On ne saurait écrire l’histoire de l’UNESCO sans réfléchir à sa relation avec l’émancipation massive des peuples et des nations qui s’est produite après 1945. Comment ces phénomènes ont-ils interagi avec l’évolution propre de l’UNESCO, ses orientations, ses thèmes, ses structures et fonctions, son leadership et les conflits internes de l’Organisation ? Ces questions restent dans une large mesure inexplorées.
Doudou Diene, ancien Directeur à l’UNESCO et Rapporteur spécial de l’ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance, donnera la conférence inaugurale (5 octobre, 9h) sur le thème L’UNESCO et les questions de la colonisation et de la décolonisation. Les sessions du 5 octobre porteront sur UNESCO : relations internationales et devenir des empires coloniaux (11h) ; Réformer le système éducatif : une dimension majeure du processus de décolonisation (14h15) ; Décolonisation et promotion de la culture des droits humains (16h). Le mardi sera consacré à Réécriture de l’histoire et décolonisation des esprits (9h) puis Combattre le racisme par le savoir scientifique (11h) avant une session de synthèse des travaux (14h).
La conférence de Dakar est organisée par le Comité scientifique international pour le Projet Histoire de l’UNESCO, en coopération avec l’Ecole doctorale Etudes sur l’Homme et la Société, le Département d’Histoire de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’UNESCO.