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 » Quatre nouveaux sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
15.07.2016 - UNESCOPRESS

Quatre nouveaux sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO

© Osamu KataokaNan Madol: Ceremonial Center of the Eastern Micronesia: Dense crop trees such as coconut and breadfruit trees planted on Nandowas (Federated States of Micronesia)

Istanbul, 15 juillet – Le Comité du patrimoine mondial qui tient sa 40e session depuis le 10 juillet à Istanbul (Turquie) a inscrit au cours de sa session du matin quatre nouveaux sites en Chine, en Inde, en Iran et en Micronésie. Le site Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (Etats fédérés de Micronésie) a été inscrit simultanément sur la Liste du patrimoine mondial et sur la Liste du patrimoine en péril.

Les nouveaux sites sont (par ordre d'inscription) : 

Paysage culturel de l’art rupestre de Zuojiang Huashan (République populaire de Chine) – Situés sur des falaises abruptes dans les régions frontalières du sud-ouest de la Chine, ces 38 sites d’art rupestre illustrent la vie et les rituels du peuple des Luoyue. Ils datent d’une période s’étendant du Ve siècle avant J.-C au IIe siècle après J.-C. Ils s’inscrivent dans un paysage fait de karst, de rivières et de plateaux et donnent à voir des cérémonies qui ont été interprétées comme représentant la culture des tambours en bronze, autrefois dominante dans la Chine méridionale. Ce paysage culturel est aujourd’hui le seul témoin de cette culture.

Site archéologique Nalanda Mahavihara (université de Nalanda) à Nalanda, Bihar (Inde) – Le site de Nalanda Mahavihara est situé dans l’Etat du Bihar, au nord-est de l’Inde. Il s’agit des vestiges archéologiques d’une institution monastique et scolastique en activité du IIIe avant J.-C. au XIIIe siècle de notre ère. Il comprend notamment des stupas, des viharas (bâtiments résidentiels et éducatifs), des sanctuaires et d’importantes œuvres d’art en stuc, pierre et métal. Nalanda se distingue en tant que plus ancienne université du sous-continent indien, une institution qui a transmis un savoir organisé sur une période ininterrompue de 800 ans. Le développement historique du site témoigne de l’évolution du bouddhisme en une religion et de l’épanouissement des traditions monastiques et éducatives.

Le qanat perse (République islamique d'Iran) – Dans l'ensemble des régions arides de l'Iran, l'agriculture est soutenue par l'ancien système de qanats qui puisent l'eau des sources aquifères en amont des vallées et la font circuler par gravité le long de tunnels souterrains, souvent sur de nombreux kilomètres. Les onze qanats qui composent ce site et représentent ce système comprennent aussi des aires de repos pour les travailleurs, des réservoirs d'eau et des moulins à eau. Le système de gestion traditionnel encore en place permet un partage et une distribution de l'eau équitables et durables. Les qanats apportent un témoignage exceptionnel sur des traditions culturelles et des civilisations de zones désertiques au climat aride.

Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (Etats fédérés de Micronésie) – Nan Madol est une série de 99 îlots artificiels formés de pierre basaltique et de blocs de corail située au large de l’île de Pohnpei. Ces îlots abritent les vestiges de palais, de temples, de sépultures et de domaines résidentiels en pierre, érigés entre 1200 et 1500 ans après J.-C. Ces vestiges représentent le centre cérémoniel de la dynastie Saudeleur, une période dynamique de la culture insulaire du Pacifique. L’échelle colossale de ces édifices, le perfectionnement technique et la concentration des structures mégalithiques témoignent de la complexité des pratiques sociales et religieuses des sociétés insulaires de l’époque. Le site a été inscrit simultanément sur la Liste du patrimoine mondial en péril en raison des menaces qui pèsent sur le site, notamment l'envasement des voies navigables qui favorise la croissance incontrôlée de la mangrove et fragilise les constructions.

La 40e session du Comité du patrimoine mondial se poursuivra jusqu’au 20 juillet sous la présidence de Lale Ülker, Ambassadeur, Directrice générale des affaires culturelles et de la promotion à l'étranger au ministère turc des affaires étrangères.




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