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Les Ruines de Loropéni, premier site burkinabé inscrit

Séville (Espagne), 26 juin

Les Ruines de Loropéni, premier site burkinabé inscrit
  • © UNESCO/DGPC
  • Fouilles archéologiques, zone nord

Le Burkina Faso rejoint les rangs des pays hébergeant des sites d’une valeur universelle exceptionnelle avec l’inscription aujourd’hui des Ruines de Loropéni sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Ce premier site burkinabé est bardé de hauts murs et s’étend sur 11 130 m2. C’est la mieux préservée des dix forteresses que compte la région du Lobi. Il s’inscrit aussi dans un ensemble plus large qui compte une centaine d’enceintes en pierre, reflétant la puissance du commerce transsaharien de l’or. Vieilles d’au moins mille ans selon des découvertes récentes, ces ruines sont situées près des frontières du Togo et du Ghana. L’emplacement a été occupé par les Lohron ou les Koulango qui contrôlaient l’extraction et la transformation de l’or dans la région à l’apogée de cette exploitation aurifère (XIVème au XVIIème siècle). Beaucoup de mystère entoure ce site dont une large part n’a pas encore été fouillée. Au cours de sa longue histoire, Loropéni semble avoir été abandonné à plusieurs reprises. L’abandon définitif est intervenu entre le début et le milieu du XIXème siècle. Ce site promet encore beaucoup d’informations.

Le Comité du patrimoine mondial, réuni jusqu’au 30 juin à Séville pour sa 33ème session et présidé par María Jesús San Segundo, Ambassadrice, Déléguée permanente de l’Espagne auprès de l’UNESCO, va poursuivre l’inscription de sites et examiner l’état de conservation de biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.

  • Auteur(s):UNESCOPRESSE
  • Source:Communiqué de presse de l’UNESCO No.2009-69
  • 27-06-2009
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