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Environnement et développement
dans les régions côtières et les petites îles |
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Dossiers
régions côtières et petites îles 2
IV.
Conclusions et recommandations
A. DORDRE GÉNÉRAL
Il convient de prendre des dispositions visant
à :
- développer et intensifier les activités
de gestion des bassins-versants en vue de réduire
lérosion et la sédimentation et, dans la mesure
du possible, restaurer les habitats dégradés ;
- développer et intensifier la gestion des
pêches pour en porter la productivité à des niveaux
durables et améliorer la collecte des données de pêche
;
- améliorer la collecte des données
scientifiques dans la perspective dun programme
dobservation à long terme ;
- recenser les ressources en eaux
souterraines de la région ;
- recueillir des données macro et micro
socio-économiques pour orienter la gestion ultérieure
des ressources ;
- obtenir limplication et la
participation totales de toutes les parties prenantes,
dans la conception du projet et sa mise en oeuvre ;
- rechercher lorigine et
laboutissement des polluants et des ordures,
notamment dans la baie de Port-au-Prince, et créer un
système de lutte contre le rejet des ordures et la
pollution. Le projet actuel du PNUE, basé en Jamaïque,
concerne la pollution dans les baies de grande dimension.
Haïti aurait intérêt à sy associer, mais au
niveau gouvernemental.
B. GESTION DE LEAU DOUCE
La gestion actuelle des bassins-versants et du
captage des nappes phréatiques a provoqué une baisse en termes
de quantité et de qualité (due à la pollution et à
linfiltration de leau salée). Le principal problème
est de nature institutionnelle, car la gestion en est
actuellement assurée par quatre organismes rivaux. Il est donc
recommandé de :
- confier la responsabilité à une seule
agence qui serait alors dotée des moyens techniques et
finan-ciers adéquats ;
- publier les données sur les ressources en
eau ;
- donner à lagence responsable un
statut de société déconomie mixte afin que
lon puisse élaborer des lois assorties de
dispositifs dapplication.
C. COOPÉRATION
RÉGIONALE
Il faut encourager Haïti à se joindre aux
programmes CARICOMP et COSALC afin de nouer des contacts et
dentamer une collaboration fructueuse avec les collègues
des pays voisins.
D. BESOINS
INSTITUTIONNELS
Pour améliorer la gestion intégrée de la
zone côtière, il va de soi que certaines conditions doivent
être remplies sur le plan des institutions :
- Lidée de créer une agence
spécialisée a été jugée, pour lheure, trop
ambitieuse et coûteuse pour le pays.
- À défaut, on devrait instituer un
conseil interministériel comprenant toutes les
autorités ayant un rapport direct avec la zone
côtière. Il est recommandé de le placer sous
lautorité du Premier Ministre et sous
légide du Ministère de lenvironnement.
- On estime par ailleurs que le Ministère
de lenvironnement dev rait être étoffé par la
création dunités chargées de la zone côtière,
de la gestion des bassins-versants et de la lutte contre
la pollution. Le personnel de ces nouvelles unités
comprendrait des scientifiques, des techniciens "du
terrain" et des inspecteurs qui seraient constamment
au courant de ce qui se passe dans le pays.
E. FORMATION ET
ENSEIGNEMENT
Un programme très substantiel de formation et
denseignement devra accompagner la mise en oeuvre des
activités du projet.
F. MISE EN OEUVRE DU PROJET PILOTE
Il faut signaler quà la fin du
séminaire et des sessions de travail, un accord de coopération
a été conclu entre la Fondation pour la protection de la
biodiversité marine et lUniversité Quisqueya en ce qui
concerne les activités côtières et marines.