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04.09.2016 - ODG

La Directrice générale visite le Centre International d’alerte aux Tsunamis dans le Pacifique à Hawaii

Dans le cadre de sa mission à Hawaii (USA), du 1 au 3 septembre, la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a visité le Centre International d’alerte aux Tsunamis dans le Pacifique (PTWC) et le Centre international information sur les tsunamis (ITIC) deux partenaires essentiels de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO.

Cette visite a permis de réaffirmer l'engagement de l'UNESCO pour la coopération avec les Etats-Unis dans le domaine de l'océan, condition d’une meilleure compréhension des phénomènes naturels et du renforcement des sociétés menacées par les catastrophes naturelles. « Ces deux centres ont été créés il y a 50 ans, sous les auspices de l'UNESCO, et notre coopération est aujourd’hui plus essentielle que jamais », a déclaré la Directrice générale.

Dr Laura Kong, directrice de l’ITIC, a rappelé le besoin de combiner l'excellence en matière d'observation de l’océan avec et la formation constante des communautés locales : « Il ne suffit pas d'investir dans un système perfectionné d'alerte aux tsunamis - pour sauver des vies, les gens doivent savoir quoi faire et où aller dès les premières minutes d’une crise - c'est pourquoi la sensibilisation et l'éducation sont si importantes et doivent être renforcées. »

« Le tsunami survenu en 2004 dans l'océan Indien a été un moment déclencheur pour l'ensemble de la communauté scientifique mobilisée contre les Tsunami. Cet événement a accéléré la sensibilisation et favorisé la création de systèmes d'alerte dans le monde entier, avec le soutien et le leadership de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO », a ainsi déclaré Dr Charles McCreery, Directeur du PTWC.

« Les systèmes d’alerte aux Tsunami sont au cœur de la coopération scientifique internationale – ils représentent ce que la recherche et le partage des connaissances ont de meilleur », a déclaré la Directrice générale. « La réduction des risques de catastrophes est au cœur du travail de l'UNESCO, dans ce qu'elle suppose de synergies à créer entre la recherche scientifique, la technologie et l'éducation. Elle demande aussi de recourir aux savoirs autochtones et aux cultures locales, pour mieux comprendre notre environnement et protéger les vies humaines. Tout cela demande des financements plus importants et plus efficaces, et une coopération plus poussée. » a-t-elle ajouté.

Les États-Unis sont un partenaire clé du programme sur les Tsunamis de la Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO, seule organisation des Nations Unies dédiée aux sciences de la mer. Les Etats-Unis sont à l'origine de la création du système d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique en 1968. Le Centre d'alerte du Pacifique a également assuré jusqu'en 2013, conjointement avec l'Agence météorologique du Japon, l’intérim du nouveau système d'alerte aux tsunamis dans l'océan Indien, créé sous les auspices de l'UNESCO en réponse au tsunami en Indonésie en 2004.

Les services de l’Administration Nationale Américaine pour les sciences océaniques et du climat (NOAA) sont un partenaire de longue date de l’UNESCO, en particulier pour les activités de renforcement des capacités. « Il est essentiel que cette coopération soit maintenue et développée, pour le bien commun de l'humanité et de la planète », a déclaré la Directrice générale. « Les Tsunamis ne s’arrêtent pas aux frontières des Etats, et la coopération internationale est la seule voie possible. Les outils et la riche documentation de ces centres, les cartes et l’outil d’imagerie 3D “La science sur sphère” sont des moyens exceptionnels pour aider à comprendre qu’il n'y a qu'un seul océan sur terre, et que nous sommes tous connectés », a-t-elle conclu.

Suite à sa visite des deux centres, Irina Bokova a tenu une réunion de travail avec le Dr Kathryn Sullivan, sous-secrétaire américaine au Commerce pour les océans et responsable des Services Nationaux de l’Administration de l’Océan et du Climat (NOAA). Elles ont évoqué la coopération dans le domaine de l’océan, la gestion des zones côtières et la mise en œuvre du nouvel Objectif de développement durable 14 grâce à l'échange de données, la recherche océanique et le renforcement des capacités.

 




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