Promotion d'un journalisme sensible aux conflits
Avec la crise actuelle que traverse le Mali, plusieurs journalistes ont déjà été victimes de coups et blessures, très souvent par manque de professionnalisme dans les écrits et autres publications. Les causes endogènes se situent surtout au niveau du manque de formation de beaucoup de journalistes maliens et son corollaire d’ignorance des règles fondamentales de la profession d’une part, et la pauvreté accouplée d’une corruption facile des promoteurs, d’autre part. L’absence ou l’insuffisance de formation des journalistes de la presse privée écrite et audiovisuelle, est réelle. Cela s’explique surtout, par les difficultés d’accès aux établissements et universités / instituts de formation sur la communication et le journalisme. Car le pays ne dispose pas d’une école publique de journalisme. Elle est plus évidente au niveau des radios libres qui utilisent, en outre, des bénévoles auxquels il ne peut être demandé de justifier une quelconque qualification.
Dans le cadre de ce projet, 60 journalistes de la presse écrite et orale, seront formés sur l'écriture journalistique et le lien avec la paix et les conflits, notamment sur les techniques de communication non-violente avec la déontologie journalistique. Deux formateurs seront sollicités pour l’animation : le senior serait celui qui a une grande expérience dans le journalisme. Le junior serait celui qui a des connaissances en gestion non violente de conflit, culture de paix ayant aussi travaillé avec les médias.