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01.07.2016 - ODG

« Compter (sur) les femmes dans la vie politique : perspectives du Maroc et de la Tunisie »

Le 28 juin, la Directrice générale a clôturé la conférence sur la participation politique des femmes au Maroc et en Tunisie, « Compter (sur) les femmes dans la vie politique : les perspectives du Maroc et de la Tunisie ». Cette conférence était l'aboutissement d'un projet que la Division pour l'égalité des genres, financé par le Fonds-en-dépôt japonais, a mené avec des partenaires locaux et le Bureau de l'UNESCO à Rabat, pour évaluer la situation de la participation politique des femmes dans ces deux pays.

« Il ne peut y avoir de société durable lorsque la moitié de la population en est exclue » a déclaré la Directrice générale.

La conférence a réuni partenaires locaux, des experts éminents ainsi que des acteurs de la société civile, pour discuter les résultats de recherches approfondies, en présence de l’Ambassadeur du Japon, de la Déléguée permanente adjointe de la Tunisie et de la Déléguée permanente adjointe du Royaume du Maroc. Une présentation de la situation dans chacun des pays a permis de dégager les résultats et les recommandations pour l’élaboration de politiques publiques.

Ces présentions ont été suivies par une table ronde avec trois experts travaillant sur cette problématique -- Professeure Dahlerup, Professeure Bessis et Professeure Bernard-Maugiron – pour donner de nouvelles recommandations pour soutenir les politiques et les actions futures de l'autonomisation politique des femmes dans la région.

« La participation des femmes ne s’arrête pas à la vie politique, » a dit Irina Bokova. L’accès à la prise de décisions de femmes fait partie intégrante des Objectifs du développement durable ou il est précisé que cette participation doit aussi être garantie, non seulement dans la vie politique, mais aussi dans la vie économique et publique. La Directrice générale a insisté sur l’importance de l’éducation des filles et des femmes pour combattre les inégalités qui persistent et encourager les capacités des femmes et sur l’impact positif de la présence des femmes dans les prises de décisions : « parce que la plus grande diversité de personnes et d’opinions ne peut que renforcer le débat public et ne peut qu’aiguiser la prise de décision » a-t-elle ajouté.




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