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29.07.2016 - Secteur de la Communication et de l'information

Les universitaires invités à étudier la sécurité des journalistes

La prof. Jacqueline Harrison annonce un nouveau réseau de chercheurs. © UNESCO

Un groupe de 40 chercheurs a participé à un atelier organisé cette semaine par l’UNESCO lors de la conférence 2016 de l’Association internationale des études et recherches sur l’information et la communication à l’Université de Leicester (Royaume-Uni).

Ce fut également l’occasion d’annoncer un nouveau réseau de partage des études sur la sécurité des journalistes hébergé par le Centre pour la liberté des médias (CFOM) de l’Université de Sheffield, avec une page Facebook dédiée. Pour rejoindre le réseau, il suffit d’envoyer un courriel au Centre.

Guy Berger, Directeur de la Division pour la liberté d’expression et le développement des médias de l’UNESCO, a ouvert le débat en déclarant : « On assiste à un mouvement croissant dans le monde entier pour assurer la sécurité des journalistes, ce qui signifie que la recherche sur cette question est d’une haute importance. »

« En faisant partie d’un réseau et d’une communauté de chercheurs, les universitaires peuvent avoir du poids, mobiliser des ressources pour le travail de terrain et découvrir de nouveaux canaux pour diffuser leurs travaux. »

Son message a été repris par l’intervention d’Albana Shala, présidente du Programme international de l’UNESCO pour le développement de la communication (PIDC). Mme Shala a déclaré que le PIDC allait étudier son soutien à la recherche sur la sécurité des journalistes et a attiré l’attention sur le rapport que la Directrice générale présentera en novembre au conseil du PIDC.

Dans une des présentations, la prof. Jacqueline Harrison du CFOM a décrit un projet, soutenu par le PIDC, qui consiste à interviewer des rédacteurs et des journalistes de six pays pour connaître leur opinion, y compris sur le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité.

Elle en a appelé à une recherche approfondie, qui ne s’arrête pas aux statistiques des agressions commises contre des journalistes, et à une coopération dans un domaine qui reste divisé.

Une autre intervenante, la Dr Mireya Marquez Ramirez de l’Université ibéro-américaine, a déclaré que « la sécurité commence chez soi ». Elle a donc proposé des recherches sur les besoins pratiques des journalistes et le point de vue des patrons des médias sur la question.

Le prof. Basyouni Hamadi de l’Université du Qatar a cité des recherches selon lesquelles la crédibilité des journalistes était un facteur dans les agressions. Il a révélé de nombreuses influences qui limitent l’autonomie professionnelle des journalistes.

Le Dr Chris Paterson, de l’Université de Leeds, a invité à mener des recherches sur les répercussions sur la législation internationale des attaques extraterritoriales par les gouvernements, qui est le sujet du livre War Reporters Under Threat (Pluto Press) qu’il a publié récemment.

Dans l’assistance, le prof. Ivor Gabor a encouragé la recherche sur les associations de journalistes et leur sécurité et la prof. Aimée Vega Montiel a insisté sur la nécessité d’évaluer la condition des femmes journalistes en particulier.

Au nom de l’UNESCO, Reeta Poyhtari a résumé les recherches et les événements associés à l’UNESCO, ainsi que son programme de recherche pour la sécurité des journalistes en 10 points




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