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Haïti - MANUH

Préparé par le Département de l'information des Nations Unies
Dernière mise à jour le 10 juillet 1997

Ce texte n'est pas un document officiel des Nations Unies

MISSION D'APPUI DES NATIONS UNIES EN HAITI


FONCTION :

Aider le Gouvernement haïtien à améliorer les compétences professionnelles de la police et à maintenir des conditions de sécurité et de stabilité propices au succès des efforts en cours pour créer et former une force de police nationale efficace. En établissant la MANUH, le Conseil de sécurité a également appuyé le rôle du représentant spécial du Secrétaire général dans la coordination des activités menées par les organismes des Nations Unies pour promouvoir le renforcement des institutions, la réconciliation nationale et le relèvement économique en Haïti.

HISTORIQUE :

Le 28 juin 1996, le Conseil de sécurité créa, par sa résolution 1063 (1996), la Mission d'appui des Nations Unies en Haïti (MANUH). En mettant en place la MANUH, le Conseil a souligné la nécessité d'appuyer l'engagement pris par le Gouvernement d'Haïti de maintenir l'environnement sûr et stable établi par la Force Multinationale en Haïti (septembre 1994--mars 1995) et poursuivi par la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA) (septembre 1993 - 30 juin 1996).

Auparavant, le 5 juin 1996, le Secrétaire général avait fait un certain nombre de recommandations concernant le rôle des Nations Unies en Haïti après que le mandat de la MINUHA serait venu à expiration. Il partageait l'opinion des autorités haïtiennes selon lesquelles la présence et l'aide de la communauté internationale étaient encore nécessaires en Haïti afin d'appuyer la police nationale haïtienne et de consolider les progrès réalisés par le peuple haïtien après le retour de la démocratie. Les Amis du Secrétaire général pour Haïti, à savoir l'Argentine, le Canada, le Chili, les États-Unis d'Amérique, la France et le Venezuela, exprimèrent également leur soutien à la position des autorités haïtiennes et leur intérêt à voir les opérations des Nations Unies évoluer afin de refléter les nouvelles réalités sur le terrain.

Selon le Secrétaire général, il était clair que la police nationale haïtienne n'était pas en mesure d'assurer par elle-même l'environnement stable et sûr requis pour la consolidation de la démocratie. Le retrait total de la présence militaire et de la police des Nations Unies pourrait mettre en danger les succès obtenus jusque là. Il recommanda donc l'établissement d'une nouvelle mission, la MANUH, disposant d'un mandat limité aux tâches énumérées ci-dessus.

Le Conseil de sécurité décida que la MANUH serait initialement composée de 300 policiers civils et de 600 soldats. S'ajouta un contingent de 700 hommes, financé par des contributions volontaires, et mis à disposition de la MANUH. La période couverte par le mandat initial de la MANUH s'acheva le 31 novembre 1996.

Le 13 novembre, le Président d'Haïti, M. René Préval, demanda la prorogation du mandat de la MANUH. Le Secrétaire général avait déjà fait rapport au Conseil qu'en dépit d'une amélioration des conditions de sécurité en Haïti et de la capacité accrue de la police nationale à faire face aux défis, cette dernière n'avait pas encore atteint le niveau d'expérience et de confiance requis pour contrôler et déjouer les menaces des groupes subversifs. Il était clair que la présence de la composante militaire de la MANUH était un élément déterminant de la capacité des autorités haïtiennes à contenir le danger de déstabilisation posé par des forces menaçant la démocratie. Selon le Secrétaire général, la présence de la MANUH continuait à être nécessaire afin de donner au programme international d'appui des bases suffisamment solides pour assurer son succès, lui permettre d'effectuer un transfert méthodique aux autorités haïtiennes des fonctions exercées par la Mission, et pour consolider le considérable investissement fait par la communauté internationale dans le retour à la démocratie en Haïti.

Le Conseil de sécurité décida par sa résolution 1086 (1996) de proroger le mandat de la MANUH jusqu'au 31 mai 1997 avec un effectif maximum de 300 policiers civils et 500 militaires. Il décida également que, si le Secrétaire général estimait dans son rapport du 31 mars 1997 que la MANUH pouvait contribuer davantage à la consolidation de la démocratie en Haïti et à la revitalisation du système judiciaire du pays, son mandat serait encore prorogé, après examen par le Conseil. Sur la base de la déclaration du Secrétaire général au Conseil le 24 mars 1997 (cf. S/1997/244, para. 38), le mandat de la MANUH a été prorogé pour une dernière période se terminant le 31 juillet 1997.

EMPLACEMENT : Haïti

QUARTIER GENERAL : Port-au-Prince

DUREE : Juillet 1996 - juillet 1997

EFFECTIF (au 31 mars 1997) : 1 549 hommes, dont: 268 policiers civils et 1 281 militaires, en partie financés par des contributions volontaires. La mission est appuyée par du personnel civil recruté sur le plan international et local. Des Volontaires des Nations Unies participent également à la Mission.

REPRESENTANT SPECIAL DU SECRETAIRE GENERAL ET CHEF DE MISSION : M. Enrique ter Horst (Venezuela)

COMMANDANT DE LA FORCE : Général de Brigade J. R. P. Daigle (Canada)

DIRECTEUR GENERAL DE LA POLICE : Colonel Robert Pigeyre (France)

PAYS FOURNISSANT DES EFFECTIFS (au 31 mars 1997) : Algérie, Canada, États-Unis d'Amérique, France, Inde, Mali, Pakistan et Togo.


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