Domaines d’action

Le Secrétaire général de l’ONU a invité les dirigeants du gouvernement, des affaires, de la finance et de la société civile à venir au Sommet sur le climat le 23 septembre 2014 pour prendre des mesures dans certains domaines critiques pour empêcher la hausse des températures mondiales de plus de deux degrés Celsius.

Les huit domaines d’action sont : Agriculture | Villes | Énergie | Financement | Forêts | Polluants | Résilience | Transports

Agriculture

L’enjeu

Rice fields

Rizière, Viet Nam – Photo ONU/Kibae Park

La production alimentaire devra augmenter d’au moins 60 % au cours des 35 prochaines années pour assurer la sécurité alimentaire des 9 milliards de personnes qui vivront sur la planète d’ici à 2050. Les changements climatiques ont des conséquences directes sur la sécurité alimentaire et la fourniture de sources abondantes, sûres et nutritives d’aliments à un coût raisonnable pour les 7 milliards d’habitants de la planète ainsi que sur leurs besoins croissants. Le réchauffement de la planète affecte déjà le rendement des principales cultures. Par ailleurs, un quart approximativement des émissions de gaz à effet de serre provient de l’occupation des sols, ce qui rend les pratiques agricoles durables particulièrement cruciales.

Plan d’action

L’Alliance mondiale pour l’agriculture intelligente face au climat www.fao.org/climate-smart-agriculture a pour objectif de permettre à 500 millions d’exploitants agricoles dans le monde de pratiquer une agriculture intelligente face au climat en accroissant la productivité agricole et le revenu, en renforçant la résilience des systèmes alimentaires et les moyens d’existence des exploitants agricoles et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre liées à l’agriculture. L’Alliance est une coalition réunissant de nombreuses parties prenantes: les gouvernements, les producteurs de denrées alimentaires, les exploitants agricoles, les scientifiques, la société civile, les organisations multilatérales et le secteur privé.

Le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique www.nepad.org , par exemple, a coopéré avec plusieurs organisations internationales et non gouvernementales pour créer l’Alliance de l’agriculture intelligente face au climat en Afrique, qui permettra à 25 millions d’exploitants agricoles de devenir plus résilients et d’assurer leur sécurité alimentaire d’ici à 2025.

Pour davantage d’informations et contribuer à ce domaine d’action, veuillez contacter:
David Nabarro
Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la sécurité alimentaire et la nutrition
nabarro@un.org

Anthea Webb
Attachée de liaison hors classe (sécurité alimentaire), Organisation des Nations Unies
Anthea.webb@undp.org

Tracy Raczek
Équipe de soutien sur le changement climatique du Secrétaire général de l’ONU
Bureau du Sous-Secrétaire général à la planification stratégique
raczek@un.org

Résultats attendus

L’Alliance mondiale pour l’agriculture intelligente face au climat estime que 20 pays au moins participeront au Sommet et conviendront de promouvoir des approches intelligentes face au climat d’ici à 2020. Il est prévu que 20 entreprises et organisations au moins s’engageront à appuyer des approches intelligentes face au climat dans les domaines de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Chaque partenaire annoncera de nouvelles mesures pour permettre aux systèmes agricoles de devenir plus productifs et plus résilients et de réduire l’intensité des émissions. Les initiatives sont organisées en fonction des domaines suivants:

  • l’adaptation et la résilience des moyens d’existence reposant sur les systèmes agricoles et alimentaires, qui sont affectés par les changements climatiques
  • l’adoption de pratiques qui réduiront les émissions de gaz à effet de serre et de forceurs climatiques à courte durée de vie par les systèmes agricoles et alimentaires
  • l’approvisionnement accru, par les grandes entreprises du secteur alimentaire, en produits de base qui sont cultivés en utilisant des pratiques intelligentes face au climat
  • l’existence d’un plus grand nombre de polices d’assurances qui indemniseront les exploitants agricoles en cas de dommages causés aux biens et à la production par des phénomènes climatiques extrêmes, et un plus grand nombre de petits exploitants agricoles bénéficiant de telles polices
  • un plus grand nombre d’études instructives, utiles et accessibles, fondées sur des données fournies par les exploitants agricoles, concernant les options d’agriculture et systèmes alimentaires intelligents face au climat

Villes

L’enjeu

Traffic congestion

Embouteillages au Mexique. Photo Curt Carnemark / World Bank

Les villes, qui sont responsables d’environ 70 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, peuvent jouer un rôle crucial dans la réduction de ces émissions, d’autant que leur population va exploser au cours des décennies à venir et qu’un grand nombre d’entre elles souffrent d’infrastructures obsolètes et insuffisantes. Les changements climatiques aggravent les risques et les pressions sur l’approvisionnement en eau, les égouts, les systèmes de drainage et de transport ainsi que les infrastructures, du fait que ces systèmes sont vulnérables aux effets des ouragans, des typhons et d’autres catastrophes naturelles de plus en plus violentes. Des objectifs clairs en matière de réduction des gaz à effet de serre, des stratégies viables, des capacités renforcées et des ressources financières suffisantes sont essentiels pour que les villes puissent réduire leurs émissions et devenir plus résilientes.

Plan d’action

Les autorités municipales, des États et nationales coopèrent avec leurs partenaires des secteurs public et privé pour que les villes puissent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et faire face aux catastrophes naturelles. Ces stratégies reposent sur la collecte et l’utilisation de données, la promotion de législation sur le climat, la mise en conformité de stratégies et l’élaboration de programmes dans des secteurs cruciaux ainsi que la fourniture d’options de financement viables et concrètes pour des solutions urbaines.

Pour davantage d’informations et contribuer à ce domaine d’action, veuillez contacter:

Robert Kehew
Chef du groupe de la planification pour les changements climatiques de l’ONU
Service de la planification et de la conception urbaines
ONU-HABITAT
Robert.kehew@unhabitat.org

Kerry Constabile
Équipe de soutien sur le changement climatique du Secrétaire général
Bureau du Sous-Secrétaire général à la planification stratégique
constabile@un.org

Résultats attendus

Pacte des Maires

Le Pacte des Maires encourage les maires à tirer parti des réseaux existants que sont les autorités locales, provinciales, des comtés et des États pour renforcer et développer les engagements pris par les gouvernements de réduire les émissions. Il sera ainsi possible de parvenir à des cibles globales d’émissions par les villes et à l’engagement des principaux réseaux urbains d’adopter une approche transparente pour faire rapport sur les cibles et stratégies de réduction des émissions par les villes.

Mesures en faveur du climat au niveau sous-national

Les principaux groupes gouvernementaux aux niveaux mondial, des États et régionaux mettent en place un programme transparent de présentation de rapports, le Pacte des États et des régions, qui fixera des cibles, réduira les émissions et renforcera la capacité des villes de faire face aux catastrophes naturelles. Ces groupes s’attachent également à faire promulguer des lois concernant le climat au Parlement et dans les organes législatifs avant le Sommet et en 2015.

Alliance pour le leadership dans le financement de l’action climatique en faveur des villes

L’Alliance vise à réunir les principaux partenaires et programmes pour répondre aux besoins croissants des villes en ressources financières qui leur permettront de faire face aux défis des changements climatiques. Les engagements des participants comprendront des principes, un nouveau système de financement et un marché permettant l’adéquation entre les programmes d’assistance financière et technique et les projets visant à réduire les émissions de carbone et à renforcer la résilience des villes dans les pays en développement.

Énergie

L’enjeu

Solar panels

Paneaux solaires à Naqoura, Liban – Photo ONU/Pasqual Gorriz

Environ 80 % de l’énergie dans le monde sont fournis par la combustion de combustibles fossiles, qui rejette du dioxyde de carbone et d’autres polluants dans l’atmosphère. Or la demande d’énergie augmente parallèlement à la progression de la richesse mondiale, à la croissance de la population mondiale qui atteindra 9 milliards de personnes d’ici à 2050 et aux efforts d’électrification des foyers (1,3 milliards de personnes). Il est essentiel d’utiliser désormais des sources d’énergie renouvelables telles que l’énergie solaire, éolienne et géothermique tout en assurant une efficacité énergétique plus grande des appareils électriques, des bâtiments, de l’éclairage et des véhicules afin d’utiliser les ressources mondiales de façon durable, de diversifier les économies et de lutter avec succès contre les changements climatiques. L’initiative Énergie durable pour tous, menée sous l’égide de l’ONU et de la Banque mondiale, a fixé à 2030 l’objectif du doublement du taux mondial d’amélioration de l’efficacité énergétique, le doublement de la proportion des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique mondial et l’accès universel aux services d’énergie modernes.

Plan d’action

Les gouvernements, les entreprises privées et les organisations de la société civile s’attachent à développer, renforcer et unifier les nombreuses initiatives visant à intensifier l’action dans le secteur de l’énergie. Les initiatives d’efficacité énergétique en cours comprennent des partenariats pour un éclairage efficace, des normes de performance pour les appareils électriques, des normes d’efficacité dans la construction, des véhicules économes en énergie et la réduction des émissions de carbone noir par les véhicules de fret et privés. Les initiatives d’énergies renouvelables comprennent un corridor d’énergies renouvelables unissant les pools énergétiques de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe et un cadre d’action pour aider les petits États insulaires en développement à utiliser davantage d’énergies renouvelables. Ces deux initiatives visent à tirer parti des partenariats régionaux et mondiaux pour répondre aux besoins croissants en énergie.

Pour davantage d’informations et contribuer à ce domaine d’action, veuillez contacter:

Efficacité énergétique

Minoru Takada
Représentant et Directeur
Initiative Énergie durable pour tous, bureau de New York
Cabinet du Secrétaire général de l’ONU
takada@un.org

Mark Radka
Chef du service de l’énergie
Division de la technologie, de l’industrie et de l’économie
Programme des Nations Unies pour l’environnement
Mark.radka@unep.org

Mark Didden
Équipe de soutien sur le changement climatique du Secrétaire général
Bureau du Sous-Secrétaire général à la planification stratégique
didden@un.org

Énergies renouvelables

Elizabeth Press
Directrice adjointe du Centre pour l’innovation et les technologies
Agence internationale pour les énergies renouvelables
epress@irena.org

Jennifer Park
Équipe de soutien sur le changement climatique du Secrétaire général
Bureau du Sous-Secrétaire général à la planification stratégique
Jennifer.park@un.org

Résultats attendus

Efficacité énergétique
Programme d’accélération de l’efficacité énergétique

Ce programme regroupe les engagements qu’ont pris les villes, les régions, les gouvernements, les entreprises privées et les organisations de la société civile d’adopter leurs propres cibles et plans d’action ambitieux. L’objectif est de doubler le taux mondial d’amélioration de l’efficacité énergétique, les engagements pouvant être concrétisés par divers facteurs d’accélération de l’efficacité énergétique. Ces cadres visent à accélérer l’utilisation de produits et bâtiments économes en énergie et à définir des politiques d’efficacité énergétique.

  • Initiative mondiale d’économie en combustible
  • Accélération de l’efficacité en matière d’éclairage
  • Accélération de l’efficacité des appareils électriques
  • Accélération de l’efficacité énergétique des bâtiments
  • Accélération de l’efficacité énergétique des districts

Énergies renouvelables

Le Corridor africain de l’énergie propre

Le Corridor est une initiative régionale visant à transformer le bouquet énergétique de l’Afrique par le développement des ressources renouvelables et la création d’un réseau de distribution d’électricité propre de 5 000 miles (environ 8 047 km), qui va de l’Égypte à l’Afrique du Sud. L’objectif est d’appuyer la croissance durable des besoins énergétiques de l’Afrique. Ce corridor, approuvé par les pays membres du Pool énergétique de l’Afrique de l’Est et du Pool énergétique de l’Afrique australe, accélérera le développement des énergies renouvelables grâce à une approche régionale coordonnée de la planification et du développement de l’énergie. En même temps, il appuiera le développement économique de l’Afrique.
Alliance géothermique mondiale. L’Alliance appuiera initialement les activités géothermiques menées dans le cadre du Corridor. Son objectif général est de renforcer les activités de coopération dans l’utilisation de l’énergie géothermique grâce au dialogue et à un programme d’échanges. Parallèlement, l’Alliance développera les pratiques optimales, les connaissances, le renforcement des capacités et des modèles novateurs de financement.

Initiative phare des petits États insulaires en développement

Cette initiative est un effort commun des petits États insulaires en développement et de leurs partenaires pour assurer un avenir énergétique propre à ces pays grâce à la transition vers les énergies renouvelables. Elle constituera un cadre d’action pour appuyer cette transformation: il s’agit d’identifier les activités en cours, de cerner les lacunes et les obstacles à la mise en œuvre des énergies renouvelables et de veiller à ce que les données analytiques, les informations et les ressources cruciales soient disponibles pour parvenir à un avenir énergétique durable. La transition des petits États insulaires en développement à une utilisation plus grande des énergies renouvelables peut également fournir des enseignements précieux à la communauté mondiale.

Financement

L’enjeu

Secretary-General Ban Ki-moon with worker

Le Secrétaire général, Ban Ki-moon, visite une centrale électrique solaire.

La transition de l’économie mondiale à un modèle de développement à faible émission de carbone et résilient face aux changements climatiques nécessite des investissements de dizaines de milliards de dollars. À cette fin, les gouvernements et les principaux acteurs financiers doivent s’engager à accroître massivement le financement public et privé pour relever les défis croissants des changements climatiques.

Plan d’action

Le Secrétaire général considère que le financement de l’action climatique est une composante essentielle du débat sur les changements climatiques et des négociations internationales en cours. Les progrès dans la mobilisation du financement de l’action climatique renforcent les perspectives de conclusion des pourparlers en cours sur le nouvel accord sur le climat en 2015.

La séance consacrée au financement de l’action climatique lors du Sommet montrera que le financement public est crucial pour parvenir à l’objectif de 100 milliards de dollars des États-Unis pour le Fonds vert pour le climat. Par ailleurs, cette séance portera essentiellement sur le rôle de catalyseur du financement public, notamment des banques multilatérales de développement, dans la fourniture de fonds privés pour les économies à faible émission de carbone et résilientes face aux changements climatiques.

En ce qui concerne le secteur privé, cette séance soulignera l’importance de l’accroissement des flux de capitaux privés dans les infrastructures à faible émission de carbone et résilientes face aux changements climatiques. Ces flux financiers représentent des possibilités d’investissements sûrs et rentables qui ont également pour avantage de réduire les risques de vulnérabilité aux changements climatiques. Les activités des investisseurs institutionnels, des banques et des institutions financières de développement seront également mises en lumière. Le tableau d’ensemble du financement comprendra des dispositions générales sur le renforcement de la tarification des émissions de carbone, l’utilisation croissante des marchés de capitaux et la promotion d’instruments financiers novateurs pour la lutte contre les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes.

Pour de plus amples informations et contribuer à ce domaine d’action, veuillez contacter:
Tom Kerr
Responsable principal des questions climatiques
Banque mondiale
tkerr@ifc.org

Frank Schoeder
Équipe de soutien sur le changement climatique du Secrétaire général
Bureau du Sous-Secrétaire général à la planification stratégique
schoeder@un.org

Résultats attendus

Financement vert

Des acteurs des secteurs public et privé feront des déclarations et prendront l’engagement de rendre leurs portefeuilles plus respectueux de l’environnement et d’accroître les sources de financement par des instruments tels que des obligations climatiques.

Règlements respectueux de l’environnement

Les organismes de réglementation et les institutions financières annonceront des initiatives visant à formuler des règlements qui prennent en compte le coût véritable du capital et des risques climatiques.

Fonds vert pour le climat

Le Secrétaire général encourage les gouvernements à annoncer leurs contributions à la capitalisation du Fonds vert pour le climat

For♪6ts

L’enjeu


Forêts de l’Indonésie – Photo ONU /Eva Fendiaspara

Les forêts et les services qu’elles rendent à la société sont cruciaux pour le développement durable et le bien-être humain. Si de nombreux efforts visant à ralentir ou à faire cesser le déboisement ont été couronnés de succès, il n’en reste pas moins qu’approximativement 13 millions d’hectares de forêts sont encore perdus chaque année, ce qui représente jusqu’à 20 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre dans le monde. Le défrichement des terres en vue du développement de produits agricoles est un des principaux facteurs de déboisement. En même temps, près de deux milliards d’hectares de forêts dégradées et d’autres terres dans le monde doivent être restaurés. Les mesures prises pour lutter contre le déboisement et accélérer la remise en état de terres dégradées contribueront à la croissance économique, à la réduction de la pauvreté et à une sécurité alimentaire plus grande et elles permettront également aux communautés de s’adapter aux changements climatiques et de faire respecter les droits des peuples autochtones et des communautés locales et de garantir leurs moyens d’existence.

 

Plan d’action

L’ONU, les organisations de la société civile, les peuples autochtones et le secteur privé travaillent ensemble pour lutter contre le déboisement et développer la remise en état des forêts. Ces efforts comprennent un partenariat public-privé pour éliminer le déboisement dans le cadre des chaînes d’approvisionnement en produits agricoles ainsi que l’adoption de mesures d’incitation efficaces pour récompenser les pays abritant des forêts tropicales, qui réduisent leurs émissions.

Un objectif vital pour le Sommet est de promouvoir les engagements pris par tous les partenaires intéressés, notamment les pays en développement et développés et les institutions financières, en faveur de la réduction des émissions dues au déboisement et à la dégradation des forêts, notamment par la conservation, la gestion durable des forêts et le renforcement des stocks de carbone forestier. Les pays abritant des forêts tropicales sont vivement invités à présenter des mesures prioritaires de lutte contre le déboisement et de restauration des forêts dans leur déclaration au Sommet, même si ces mesures dépendent d’une assistance internationale. Les économies avancées sont instamment priées d’inclure des incitations financières pour REDD+ dans leurs engagements en faveur de la lutte contre les changements climatiques au-delà de 2020, qui pourraient éclairer et catalyser les mesures concernant les décisions sur REDD+ et le financement en 2015.

Pour davantage d’informations et contribuer à ce domaine d’action veuillez contacter:

Charles McNeill
Conseiller principal, Groupe de l’environnement et de l’énergie
Programme des Nations Unies pour le développement
Charles.McNeill@undp.org

Tracy Raczek
Équipe de soutien sur le changement climatique du Secrétaire général
Bureau du Sous-Secrétaire général à la planification stratégique
raczek@un.org

Résultats attendus

Déclaration de New York sur les forêts

La Déclaration de New York sur les forêts, qui définit des objectifs ambitieux pour lutter contre le déboisement et promouvoir la restauration des forêts, sera approuvée par les pays, les entreprises, les peuples autochtones et les organisations de la société civile. Elle restera ouverte à la signature après le Sommet jusqu’à la vingt et unième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en décembre 2015, à Paris. Un programme d’action précisera les diverses mesures que les pays, les entreprises, les peuples autochtones et la société civile pourront prendre volontairement pour concrétiser les ambitions de cette initiative.

Engagements

La Déclaration s’accompagnera d’annonces d’engagements importants, concrets et tangibles par les pays, les institutions multilatérales, les juridictions sous-nationales, les entreprises, les institutions financières, les organisations de la société civile et les entreprises papetières.

Polluants

L’enjeu

Factory emitting smog

La ville de Mexico – Photo ONU /F Botts

La réduction de la production et de l’émission de forceurs climatiques à courte durée de vie est essentielle pour lutter contre la hausse des températures mondiales. Ces polluants qui ont une durée de vie relativement courte dans l’atmosphère, de quelques jours à quelques décennies, sont responsables d’une partie importante du réchauffement mondial, en particulier dans les zones urbaines et les régions écologiquement fragiles du monde telles que l’Arctique. Ils sont également nuisibles pour la santé de l’homme, l’agriculture et les écosystèmes. Les principaux forceurs climatiques à courte durée de vie sont notamment le méthane, le carbone et l’ozone de la troposphère ainsi que les hydrofluorocarbures (HFC).

Plan d’action

Les gouvernements, les entreprises et les organisations de la société civile élaborent plusieurs initiatives pour réduire les émissions de forceurs climatiques à courte durée de vie dans des domaines tels que la production de pétrole et de gaz, le transport du fret, la gestion municipale des déchets solides et les systèmes de refroidissement.

Pour davantage d’informations et participer à ce domaine d’action, veuillez contacter:
Helena Molin Valdés
Chef du secrétariat
Coalition du climat et de l’air pur pour réduire les forceurs climatiques à courte durée de vie (CCAC)
Relevant du Programme des Nations Unies pour l’environnement
helena.molinvaldes@unep.org

Tracy Raczek
Équipe de soutien sur le changement climatique du Secrétaire général
Bureau du Sous-Secrétaire général à la planification stratégique
raczek@un.org

Résultats attendus

Partenariat Pétrole et méthane

Le partenariat Pétrole et méthane a été mis en place par la Coalition pour le climat et l’air pur visant à réduire les forceurs climatiques à courte durée de vie www.unep/ccac. Il vise à fournir un cadre qui permet d’identifier et de réduire les émissions de méthane par les producteurs de pétrole et de gaz. Les entreprises partenaires feront rapport sur leurs progrès de manière transparente et crédible.

Plan d’action mondial pour un fret respectueux de l’environnement

Le Plan d’action mondial pour un fret respectueux de l’environnement vise à améliorer l’efficacité énergétique et les performances écologiques des activités mondiales de fret. Les gouvernements et les entreprises partenaires développeront et harmoniseront des programmes de fret respectueux de l’environnement qui réduisent les émissions de noir de carbone et de dioxyde de carbone en acheminant le fret par divers modes de transport. Ils s’attacheront également à renforcer le rendement des carburants et la sécurité énergétique et ils promouvront des innovations dans la chaîne d’approvisionnement du fret au niveau mondial.

Service pilote de vente aux enchères pour l’atténuation des émissions de méthane et des changements climatiques

Cette initiative lancera un nouveau mécanisme de financement de l’action climatique, qui vise à garantir une certitude plus grande en ce qui concerne la tarification des émissions de carbone et, en dernière analyse, à réduire la production de méthane et d’autres polluants atmosphériques. Ce service reproduira le système de ventes aux enchères utilisé par les marchés financiers et offrira des options permettant de contrôler les prix.

Initiative concernant les hydrofluorocarbures (HFC)

Cette initiative vise à lier les nouveaux engagements pris par les gouvernements d’élaborer des solutions de rechange peu coûteuses et sûres aux hydrofluorocarbures (HFC) à l’initiative menée par la CCAC (Coalition pour le climat et l’air pur visant à réduire les forceurs climatiques à courte durée de vie) pour promouvoir des normes et des technologies de rechange aux HFC. L’initiative de la Coalition vise à appuyer l’élaboration et la mise en service de solutions de rechange et de technologies économes en énergie et respectueuses du climat, à minimiser les fuites de HFC par une gestion responsable et à encourager la récupération, le recyclage, la restauration et la destruction à terme des HFC.

Résilience

L’enjeu

Boy with water

Shagra, au Nord du Darfour – Sudan Photo PNUE

Les changements climatiques accroissent l’incidence, la fréquence et l’ampleur des catastrophes naturelles et exacerbent la vulnérabilité de nombreux pays et communautés dans le monde. Les aléas climatiques, qu’il s’agisse de sécheresses, d’ouragans violents ou de l’élévation du niveau de la mer, peuvent avoir des conséquences catastrophiques sur la population, les biens, les entreprises, les systèmes financiers et les institutions gouvernementales. Il est donc essentiel de renforcer les capacités d’adaptation et de résilience face aux changements climatiques.

Plan d’action

Les gouvernements nationaux et locaux, le secteur privé, les milieux scientifiques et la société civile se sont attachés à atténuer la vulnérabilité de la population et des actifs économiques, à renforcer la résilience des communautés des pays et à accélérer les interventions sur le terrain. Les partenariats mis en place dans ce domaine d’action s’articulent autour de quatre objectifs:

 

  • renforcer l’accès et l’utilisation des informations sur le climat
  • incorporer le coût des risques climatiques dans les secteurs des finances et du développement
  • financer les risques climatiques
  • rendre les villes plus résilientes

Pour davantage d’informations et contribuer à ce domaine d’action, veuillez contacter:
Glenn Dolcemascolo
Coordonnateur pour les questions de changements climatiques
Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes
dolcemascolo@un.org

Rajeev Issar
Équipe de soutien sur le changement climatique du Secrétaire général
Bureau du Sous-Secrétaire général à la planification stratégique
issar@un.org

Résultats attendus

Informations sur le climat

Cette initiative permettra aux exploitants agricoles, aux responsables politiques et aux autres décideurs touchés par les changements climatiques et les conséquences potentielles de phénomènes climatiques extrêmes d’accéder aux données climatiques saisonnières et aux informations liées, de les interpréter et de prendre des décisions essentielles.

Incorporation des risques de catastrophe et de la résilience dans le système financier

Cette initiative vise à mettre en place un groupe, comprenant les principales institutions financières, de réglementation et de comptabilité et des scientifiques, qui prendra en compte le coût des risques de catastrophe et de l’absence de plans de résilience. Ainsi par exemple, les membres de ce groupe s’engageraient à tester la part de leurs investissements et de leurs actifs qui serait exposée en cas de catastrophe climatique d’une ampleur telle qu’elle ne se produirait qu’une fois par siècle. Ils prendront alors ce risque en compte dans leur portefeuille d’investissements et incorporeront des mesures d’incitation dans les programmes de renforcement de la résilience.

Innovations dans les fonds de secours en cas de catastrophes et de risques climatiques

La portée, les capacités et la couverture des systèmes existants, tels que le Dispositif d’assurance catastrophes naturelles pour les Caraïbes et le système de couverture des risques en Afrique, sont actuellement élargies pour répondre aux besoins des pays vulnérables aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles.

Initiative visant à accélérer la résilience des villes

Plus de 1 800 villes ont déjà pris l’engagement de renforcer leur résilience. Un groupe comprenant des gouvernements nationaux, des entreprises du secteur privé et des institutions partenaires s’efforce d’apporter aux villes et aux autorités locales dans le monde une assistance supplémentaire, des outils et des services qui leur permettront de s’acquitter de leur engagement de renforcer la résilience.

Transports

L’enjeu

Modern Train

Le service de tramway entre Rabat et Salé. Photo Banque mondiale / Arne Hoel

On prévoit que l’utilisation de l’énergie et les émissions de gaz à effet de serre vont augmenter de près de 50 % d’ici à 2030 et de plus de 80 % d’ici à 2050 par rapport aux niveaux de fin 2009 si l’on tient compte du scénario du statu quo. Cette augmentation des émissions sera due principalement à l’accroissement projeté du parc mondial de véhicules. En 2009 déjà, les transports représentaient approximativement un quart des émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie et environ un cinquième des utilisations de l’énergie. Les mesures réduisant la demande de déplacements, notamment la planification de villes compactes, qui sont associées au développement à grande échelle des transports publics et les améliorations apportées aux transports économes en énergie, parallèlement à la promotion de transports non motorisés, permettraient aux gouvernements, aux entreprises et aux particuliers d’économiser jusqu’à 70 billions de dollars d’ici à 2050 du fait qu’une part moins grande de ressources financières devra être investie dans les véhicules, le carburant et les infrastructures de transport.

Plan d’action

Les gouvernements, les sociétés et associations de transport, d’autres acteurs du secteur privé et les organisations de la société civile envisagent des mesures radicales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports en encourageant l’utilisation plus grande des transports publics et de transports ferroviaires plus efficaces et l’introduction accélérée de transports urbains électriques.

Pour davantage d’informations et participer à ce domaine d’action, veuillez contacter:
Juwang Zhu
Chef du Service des petits États insulaires en développement, des océans et des questions climatiques
Division du développement durable
Département des affaires économiques et sociales de l’ONU
zhu@un.org

Mohammad Reza Salamat
Spécialiste du développement durable
Division du développement durable
Département des affaires économiques et sociales de l’ONU
salamat@un.org

Tracy Raczek
Équipe de soutien sur le changement climatique du Secrétaire général
Bureau du Sous-Secrétaire général à la planification stratégique
raczek@un.org

Résultats attendus

Initiative concernant les véhicules électriques en zone urbaine

Cette initiative vise à réduire la dépendance vis-à-vis des véhicules en réduisant le nombre de ceux qui utilisent des sources classiques de carburant et en accroissant la part de marché des véhicules électriques dans les villes d’au moins 30 % d’ici à 2030. Il sera ainsi possible de parvenir à une réduction de 30 % des émissions de dioxyde de carbone dans les zones urbaines d’ici à 2050.

Initiative de transport ferroviaire durable à faible émission de carbone de l’Union internationale des chemins de fer

Cette initiative réduira les émissions de gaz à effet de serre et promouvra des transports durables en associant une plus grande efficacité énergétique dans les transports ferroviaires à l’accroissement de la part du rail dans les transports. Cette initiative a fixé des cibles fondées sur l’analyse par l’Agence internationale de l’énergie du scénario de 2° C recommandé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Le secteur des transports ferroviaires vise à atteindre trois objectifs d’ici à 2050: une réduction de 75 % des émissions de dioxyde de carbone (valeur de référence de 1990), le doublement de la part du secteur ferroviaire dans le transport de passagers (valeur de référence de 1990) et l’augmentation de 50 % du fret ferroviaire par rapport au fret routier. Des partenariats seront établis avec les régies de transports pour appuyer cette transition et les progrès seront soutenus par un système efficace de suivi et de présentation de rapports.

Déclaration de l’Union internationale des transports publics (UITP) sur le leadership dans les questions climatiques

Les villes seront confrontées à de plus nombreux embouteillages et des niveaux plus élevés de pollution avec l’augmentation projetée des véhicules motorisés privés. Dans le cadre de l’initiative proposée par l’UITP, les membres de l’Union s’engagent volontairement à réduire leurs émissions de carbone et à renforcer la résilience face au climat dans leurs villes et régions respectives. L’objectif de l’UITP est de doubler la part des transports publics dans le monde d’ici à 2025, ce qui représente une transition massive vers l’utilisation des transports publics, laquelle permettra d’éviter l’émission de 500 000 tonnes d’équivalent CO2 en 2025.