« En cette Journée mondiale de la population, j’engage vivement tous les gouvernements, les entreprises et la société civile à investir en faveur des adolescentes. Tout le monde mérite de bénéficier des retombées de la croissance économique et du progrès social. Œuvrons tous ensemble pour que chacun puisse vivre en sécurité, dans la dignité et dans la perspective d’un avenir meilleur. »
M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU
Message 2016
Il n'y a jamais eu autant de jeunes dans le monde. Avec des investissements adéquats dans leur éducation et leur santé, ils pourraient transformer les économies et l'avenir de leurs pays. FNUAP/Anra Adhikari
Thème 2016 : Investir dans les adolescentes
En 1989, le Conseil d'administration du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a recommandé de faire du 11 juillet la Journée mondiale de la population, afin d’attirer l'attention sur l'urgence et l'importance des questions de population. Le thème de cette année est « Investir dans les adolescentes ».
Les adolescentes du monde entier sont confrontées à d'énormes défis. Beaucoup sont considérées par leurs communautés ou leurs parents comme étant prête pour le mariage et la maternité. Beaucoup sont obligées de quitter l’école et voient leurs perspectives d'avenir se rétrécir. Pour celles qui ne quittent pas l’école, l'accès à une information de base concernant leur santé, les droits de l’homme ou la santé reproductive n’est pas garanti. Cela les rend plus vulnérables aux maladies, aux agressions ou à l’exploitation. Ces défis sont exacerbés chez les filles marginalisées, parmi les minorités ethniques, les communautés qui vivent dans la pauvreté ou les régions les plus éloignées.
Pourtant, lorsque les adolescentes acquièrent leur autonomie, lorsqu’elles ont connaissance de leurs droits, lorsqu’on leur fourni les outils nécessaires à leur réussite, elles peuvent devenir des actrices de changement positif dans leurs communautés.
Les programmes du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) visent à mettre un terme au mariage précoce, à prévenir les grossesses chez les adolescentes et à permettre aux filles de faire des choix en connaissance de cause lorsqu’il s’agit de leur vie et de leur santé. Rien qu’en 2015, les programmes du FNUAP ont aidé 11,2 millions de filles, âgées de 10 à 19 ans, à accéder à des services et de l’information en matière de santé sexuelle et reproductive.
« Les dirigeants et les communautés doivent renforcer et défendre les droits des adolescentes les plus marginalisées, en particulier celles qui vivent dans la pauvreté, qui ont été contraintes de quitter l'école, qui sont exploitées ou soumises à des pratiques traditionnelles néfastes, y compris le mariage précoce » explique le Directeur exécutif du FNUAP, le Docteur Babatunde Osotimehin. « Les filles les plus marginalisées risquent de ne pas bénéficier de bons conseils en matière de santé reproductive et sont plus susceptibles de devenir mères alors qu’elles sont encore des enfants. Elles ont le droit de comprendre ces questions, de disposer de leur corps et de prendre en main leur destin. »