La Conférence sera ouverte par le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura. Sont attendus : David Howman, Directeur général de l’AMA, Jean-François Lamour, ministre français de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative et Vice Président de l’AMA, Phillip Craven, Président du Comité international paralympique, Musa Bin Jaafar Bin Hassan, Président de la Conférence générale de l’UNESCO, Vyacheslav Fetisov, Champion de l’UNESCO pour le sport, et de nombreux ministres chargés du sport. Un message de la joueuse de tennis belge Justine Hénin, Championne de l’UNESCO chargée de la lutte contre le dopage, sera diffusé lors de l’ouverture des travaux.
L’élection d’un Bureau et l’adoption d’un règlement intérieur seront à l’ordre du jour de cette première Conférence. Elle se penchera aussi sur la gestion du Fonds pour l’élimination du dopage dans le sport, destiné à améliorer les capacités dans les pays en développement, approuvera la liste 2007 des substances et méthodes interdites, et proposera un mécanisme de suivi de la Convention.
La Convention internationale contre le dopage dans le sport, adoptée à l’unanimité par la Conférence générale de l’UNESCO le 19 octobre 2005, est entrée en vigueur le 1er févier 2007, à la suite du dépôt par le Luxembourg, le 11 décembre 2006, du trentième instrument de ratification. Ce texte, le premier à portée internationale dans le domaine du dopage dans le sport, avait été ratifié par 41 Etats au 31 décembre 2006. « Aucun instrument juridique international élaboré par l’UNESCO n’a été ratifié avec une telle rapidité », a souligné Koïchiro Matsuura, qui a ajouté : « Grâce à cette Convention, la lutte antidopage est inscrite pour la première fois dans le droit international. Les gouvernements, les fédérations sportives, le mouvement olympique et les sociétés civiles disposent désormais d’un véritable instrument juridique international contraignant ».
Organe souverain de la Convention, la Conférence des Etats Parties doit se réunir tous les deux ans.