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Vol 8 N° 3 [Juillet–septembre 2010]

 

SOMMAIRE

PLEINS FEUX SUR ...
2. Sombres perspectives pour la biodiversité ?

ACTUALITÉS
12 Le « Giec pour la nature » obtient le feu vert
12 Treize nouvelles réserves de biosphère
13 Un système en 4D pour Calakmul
14 Cinquante ans d'études de l'océan

INTERVIEW
15 Pourquoi Vineet Soni est déterminé à sauver le guggul

HORIZONS
17 Dépister la diversité végétale dans un monde en changement
21 La cartographie marine au secours des océans

EN BREF
24 Agenda
24 Vient de paraître

Lien direct à Planète science Vol. 8 n° 3 (document PDF)
Voir aussi les ARCHIVES de Planète science

 

 

ÉDITORIAL

Une alliance bio-culturelle

ans la synthèse des nouvelles Perspectives de la diversité biologique en page 2, l’un des rares points encourageants d’un tableau par ailleurs désolant est l’ingéniosité des méthodes traditionnelles et locales de protection de la biodiversité. L’un des exemples cités est celui de la combinaison de la pisciculture et de la riziculture en Chine depuis au moins 2000 ans, système suffisamment productif pour réduire les besoins en pesticides et en engrais chimiques. Mais pour combien de temps encore ? La mondialisation exerce une standardisation qui fragilise certaines des stratégies culturelles les plus efficaces du monde en matière de protection de la biodiversité.

Décidés à lutter contre cette tendance inquiétante, l’UNESCO et le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB) – auteur de ces Perspectives – ont uni leurs efforts pour étudier et affronter les menaces qui pèsent sur la diversité culturelle et biologique. Leur programme commun a été conçu par la Conférence sur la Diversité biologique et culturelle pour le développement, tenue à Montréal (Canada) du 8 au 10 juin ; elle regroupait des scientifiques, des représentants de communautés autochtones et locales, des politiques, des ONG, des organismes intergouvernementaux, des agences de développement et des environnementalistes. Si ce programme commun est adopté par la Conférence des Parties à la CDB de Nagoya (Japon) en octobre, l’UNESCO et le Secrétariat de la CDB commenceront par établir un ensemble de principes directeurs pour les travaux futurs de recherche, de gestion, de pratique et de politique situés à la charnière de la diversité biologique et de la diversité culturelle.

Le programme s’efforcera également de mieux comprendre comment les cultures ont façonné et continuent à façonner la biodiversité de manière durable. Il recueillera des études empiriques de cas illustrant la relation entre diversité biologique et culturelle, dans les réserves de biosphère, les sites du patrimoine mondial et tout autre lieu. En même temps, le programme renforcera la collaboration et la coordination entre les divers accords internationaux pertinents, comme la CDB (1992) et les conventions de l’UNESCO à compétences culturelles, notamment la Convention du patrimoine mondial (1972) et celles de la Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003) et de la Protection et promotion de la diversité des expressions culturelles (2005).

L’une de mes premières décisions en prenant mes fonctions avait été de lancer Planète Science, afin de maintenir les préoccupations de l’UNESCO sous le regard du public et au centre des débats. J’estime que ce bulletin a tenu ses promesses. Je voudrais par-dessus tout remercier sa Rédactrice en Chef, Susan Schneegans, d’avoir donné corps à cette idée et d’avoir maintenu cette publication tout au long de ces huit ans à son plus haut degré d’exigence. Je voudrais également remercier notre collègue Yvonne Mehl, à qui nous devons la séduisante mise en page.

Ce bulletin occupe aujourd’hui une niche irremplaçable. Son lectorat ne cesse de grandir et les lecteurs y réagissent de façon très positive. Au moment de remettre les rênes à celle qui va me succéder, Gretchen Kalonji, je ne saurais mieux faire que l’encourager à maintenir ouverte cette voie de communication avec ceux qui partagent les idéaux de l’UNESCO et un vif désir de comprendre – et d’influencer – le monde en évolution dans lequel nous vivons.

W. Erdelen
Sous-Directeur général pour les sciences exactes et naturelles

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