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À la réception de la Francophonie, le Secrétaire général fait un parallèle humoristique entre le réchauffement de la planète et la diplomatie

SG/SM/16209
25 septembre 2014

À la réception de la Francophonie, le Secrétaire général fait un parallèle humoristique entre le réchauffement de la planète et la diplomatie

25/9/2014
Secrétaire général
SG/SM/16209
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

À LA RÉCEPTION DE LA FRANCOPHONIE, LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL FAIT UN PARALLÈLE

HUMORISTIQUE ENTRE LE RÉCHAUFFEMENT DE LA PLANÈTE ET LA DIPLOMATIE


On trouvera ci-après l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, prononcée aujourd’hui, à New York, à la réception de la Francophonie :


Merci d’accueillir cette magnifique réception.  Vous êtes si chaleureux!  Mais j’ai aussi l’impression que la salle chauffe, comme notre planète!


Je dois dire que je pense beaucoup à la météo ces temps-ci, à cause de notre Sommet sur le climat, qui fut un tel succès.


Voyez-vous, le climat et la diplomatie ont de nombreux points communs.  Mais celui qui me paraît le plus marquant, c’est qu’ils sont tous deux très capricieux.


Ils réagissent au moindre coup de vent, à la moindre bourrasque, parfois même au flux et au reflux des marées.


Et si les diplomates ont souvent l’air de parler du temps qu’il fait, c’est généralement pour détendre l’atmosphère, afin de se mettre à l’abri des tempêtes.


Certains tournent le dos à la réalité comme on se protège de la brise ou du mistral. 


Nous leur ferons comprendre que nous sommes tous dans le même bateau.  Il se peut que les eaux soient un peu agitées ; on peut même craindre l’un ou l’autre tourbillon de sillage.  Mais nous voguerons ensemble vers des horizons dégagés.


Contre vents et marées, nous lutterons pour parvenir à un accord sur le climat.  Nous n’attendrons pas le dégel et nous ne nous laisserons pas arrêter par ceux qui vont contre le vent, ni par ceux qui voudraient faire la pluie et le beau temps.  Même si la foudre s’abat sur nous, même s’il y a de l’orage dans l’air, et même si les négociations chauffent, nous ne nous laisserons pas démonter car nous avons une mission : empêcher la température mondiale d’augmenter de plus de 2 degrés centigrades!


Si l’atmosphère se gâte, nous passerons entre les gouttes.  Si certains essaient de jeter un froid, nous resterons de glace.


Quoi qu’il en soit, avec la nomination de Leonardo DiCaprio en tant que Messager de la paix des Nations Unies pour les changements climatiques, je suis sûr que nous allons avoir le vent en poupe, et que certains –ou certaines–, la tête dans les nuages, risquent même le coup de foudre!


Les négociations sur le climat ont donc de beaux jours devant elles.  Comme le dit si bien l’expression : « Petite pluie abat grand vent » – avec des mots bien choisis et des arguments forts mais apportés en douceur, nous parviendrons à convaincre ceux qui n’y croient pas encore des avantages d’un tel accord.


Rendez-vous donc l’an prochain, à Paris.  Qu’il fasse un froid de canard ou un vent à décorner les bœufs, j’ai bon espoir que sous la direction de Laurent Fabius, nous parviendrons à un accord à la vitesse de l’éclair.


Je lève mon verre à votre santé, Monsieur le Ministre, aux ciels sereins de demain et au succès du prochain sommet sur le climat à Paris!


*   ***   *

À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information • Document non officiel.