Le Directeur général déplore la mort du journaliste colombien Gustavo Rojas Gabalo
29-03-2006 (Paris)
Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, s’est dit consterné par l’annonce du décès de Gustavo Rojas Gabalo, survenu le 19 mars dans une clinique de Medellin (Colombie).
« L’attaque dont Gustavo Rojas Gabalo a été la cible en février lui a été fatale. Pris pour cible par deux inconnus le 4 février dernier, après plusieurs semaines de lutte contre la mort, il n’a pas survécu à ses blessures. Je ne doute pas de la volonté des autorités colombiennes de tout mettre en œuvre pour identifier et traduire en justice les auteurs de cet assassinat qui constitue une nouvelle atteinte à la liberté de la presse en Colombie », a déclaré le Directeur général.
Gustavo Rojas Gabalo, âgé de 56 ans, animait une émission satirique sur Radio Panzenú depuis près de 30 ans. A plusieurs reprises, il y avait dénoncé des cas de corruption impliquant l’administration et les hommes politiques du département de Cordoba.
Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), la ville de Montería, capitale du département de Cordoba, a récemment été le théâtre d’une autre atteinte à la liberté de la presse : en février, un journaliste travaillant pour El Tiempo, a dû quitter la ville suite à des menaces de mort.
L’UNESCO est la seule agence des Nations Unies qui a un mandat pour défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. L’article 1 de son Acte constitutif déclare que l’Organisation se propose «d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». Pour y parvenir l’Organisation doit favoriser « la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses et recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image…»
Gustavo Rojas Gabalo, âgé de 56 ans, animait une émission satirique sur Radio Panzenú depuis près de 30 ans. A plusieurs reprises, il y avait dénoncé des cas de corruption impliquant l’administration et les hommes politiques du département de Cordoba.
Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), la ville de Montería, capitale du département de Cordoba, a récemment été le théâtre d’une autre atteinte à la liberté de la presse : en février, un journaliste travaillant pour El Tiempo, a dû quitter la ville suite à des menaces de mort.
L’UNESCO est la seule agence des Nations Unies qui a un mandat pour défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. L’article 1 de son Acte constitutif déclare que l’Organisation se propose «d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». Pour y parvenir l’Organisation doit favoriser « la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses et recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image…»
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- Communiqué de presse UNESCO n°2006-24
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