III. Création d’un monde plus sûr grâce à l’innovation et au renforcement des fonctions qui sont au cœur de notre vocation
1. Construire un partenariat renforcé pour le maintien de la paix, en nous appuyant sur une réaffirmation de la volonté :
- De partager les charges et de collaborer étroitement avec les organisations régionales;
- De faire en sorte que les Casques bleus soient dotés des moyens et de l’appui voulus pour pouvoir répondre avec une célérité et une agilité accrues aux exigences créées par des opérations de plus en plus complexes;
- De rendre l’ONU mieux à même d’assurer la protection des civils.
2. Mettre en place un dispositif humanitaire plus universel, plus responsable et plus solide :
- Resserrer la collaboration entre les organisations humanitaires, en particulier celles des pays du sud, aux niveaux local, national et régional, afin de renforcer la capacité de résistance des communautés et les dispositifs d’intervention en cas de situation d’urgence, et d’établir un système de surveillance permettant d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures de planification;
- Susciter, au plan international, une mobilisation collective en faveur d’un accroissement de la transparence de l’aide et des engagements pris pour les apports, notamment en encourageant l’adoption d’une Déclaration et d’un Programme d’action mondiaux sur la transparence et l’efficacité de l’aide humanitaire;
- Élargir le soutien apporté aux mécanismes de financement commun, notamment au Fonds central pour les interventions d’urgence, et rechercher, avec les parties intéressées, des sources et méthodes de financement nouvelles et novatrices pour la préparation aux situations d’urgence;
- Organiser un Sommet mondial consacré aux questions humanitaires en vue de faciliter le partage des savoirs et la mise en commun des pratiques optimales entre les multiples organisations qui participent à l’action humanitaire.
3. Redynamiser la promotion du désarmement et de la non-prolifération à l’échelle mondiale dans le domaine des armes nucléaires et des autres armes de destruction massive, ainsi que dans celui des armes classiques, et renforcer le rôle de l’ONU dans le traitement des questions qui se posent dans ce contexte, y compris celles de la sécurité et de la sûreté nucléaires et du commerce des armes, ainsi que dans le règlement des problèmes régionaux en suspens.
4. Renforcer la cohérence des actions de lutte contre le terrorisme et leur donner plus d’ampleur afin de mieux épauler les États Membres dans la mise en œuvre de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies et de leurs propres plans nationaux de lutte contre le terrorisme. Il faudrait pour cela que les organes intergouvernementaux compétents examinent la possibilité de désigner un coordonnateur unique pour ces actions, à l’échelle du système des Nations Unies.
5. Affronter la menace accrue que constituent la criminalité organisée, la piraterie et le trafic de drogues en suscitant une action collective et en mettant au point de nouveaux instruments et des stratégies détaillées aux niveaux régional et mondial. Cela suppose une coordination des interventions dans les domaines de l’état de droit, de la santé publique et des droits de l’homme.