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29.07.2016 - UNESCO Office in Dakar

Empowering Youth in Niger: Minister of Secondary Education Shares his Vision of Education in Niger (in French)

©UNESCO/A. Yonemura

En marge de la clôture du projet « Lutte contre les inégalités entre les genres dans le système éducatif du Niger » en juin 2016, le Ministre des Enseignements Secondaires du Niger, M. Mamane Sani Abdourhamane, a évoqué lors d’une rencontre avec une délégation du Bureau Régional de l’UNESCO à Dakar, les principaux défis et enjeux de l’éducation nigérienne. Il a insisté notamment sur l’importance de promouvoir l’éducation des filles, de développer l’enseignement scientifique et d’utiliser les langues nationales comme outil d’enseignement. Le ministre a aussi souligné l’importance de développer un curriculum d’enseignement pertinent qui réponde aux préoccupations actuelles du pays et qui permette aux jeunes de réaliser leur potentiel.

Le Ministre des Enseignements Secondaires du Niger, M. Mamane Sani Abdourhamane et son équipe ont, au cours des échanges avec la délégation du Bureau Régional de l’UNESCO à Dakar en mission à Niamey, partagé quelques enjeux et défis de l’éducation au Niger.

L’éducation des filles : un défi à la réalisation d’une éducation inclusive et équitable

L’éducation des filles, bien que reconnue comme importante pour le développement, reste toujours un défi à la réalisation d’une éducation inclusive et équitable au Niger. L’équipe du ministère des Enseignements Secondaires a noté que certains parents des filles qui refusaient que celles-ci aillent à l’école, sont aujourd’hui encore méfiants à l’égard de l’école classique. Pour beaucoup d’entre eux, l’éducation proposée ne semble pas répondre à leurs besoins ou ceux de leurs enfants. En plus de cela, dans les villages, les élèves doivent parfois parcourir 5 à 10 km pour aller à l’école causant ainsi des cas d’insécurité pour beaucoup d’entre eux, et plus particulièrement les filles. Cette situation pousse certains parents à inciter leurs filles à abandonner l’école et à se marier à un âge précoce.

Pour le Ministre, l’enseignement franco-arabe attire les jeunes filles plus que l’enseignement traditionnel. En effet, l’apprentissage dans la langue arabe est considéré comme une voie de rapprochement vers l’islam. Ce rapprochement explique l’intérêt que porte la population à ce type d’enseignement, surtout en milieu rural.

Promouvoir l’enseignement professionnel et les langues locales

Le Ministre des Enseignements Secondaires a aussi affirmé la volonté politique du gouvernement du Niger d’orienter plus d’élèves vers l’enseignement professionnel. Il est à souligner que 75% des élèves sortants du primaire, qui ont un niveau suffisant pour poursuivre leurs études, suivent actuellement un enseignement secondaire général, les 25% restants sont orientés vers l’enseignement professionnel.

Bien qu’au Niger, comme dans beaucoup d’autres pays d’Afrique, les langues nationales aient été délaissées au niveau de l’enseignement, le Ministre a souligné l’importance d’encourager, au contraire, leur utilisation...

Pour terminer et au vu de ces enjeux, le Ministre des Enseignements Secondaires propose une vision de l’éducation « qui doit d’abord permettre aux enfants et aux jeunes de s’épanouir dans la vie et d’être des acteurs de leur propre développement ».




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