-facilitateurs
En février 2016, le Président de l'Assemblée générale a nommé H.E. Mrs. Dina Kawar, Représentante permanente de Jordanie et David Donoghue, Représentant permanent de l'Irlande, en tant que co-facilitateurs pour mener des consultations ouvertes, transparentes et inclusives avec les États membres pour finaliser les modalités d'organisation, y compris sur un résultat possible, pour la réunion de haut niveau en septembre.
Maintenant, je suis déterminé à ce que l'Organisation des Nations Unies fasse tout son possible pour aider les enfants réfugiés syriens - et tous les réfugiés - à continuer de rêver, comme cela fut le cas pour moi, et pour les Coréens autrefois.
Le Secrétaire général Ban Ki-moon, Genève, 30 mars 2016
Statements
International Law
L'ONU demande aux dirigeants de s'engager à nouveau à protéger les civils
Publié le 28 sept 2015Selon l'ONU, la brutalité des conflits armés actuels et le manque de respect des règles fondamentales du droit international humanitaire menacent 150 ans de progrès et risquent de provoquer une régression à l'ère de la guerre sans limites. Avant le Sommet humanitaire mondial (23-24 mai), Hannah Tonkin du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) décrit ce qui se passe lorsque les États ne respectent pas les règles de la guerre.