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Janvier - Mars 2004 |
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LA PAROLES EST AUX MINISTRES
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La Conférence générale, grand rendez-vous bisannuel de l’UNESCO, a réuni à Paris en octobre dernier une centaine de ministres de l’Education. Treize d’entre eux ont accepté de nous livrer un bilan de l’éducation dans leur pays. Lire notre dossier. |
Edito - L’une des grandes forces de l’UNESCO, que son Directeur général et moi-même nous efforçons de cultiver, est l’étroite relation que l’organisation entretient avec les ministres de l’Education du monde entier. Nos visites dans les pays, les réunions de ministres à l’échelon régional, le rendez-vous annuel du Groupe de haut niveau sur l’EPT et, bien sûr, la Conférence générale, ne sont que quelques unes des nombreuses occasions dont mes collègues et moi disposons pour rencontrer chaque année les ministres de l’Education et nous tenir au fait des questions auxquelles ils sont confrontés.
L’UNESCO a pour mission de répondre aux besoins des Etats membres. Je suis heureux de constater que le programme et le budget pour l’éducation, approuvés en octobre par la Conférence générale, correspondent bien aux préoccupations des ministres. Il faut y voir le fruit d’une planification systématique, qui place les souhaits des pays au cœur de la stratégie globale de l’UNESCO.
La campagne en faveur de l’éducation pour tous constitue l’activité principale du Secteur de l’éducation, dont elle absorbe 80 % du budget. Nous soutenons l’éducation pour tous de deux façons. Tout d’abord, nous aidons les Etats membres qui demandent un appui pour réaliser les six objectifs de Dakar. Les besoins sont variables. Certains souhaitent par exemple améliorer l’éducation des tout jeunes enfants, d’autres privilégient l’alphabétisation des adultes. En second lieu, nous avons pour tâche de coordonner les actions en faveur de l’éducation pour tous menées par l’ensemble des organisations internationales, des donateurs bilatéraux et de la société civile. Les choses avancent d’un bon pas, surtout depuis que l’Initiative accélérée, qui a pour objet de financer une progression plus rapide vers l’enseignement primaire universel, s’est ouverte à tous les pays à faible revenu.
Le reste du budget est employé à résoudre différents problèmes qui préoccupent les ministres. L’une de leurs grandes priorités est la mise en place d’un enseignement secondaire de bon niveau, destiné à accueillir le nombre croissant d’enfants qui souhaiteront poursuivre leurs études lorsque l’enseignement primaire sera effectivement généralisé. L’objectif de l’éducation pour tous exige que les professeurs soient plus nombreux et mieux formés, ce qui implique de nouveaux efforts dans l’enseignement supérieur, confronté par ailleurs aux défis de la mondialisation. Enfin, les ministres attachent une importance accrue à la qualité de l’éducation à tous les niveaux, encouragés en cela par l’intérêt grandissant que les parents portent aux bénéfices de ce service public essentiel.
John Daniel
Sous-Directeur général pour l’éducation
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