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17.02.2016 - Education Sector

L’éducation sexuelle complète combat la violence à l’encontre des femmes et des filles

Selon les estimations, une femme ou fille sur trois dans le monde signale avoir subi des abus physiques ou sexuels, le plus souvent de la part d'un partenaire intime, ce qui fait de la violence sexuelle l’une des violations les plus répandues en termes de droits humains. Cette violence survient souvent en milieu scolaire, là où les enfants devraient pourtant s'attendre à être en sécurité.

Une éducation sexuelle complète (ESC), à la fois inclusive, non stigmatisante et favorisant l'égalité des sexes et les droits des jeunes, joue un rôle clé dans la lutte contre la violence sexuelle et fondée sur le genre. Telles sont les conclusions présentées par Joanna Herat, Spécialiste de Programme de l’éducation pour la santé à l’UNESCO, lors d’un événement organisé le 11 février à Londres par Plan UK.  

Cet événement a vu le lancement du rapport de Plan UK “Nous voulons apprendre le bon amour - Conclusions d'une étude qualitative sur les liens entre l'éducation sexuelle complète et la violence à l’encontre des femmes et des filles”. Le débat a réuni des leaders mondiaux dans le domaine de l’ESC et des droits liés aux genres, notamment des représentants du Département pour le développement international (DFID), de la Fédération internationale pour le planning familial, du Sex Education Forum, de Plan International et de Save the Children. 

L'école peut être un lieu de prévention et de changement

“L'école peut être le site de violences, mais c'est aussi un lieu de prévention et de changement des normes sociales et c'est là qu’intervient l'éducation sexuelle complète (ESC) ” a déclaré Joanna Herat. “Malheureusement, dans toutes les régions, les questions du genre et des droits sont presque toujours absentes ou insuffisamment couvertes par les programmes d’enseignement actuels de la ESC.

“Les abus sexuels, l'exploitation et le viol sont également absents ou ils sont peu traités dans un grand nombre de pays, notamment dans certains des pays qui ont le taux le plus élevé de violence sexuelle au monde” a ajouté Joanna Herat.

Mme Herat a présenté ces conclusions avant la publication de l’édition de mars 2016 d'un bilan mondial de la mise en œuvre et la couverture de l’ESC dans 48 pays, “Données nouvelles, enseignements et pratiques de l’éducation sexuelle complète ”. Fruit d’un partenariat entre l’UNESCO, le Fonds des Nations Unies pour la population et d'autres grandes agences, le rapport examine non seulement le rôle de l’ESC dans la réponse à la violence à l’encontre des femmes et des filles, mais aussi sa place dans les programmes scolaires et son importance dans l’amélioration de la santé.

“Nous voulons que tous les élèves puissent apprendre et que les éducateurs puissent enseigner dans un environnement d'apprentissage sûr et libre de toute stigmatisation, discrimination et violence” a déclaré Mme Herat. “Dans l’ensemble, le rapport à venir a constaté qu'une majorité de pays acceptait maintenant le concept de l’ESC, fondé sur les données et l’orientation internationale. Nous continuerons de fournir un appui aux efforts entrepris par les pays pour élaborer des programmes d’enseignement appropriés à l'âge, reposant sur des données factuelles représentatives du contexte du pays et cela aura un impact direct bénéfique sur la réponse au HIV et plus largement sur la santé des jeunes et des adolescents”.

Le bilan mondial du statut de la mise en œuvre et de la couverture de l’ESC doit être publié en mars 2016




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