Le Directeur général de l’UNESCO se félicite de la reparution du quotidien El Espectador
21-05-2008 (Paris)
Guillermo Cano
Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, se félicite de la reparution de l’édition quotidienne du journal historique colombien El Espectador depuis le 11 mai dernier, après sept ans de parution à un rythme hebdomadaire en raison de difficultés financières. En 1986, Guillermo Cano, rédacteur en chef du journal, était assassiné à Bogotá. Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO-Guillermo Cano a été créé en 1997 en hommage à ce journaliste qui est devenu le symbole de la liberté de la presse dans le monde entier.
“Je suis heureux qu’une voix importante et historique de la presse colombienne soit de retour dans les kiosques à un rythme quotidien”, a déclaré le Directeur général. “Je souhaite à l’équipe de rédaction tous mes vœux de réussite et je suis persuadé que le professionnalisme et le dévouement qui guidaient Guillermo Cano vont continuer d’inspirer les journalistes d’El Espectador.”
Fondé en 1887 à Medellín et publié depuis 1915 à Bogotá, El Espectador est le plus ancien journal colombien et l’un des plus anciens de toute l’Amérique latine. Au début des années 1980, le journal à tirage national s’est fait remarquer par le courage de son directeur Guillermo Cano, qui n’a eu de cesse d’enquêter sur le narcotrafic et de dénoncer les cartels de Medellín et de Cali. Le 17 décembre 1986, en quittant le siège du journal, Guillermo Cano était abattu par deux tueurs à gages à moto. Son assassinat marque le début d’une série de violentes attaques contre El Espectador : des journalistes et employés du journal seront assassinés, tandis que d’autres devront quitter le pays après avoir reçu des menaces de mort. Le 2 septembre 1989, le siège était en partie détruit par l’explosion d’une voiture piégée, ainsi que d’autres bureaux du journal dans la capitale.
A la fin des années 1990, des difficultés financières mettent en péril l’existence même du quotidien indépendant, qui est contraint de devenir un hebdomadaire. Les actionnaires d’El Espectador ont aujourd’hui enfin rétabli la situation et décidé de reprendre l’édition quotidienne.
Créé en 1997 par le Conseil exécutif de l’UNESCO, le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO-Guillermo Cano distingue tous les ans une personne ou une organisation qui a contribué d’une manière notable à la défense ou à la promotion de la liberté de la presse où que ce soit dans le monde, surtout si, pour cela, elle a pris des risques. Le prix a été décerné cette année à la journaliste mexicaine Lydia Cacho Ribeiro.
L’UNESCO est la seule agence des Nations Unies qui a un mandat pour défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’article 1 de son Acte constitutif, l’Organisation se doit “d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples”. Pour y parvenir l’Organisation doit favoriser “la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses et recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image…”
Fondé en 1887 à Medellín et publié depuis 1915 à Bogotá, El Espectador est le plus ancien journal colombien et l’un des plus anciens de toute l’Amérique latine. Au début des années 1980, le journal à tirage national s’est fait remarquer par le courage de son directeur Guillermo Cano, qui n’a eu de cesse d’enquêter sur le narcotrafic et de dénoncer les cartels de Medellín et de Cali. Le 17 décembre 1986, en quittant le siège du journal, Guillermo Cano était abattu par deux tueurs à gages à moto. Son assassinat marque le début d’une série de violentes attaques contre El Espectador : des journalistes et employés du journal seront assassinés, tandis que d’autres devront quitter le pays après avoir reçu des menaces de mort. Le 2 septembre 1989, le siège était en partie détruit par l’explosion d’une voiture piégée, ainsi que d’autres bureaux du journal dans la capitale.
A la fin des années 1990, des difficultés financières mettent en péril l’existence même du quotidien indépendant, qui est contraint de devenir un hebdomadaire. Les actionnaires d’El Espectador ont aujourd’hui enfin rétabli la situation et décidé de reprendre l’édition quotidienne.
Créé en 1997 par le Conseil exécutif de l’UNESCO, le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO-Guillermo Cano distingue tous les ans une personne ou une organisation qui a contribué d’une manière notable à la défense ou à la promotion de la liberté de la presse où que ce soit dans le monde, surtout si, pour cela, elle a pris des risques. Le prix a été décerné cette année à la journaliste mexicaine Lydia Cacho Ribeiro.
L’UNESCO est la seule agence des Nations Unies qui a un mandat pour défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’article 1 de son Acte constitutif, l’Organisation se doit “d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples”. Pour y parvenir l’Organisation doit favoriser “la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses et recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image…”
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- Délégation permanente de la Colombie auprès de l’UNESCO
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