« L’ONU est fermement résolue à mieux faire connaître le problème des mines et à lancer des initiatives visant à les éliminer, et ce, dans le monde entier. En cette Journée internationale, nous réaffirmons notre engagement en faveur d’un monde exempt du danger que représentent les mines et les autres restes de guerre. »
M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, 4 avril 2013
À la une
Campagne « Prête ta jambe »
La campagne EN encourage les gens à travers le monde à faire un geste simple mais symbolique : retrousser une jambe de pantalon ou une manche pour lutter contre les dommages que les mines continuent à causer, tout en affirmant sa solidarité avec tous les survivants de mines terrestres et de restes explosifs de guerre.
L'Équipe de lutte antimines des Nations Unies
Gros plan sur une mine émergeant du sable du désert - Photo ONU
Elle est composée de 14 départements, agences, fonds et programmes des Nations Unies. Ils recherchent et détruisent les mines terrestres et restes explosifs de guerre; prêtent assistance aux victimes; apprennent aux populations à rester saines et sauves dans des zones minées; détruisent les stocks de mines; et plaident en faveur de la participation universelle aux accords internationaux, tels que la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction.
Le Service de la lutte antimines (SLAM) coordonne toutes les activités relatives aux mines entreprises par le système des Nations Unies. Il met au point des mesures et des normes, évalue et contrôle la menace que représentent les mines et les engins non explosés; recueille et diffuse des informations; mobilise des ressources et plaide en faveur d’une interdiction complète des mines antipersonnel. Il est également chargé de fournir une aide à la lutte antimines dans les situations d’urgence humanitaire et dans les opérations de maintien de la paix.
L'ONU et d'autres organismes internationaux, œuvrent dans des domaines aussi variés que le déminage, la promotion des instruments internationaux relatifs aux mines, l'aide aux victimes, l'éducation aux risques, ou encore la destruction des stocks nationaux de mines terrestres.
Victimes civiles
Depuis les années 80, les Nations Unies se sont attaquées aux problèmes posés par les millions de mines dispersées dans quelque 78 pays. Chaque année, elles font des milliers de victimes, pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées, les survivants étant souvent gravement mutilés. Des années après la fin des conflits, les mines terrestres continuent de semer la désolation parmi les populations civiles. Malgré tout, les mines terrestres sont encore utilisées comme armes de guerre.
Droit international
Sur le plan juridique, la Convention de 1980 sur les armes inhumaines, parrainée par les Nations Unies, a été renforcée en 1996 pour élargir son application à l’emploi des mines dans les conflits internes et exiger que toutes les mines soient détectables. En 1997, une convention historique, appelée Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction a été signée.