<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 03:53:16 Aug 04, 2016, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide
English Français

Aire de protection de la flore et de la faune Cuatrociénegas

Date de soumission : 06/12/2004
Catégorie : Naturel
Soumis par :
INAH/CONALMEX Puebla 95, Colonia Roma 06700 Mexico E-mail: direccion.pmundial@inah.gob.mx
Coordonnées N26° 45' 00'' et 27° 00' 00'' 101° 48' 49'' et 102°17'43''
Ref.: 1954
Avertissement

Le Secrétariat de l’UNESCO et le Centre du patrimoine mondial ne garantissent pas l’exactitude et la fiabilité des avis, opinions, déclarations et autres informations ou documentations fournis au Secrétariat de l’UNESCO et au Centre du patrimoine mondial par les Etats Parties à la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel.

La publication de tels avis, opinions, déclarations, informations ou documentations sur le site internet et/ou dans les documents de travail du Centre du patrimoine mondial n’implique nullement l’expression d’une quelconque opinion de la part du Secrétariat de l’UNESCO ou du Centre du patrimoine mondial concernant le statut juridique de tout pays, territoire, ville ou région, ou de leurs autorités, ou le tracé de leurs frontières.

Les noms des biens figurent dans la langue dans laquelle les Etats parties les ont soumis.

Description

Le territoire de cette réserve s’étend essentiellement sur la partie basse et plate de la vallée de Cuatrociénegas, à une altitude d’environ 740 mètres au-dessus du niveau de la mer ; il peut, cependant, atteindre 2 100 mètres dans la sierra de la Madera située dans la partie nord-ouest de la réserve. Cette vallée comprend des canyons et de vastes sillons, des plaines alluviales saturées de sels, quelques basses collines, et une aire importante de dunes de gypse, unique dans son genre au Mexique. Le complexe hydrologique qui existe dans cette zone est interconnecté essentiellement de manière souterraine, mais aussi par des fleuves et des canaux artificiels à la superficie. Il existe quelque cinq cents sources qui forment des nappes d’eau, des marécages, des rivières et des ruisseaux, des marais et des lagunes de diverses dimensions et profondeurs. Le site ressemble à un aquarium dans le désert mexicain ; c’est également un endroit qui permet la réalisation de recherches de base et de recherches appliquées, l’exécution d’activités éducatives à tous les niveaux, et la récréation à l’air libre. La vallée n’a pratiquement souffert aucun changement depuis plus de 12 000 ans. L’isolement géographique provoqué par les montagnes qui l’encerclent a favorisé l’évolution indépendante de divers groupes d’organismes. Ce site est considéré comme une des plus importantes régions marécageuses dans le pays, car elle dispose d’un endémisme très élevé pour la région néarctique ; il se présente également un nombre considérable d’interactions entre les espèces endémiques. Cette zone renferme des groupes de faunes endémiques qui sont associés entre eux : reptiles, amphibies, poissons, crustacés, scorpions, mollusques et autres invertébrés, ainsi qu’une quantité considérable d’espèces placées sous quelque statut de conservation. Les espèces endémiques de la région se distribuent entre neuf reptiles, un amphibie, dix poissons, huit crustacés, sept scorpions, treize mollusques, quatre insectes et vingt-cinq plantes vasculaires. La végétation qui prédomine sur le sol du bassin est l’herbage halophile et la végétation aquatique ; les dunes de gypse abritent des espèces endémiques de plantes gypsophiles ; le sol est également recouvert de matorral xérophile et de matorral de type montagneux dans les parties les plus élevées. Le marécage offre en outre les valeurs suivantes : il garantit le fonctionnement de l’écosystème, il conserve les réserves d’eau souterraine et de superficie qui sont mises à profit à des fins agricoles, récréatives, d’élevage et d’éducation de l’environnement. Les zones où s’accumule l’eau présentent des sols de nature aride et gypseuse et des sols lacustres ou alluviaux très alcalins, de type solontchak.