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Droit au développement et mesures de lutte contre la pauvreté

Conformément à la Déclaration sur le droit au développement, les États doivent adopter des mesures visant à garantir la participation active, libre et significative de toutes les personnes, y compris celles d’ascendance africaine, au développement, aux prises de décisions et au partage équitable des bienfaits qui en découlent.

Conscients que la pauvreté est à la fois cause et conséquence de la discrimination, les États doivent, selon qu’il conviendra, adopter ou renforcer des programmes nationaux de lutte contre la pauvreté et de réduction de l’exclusion sociale faisant une place aux besoins et à l’expérience des personnes d’ascendance africaine, et redoubler d’efforts pour encourager la coopération bilatérale, régionale et internationale dans la mise en œuvre de ces programmes.

Les États doivent appliquer des mesures pour protéger les groupes ancestraux des personnes d’ascendance africaine.

Éducation

Des écoliers sont dans une toute nouvelle classe
Des écoliers sont dans une toute nouvelle classe dans un camps pour déplacés internes à Port-au-Prince, Haïti. 2011. Photo ONU/Logan Abassi

Les États doivent prendre toutes les mesures qui s’imposent pour donner effet au droit des personnes d’ascendance africaine, et notamment les enfants et les jeunes, d’avoir accès sans discrimination à tous les niveaux et toutes les formes d’éducation publique. Les États doivent notamment :

  • Veiller à ce qu’un enseignement de qualité soit accessible et disponible dans les zones où vivent des communautés d’ascendance africaine, notamment les communautés rurales et marginalisées, et s’employer à améliorer la qualité de l’enseignement public ;
  • Prendre des mesures pour s’assurer que les systèmes d’enseignement public et privé ne favorisent pas l’exclusion des enfants d’ascendance africaine et la discrimination à leur égard et qu’ils sont protégés de la discrimination directe ou indirecte, des stéréotypes négatifs, de la stigmatisation, de la discrimination et de la violence, de la part des autres élèves ou des enseignants ; et assurer la formation et la sensibilisation de ces derniers et agir pour accroître le nombre d’enseignants d’ascendance africaine qui travaillent dans des établissements d’enseignement.

Emploi

Les États doivent prendre des mesures concrètes pour éliminer, sur le lieu de travail, le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée auxquels sont en butte tous les travailleurs, en particulier les personnes d’ascendance africaine et les migrants, et pour assurer une entière égalité devant la loi, y compris la législation du travail, et éliminer les obstacles éventuels dans les domaines suivants : possibilités de formation professionnelle, négociations collectives, emploi, contrats et activité syndicale; accès aux tribunaux judiciaires et administratifs chargés de considérer les plaintes ; recherche d’un emploi n’importe où dans le pays de résidence et conditions de travail conformes aux prescriptions en matière de sécurité et de santé.

Santé

Les États doivent prendre des mesures pour améliorer la qualité des services de santé pour les personnes d’ascendance africaine.

Logement

Conscients des conditions de logement précaires, voire déplorables, dans lesquelles vivent nombre de personnes d’ascendance africaine, les États doivent élaborer et appliquer des politiques et des projets selon que de besoin, visant notamment à s’assurer qu’elles obtiennent et conservent un logement.

Document exhaustif du programme d'activités  pdf

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