Le travail qui s'opère en matière de VIH/SIDA - soigner les personnes infectées et affectées par le virus, prévenir la propagation de l'épidémie et protéger les plus vulnérables - est inextricablement lié aux questions de genre.
Ces problématiques sont imbriquées dans des expériences et histoires socio-culturelles spécifiques qui traduisent la relation complexe entre les hommes et les femmes. La nature de cette relation détermine la capacité des hommes et des femmes à se protéger contre l'infection et affecte leur capacité à faire face aux impacts. Notre réponse à l'épidémie doit donc être systématiquement forgée sur une compréhension globale des relations entre les genres qui prévalent dans les pays où portent nos actions.
Le but ultime est de rendre les les hommes et les femmes autonomes dans la prise de décisions informées et libres en ce qui a trait à leurs vies et leurs familles.
L'éducation au sens le plus large, autant formelle que non-formelle, mène vers l'acquisition d'expérience et de connaissances sur la vie. Ainsi, l'éducation exerce un rôle majeur dans le changement d'attitudes et de comportements qui maintiennent la vulnérabilité face au VIH/SIDA et met les jeunes filles et les femmes adultes devant le risque de l'infection.
Le système d'éducation et les programmes de développement ayant des objectifs éducationnels doivent reconnaître cette responsabilité et agir en conséquence.
L'UNESCO focalise son action en matière d'éducation préventive sur cinq tâches principales: