Promoting gender equality in the media
Workplace gender discrimination in media houses and a general lack of respect for women’s human rights creates barriers for women entering the media industry. Women media workers face sexist attitudes, sexual harassment, pay inequalities, discrimination in assignments and promotions, inflexible work environments and a lack of support mechanisms. The consequent lack of women in the media is reflected in editorial content, which often either fails to cover many women’s stories or does so in an inadequate manner. This project thus seeks to empower female journalists through training, with a focus on developing their ability to mainstream gender in their work.
Les travaux de l’atelier « Genre et Médias » organisé par l’Association des Médias Indépendants (AIPMO) ont eu lieu à l’hôtel Palm Springs. Durant les journées de samedi 14 et dimanche 16 décembre 2014, les professionnels des médias camerounais ont planché sur un sujet d’actualité à savoir la question de l’égalité du genre dans les médias. Au Cameroun, le constat est patent, les médias ont une forte influence sur le jugement, l’appréhension et la compréhension du public sur le monde qui les entoure et les grands sujets qui alimentent les débats actuels. Or, les médias touchent une grande partie de la population, indépendamment des lieux de vie, les conditions socioculturelles, les particularités qui peuvent faire les différences entre les couches sociales…etc. C’est pourquoi, l’Association des Médias Indépendants (AIPMO), s’est voulu aux avant-gardes du rôle et de la responsabilité des acteurs des médias puisqu’ils sont les témoins de la vie publique et les agents d’information privilégiés auprès de l’opinion publique nationale. A travers cet atelier, intitulé à juste titre «L’Egalité du Genre dans les et Médias », l’Association des Médias Indépendants (AIPMO) a voulu notamment mener une prospection sur des questions cruciales. A commencer par la politique nationale d’utilisation des médias, mais aussi l’évolution en matière de genre dans les médias ces dernières années. Autant de questions comme d’ailleurs la représentation féminine dans les médias, leur présence et leur participation dans le travail de la presse, leur poids, leur impact et leur témoignage en matière de couverture sur l’opinion…etc., ont été au cœur des débats menés par les professionnels de la presse durant les deux journées. Les participants ont dû se résoudre à un constat de départ assez douloureux. Il s’avère en effet que le nombre des effectifs des femmes au sein des instances est assez faible et leur présence est encore plus réduite dans les sphères décisionnelles des rédactions et services de médias. Un état de fait qui concoure à l’amenuisement comme peau de chagrin de leur marge de manœuvre ainsi que l’impact de leur engagement ou leur influence sur les lignes éditoriales et les grilles de programmations. A ce titre, il a fallu reconnaitre que la plupart de ces femmes de médias étaient souvent réduites à des rôles souvent subalternes, parfois même figuratifs. Sur la base de ce constat amer, les réflexions ont été organisées autour de trois grands axes. A savoir d’abord, le contexte et les contraintes qui se posent lorsqu’il s’agit des femmes dans les médias. Dans un deuxième temps, les participants ont pris le temps d’analyser les forces et les faiblesses de la représentation des femmes dans les médias camerounais. Enfin, les professionnels féminins de médias ont étudié les défis et les perspectives à court et moyen terme. Les journalistes féminins qui ont pris part à l’atelier ont retenu un état de fait générale, à savoir que la réalité qu’elle soit sociale, économique, politique ou autre est susceptible de présenter plusieurs facettes à exploiter, expliquer, présenter…etc. Il est donc nécessaire voire indispensable de comprendre cette réalité afin que les femmes et les hommes des médias ne soient jamais à court d’idées et de sujets susceptibles de faire avancer les réalités sociales. L’évaluation de la représentativité des femmes dans les différents médias (presse écrite, radio, télévision voire le numérique) illustre par secteur d’évaluation le nombre numérique des femmes a considérablement augmenté ces dernières années au sein des institutions. Seulement, il en a été autrement de leur accès aux cercles de décisions. Leur représentativité dans les postes de décision n’a nullement progressé au fil des ans. Les discussions et les réflexions menées dans les groupes des travaux ont permis d’évaluer et remettre en question les politiques, les actions et les démarches visant à favoriser l’égalité de genre dans les médias au Cameroun. De même, il a été question du contenu des médias et la représentation du genre dans les médias et enfin l’autorégulation, le code de journalisme et l’éthique professionnelle et les principes généraux.