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Afrique de l’Ouest et Sahel : le Conseil de sécurité appelle à mieux coordonner les efforts contre Boko Haram

A Tagal, au Chad, une communauté de personnes déplacées par la violence de Boko Haram. Photo OCHA/Ivo Brandau

28 juillet 2016 – Le Conseil de sécurité de l'ONU a salué jeudi l'amélioration de la situation politique observée récemment en Afrique de l'Ouest, tout en soulignant la nécessité d'accroître la coopération militaire entre les Etats de cette région et du Sahel pour lutter contre le groupe terroriste Boko Haram.

Dans une déclaration diffusée par sa Présidence, le Conseil s'est félicité de l'amélioration de la situation politique observée récemment en Afrique de l'Ouest, notamment la tenue d'élections « libres et pacifiques » au Niger, au Bénin et à Cabo Verde. Il a souligné qu'il importait que les prochaines élections au Ghana et en Gambie soient également « libres, régulières, pacifiques, ouvertes à tous et crédibles ».

Le Conseil s'est toutefois inquiété des derniers évènements politiques survenus en Guinée-Bissau et a invité les acteurs nationaux à « respecter la Constitution et l'état de droit, tout en s'efforçant de trouver une issue politique à la crise ».

S'agissant de la promotion de la stabilité en Afrique de l'Ouest et au Sahel en général, le Conseil a salué la fusion du Bureau de l'Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Sahel et du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA). Il s'est aussi félicité de la collaboration accrue entre ce nouveau Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS) et les organisations sous régionales et régionales, notamment l'Union africaine (UA), la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Groupe de cinq pays du Sahel (G-5 Sahel), la Commission du bassin du lac Tchad et l'Union du fleuve Mano.

Les 15 membres ont « condamné vigoureusement » toutes les attaques perpétrées, en dépit de ces efforts, par le groupe terroriste Boko Haram, notamment dans le bassin du lac Tchad, ainsi qu'au Mali, en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso et dans le Sahel.

Ils ont toutefois pris note des progrès réalisés dans la mise en place de la Force multinationale mixte (FMM) et ont exhorté les Etats membres qui participent à cette Force à « améliorer la coopération et la coordination militaire dans la région », à « refuser de donner refuge à Boko Haram », à « faciliter le rétablissement de l'état de droit » dans les zones reprises au groupe terroriste et à « permettre l'accès humanitaire ».

Sur ce dernier point, le Conseil a exprimé à nouveau sa grave inquiétude face à « la situation humanitaire désastreuse provoquée par les activités de Boko Haram dans la région du bassin du lac Tchad ».

A cet égard, il a engagé la communauté internationale à « appuyer immédiatement l'apport d'une aide humanitaire urgente » aux populations les plus touchées par la crise au Cameroun, au Niger, au Nigéria et au Tchad, y compris en répondant à l'appel en faveur de la région du bassin du lac Tchad lancé par les Nations Unies.


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