L’atelier était organisé par le Réseau africain sur l’infoéthique (African Network for Information Ethics – ANIE), sous le patronage de l’UNESCO, de l’Université de Pretoria et de l’Université du Wisconsin-Milwaukee. Le ministère sud-africain des Communications est également un acteur majeur du développement de cette nouvelle et prometteuse discipline en Afrique.

L’atelier de Pretoria est le quatrième événement consacré aux défis éthiques que posent les nouvelles technologies de l’information dans le continent africain. L’infoéthique est fondamentale pour bâtir des sociétés de l’information et du savoir sur les fondements d’une réflexion critique autour des valeurs propres au contexte africain. Il convient d’examiner dans ce contexte les possibilités de développement spécifiques aux sociétés africaines.

“L’infoéthique est une discipline descriptive et émancipatrice qui traite des changements dans les relations entre les individus qu’entraînent les technologies de l’information et de la communication. Un aspect du problème réside dans le fait que la morale de la société se heurte aux nombreux défis posés par les nouvelles technologies de l’information” ont déclaré les participants.

Lors des délibérations, les délégués ont particulièrement insisté sur le fait que les gouvernements avaient une responsabilité éthique à l’égard des droits des citoyens dans le domaine de l’information, comme le droit d’accès à l’information ou le droit à la protection de la vie privée.

Parmi les autres sujets abordés, figuraient les médias sociaux et l’éthique, la pauvreté informationnelle et les répercussions des droits de propriété intellectuelle sur l’accès à l’information.