Table ronde aux Philippines sur l’impunité des crimes contre les journalistes
25-09-2009 (San Juan)
Manifestation de journalistes philippins
pour mettre fin aux meurtres
© AFP
Le 15 septembre 2009 à San Juan (Philippines), des experts en droit, histoire, droits de l’homme, sciences politiques, psychologie, anthropologie et communication ont participé aux côtés de représentants des médias à une table ronde consacrée à la culture de l’impunité des crimes commis contre les journalistes.
Comme l’explique Florangel Rosario Braid, président du Comité de la communication de la Commission nationale des Philippines pour l’UNESCO, la discussion avait pour objet d’examiner le problème de l’impunité des crimes commis contre les journalistes philippins selon une approche multidisciplinaire avec des contributions de spécialistes des sciences sociales. L’analyse des causes de l’impunité et d’exemples de cas permettra de proposer des options politiques et un plan d’action pour lutter contre l’assassinat des journalistes qui sévit dans le pays.
Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, avait au mois d’août dernier tiré la sonnette d’alarme devant le nombre croissant de meurtres de journalistes philippins, “qui payent un prix intolérable afin d’exercer le droit de l’homme fondamental qu’est la liberté d’expression”. Il appelait les autorités du pays “à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour traduire en justice les auteurs de ce crime odieux contre la démocratie et contre la société philippine tout entière”.
Selon le Centre pour la liberté et la responsabilité de la presse, 134 journalistes philippins ont été assassinés de 1986 au mois d’août 2009, dont 80 pour des raisons professionnelles. Six journalistes ont déjà été assassinés depuis le début de l’année 2009.
A la table ronde financée par le Bureau de l’UNESCO à Jakarta et organisée par l’Institut asiatique de journalisme et communication (AIJC) et la Commission nationale des Philippines pour l’UNESCO, les participants ont décidé de mener une étude portant sur les divers aspect de la société philippine : la culture, l’histoire, l’éducation des enfants, l’enseignement, les médias, l’économie. Ils ont également recommandé que le contenu et le contexte des rapports sur les assassinats soient analysés et que les familles des victimes, ainsi que les auteurs des crimes, soient entendus et pris en compte dans l’étude.
Les participants à la table ronde et d’autres experts vont former un groupe en ligne afin de mettre au point le cadre de recherche et de partager des travaux et des études de cas.
Les débats étaient animés par le président de l’AIJC, Ramon Tuazon. Des représentants du Centre pour la liberté et la responsabilité de la presse, du Centre pour le journalisme communautaire et le développement, de Kapisanan ng mga Brodkaster ng Pilipinas (Association nationale des organismes de radiodiffusion des Philippines), de l’Institut de la presse des Philippines, du Fonds Liberté pour les journalistes philippins, de la Philippines Communication Society et de la Philippine Association of Communication Educators participaient à la table ronde.
Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, avait au mois d’août dernier tiré la sonnette d’alarme devant le nombre croissant de meurtres de journalistes philippins, “qui payent un prix intolérable afin d’exercer le droit de l’homme fondamental qu’est la liberté d’expression”. Il appelait les autorités du pays “à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour traduire en justice les auteurs de ce crime odieux contre la démocratie et contre la société philippine tout entière”.
Selon le Centre pour la liberté et la responsabilité de la presse, 134 journalistes philippins ont été assassinés de 1986 au mois d’août 2009, dont 80 pour des raisons professionnelles. Six journalistes ont déjà été assassinés depuis le début de l’année 2009.
A la table ronde financée par le Bureau de l’UNESCO à Jakarta et organisée par l’Institut asiatique de journalisme et communication (AIJC) et la Commission nationale des Philippines pour l’UNESCO, les participants ont décidé de mener une étude portant sur les divers aspect de la société philippine : la culture, l’histoire, l’éducation des enfants, l’enseignement, les médias, l’économie. Ils ont également recommandé que le contenu et le contexte des rapports sur les assassinats soient analysés et que les familles des victimes, ainsi que les auteurs des crimes, soient entendus et pris en compte dans l’étude.
Les participants à la table ronde et d’autres experts vont former un groupe en ligne afin de mettre au point le cadre de recherche et de partager des travaux et des études de cas.
Les débats étaient animés par le président de l’AIJC, Ramon Tuazon. Des représentants du Centre pour la liberté et la responsabilité de la presse, du Centre pour le journalisme communautaire et le développement, de Kapisanan ng mga Brodkaster ng Pilipinas (Association nationale des organismes de radiodiffusion des Philippines), de l’Institut de la presse des Philippines, du Fonds Liberté pour les journalistes philippins, de la Philippines Communication Society et de la Philippine Association of Communication Educators participaient à la table ronde.
Pays/thèmes connexes
· Philippines
· Liberté de la presse
· Mémorial UNESCO des journalistes assassinés
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