<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 21:16:25 Oct 20, 2016, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide
Environnement et développement
dans les régions côtières et les petites îles

Pratiques éclairées pour le développement humain durable des régions côtières - janvier 2000  

1. Introduction
2. La Plate-forme pour les Zones Côtières et les Petites Iles (CSI)
3. Détermination de Pratiques Eclairées pour les Développement Humain Durable des Régiones Côtières
4. Observations Préliminaires Basees sur 'les Pratiques Éclairées pour le Développement Humain Durable des Régions Côtières'
5. Remarques en Guise de Conclusion

1.    INTRODUCTION

La gestion intégrée des régions côtières (GIZC) couvre un large éventail de sujets, d’approches, de disciplines et de zones géographiques, à tel point qu’il est difficile d’offrir un cadre cohésif qui soit d’application générale du niveau conceptuel à celui de la mise en œuvre. Les schémas cadres bien pensés et les organigrammes conçus au niveau théorique ou au début d’un projet ont souvent peu à voir avec la réalité d’un praticien des régions côtières, qui doit prendre des décisions rapides en se basant sur peu ou pas d’information, et pour répondre à une échéance qui date d’hier ! 

La GIZC, sans un fondement théorique reconnu ou des principes d’orientation, est très difficile à mettre en pratique sur le terrain. Trop souvent, la seule source d’évaluation est l’auto-évaluation, qui est en général favorable, mais qui ne fait pas forcément progresser le processus de gestion. Bien qu’il soit généralement admis que la GIZC soit interdisciplinaire et intersectorielle, les doctrines fondatrices des sciences et les méthodes scientifiques sont trop souvent oubliées. Parfois aussi, les intervenants en GIZC se concentrent sur le processus ou les outils, qu’il s’agisse d’approche participative ou de systèmes d’information géographique,  et perdent de vue le but final qui est la gestion durable des activités humaines dans les zones côtières. 

L’UNESCO, par l’intermédiaire de sa plate-forme pour l’Environnement et le développement des régions côtières et des petites îles (CSI), est à l’origine d’un processus qui rassemble de nombreuses approches variées afin d’améliorer la pratique de la GIZC, essentiellement au niveau local, mais aussi, à un niveau conceptuel. Ce processus s’intitule ‘Pratiques éclairées pour le développement humain durable des régions côtières’ et il est toujours en cours. La présente communication décrit cette activité.

2.    LA PLATE-FORME POUR LES ZONES COTIERES ET LES PETITS ILES (CSI)

CSI est une initiative relativement récente de l’UNESCO. Elle a été lancée en 1996, et vise à assister les pays membres de l’UNESCO en vue d’un développement de leurs régions côtières qui soit respectueux de l’environnement, socialement équitable et culturellement approprié. CSI se concentre sur une approche intersectorielle rassemblant les différents secteurs de l’UNESCO des sciences naturelles et sociales, de la culture, de la communication et de l’éducation, ainsi que leurs réseaux respectifs dans plus de 180 pays.

La thématique intersectorielle propre à CSI repose sur trois approches principales :

Projets pilotes 

Vingt-trois projets pilotes intersectoriels ont été mis en place ou co-sponsorisés dans près de soixante pays. Ces projets abordent des sujets aussi variés que l’industrie de démantèlement de navires en Inde, la pêche durable en Haïti ou l’archéologie sous-marine en Egypte (le Tableau 1 liste les projets pilotes ; les détails sont disponibles sur http://www.unesco.org/csi ou http://mirror-us.unesco.org/csi ou http://mirror-japan.unesco.org/csi). Ces activités de terrain, dont certaines sont en cours depuis plusieurs années, sont le cadre d’actions menées en collaboration où s’associent des décideurs, des communautés locales, des experts en patrimoine culturel et des scientifiques de toutes les disciplines. Ces expériences illustrent des approches concrètes en GIC, et les leçons tirées de leurs succès et de leurs échecs permettent de mesurer de manière tangible les progrès réalisés. 

Chaires UNESCO 

Une deuxième approche, en relation avec la thématique, a consisté en la création de Chaires en Développement durable des zones côtières qui associent les activités de terrain (les projets pilotes) aux réseaux mondiaux de réflexion et de recherche scientifique, qui offrent une formation innovante, et participent au développement des capacités dans le domaine du développement durable des zones côtières. A ce jour, deux Chaires UNESCO ont été mises en place, et d’autres sont en cours de création. (La liste des Chaires UNESCO est donnée dans le Tableau 2). 

Pratiques éclairées pour le développement durable des zones côtières 

Cette activité consiste à extraire les leçons déjà tirées (et celles à venir) des projets pilotes et des Chaires UNESCO, à essayer d’en dégager les aspects communs, et les divergences, et à définir de nouveaux centres d’intérêt. Les projets pilotes et les Chaires UNESCO bénéficieront ainsi d’un retour d’information sur les résultats déjà obtenus afin d’améliorer les activités à la base.

3.  DETERMINATION DE PRATIQUES ECLAIREES POUR LE DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE DES ZONES COTIERES

Cette activité a inclus des travaux divers, y compris deux forums électroniques distincts et un atelier. Une des premières tâches a été de définir les ‘pratiques éclairées’ :

Les pratiques éclairées sont des actions, des processus, des principes ou des décisions qui contribuent de manière significative à la réalisation d’un développement des zones côtières qui soit respectueux de l’environnement, socialement équitable, culturellement adapté et économiquement viable.

L’objectif d’ensemble de cette phase est d’améliorer les pratiques en GIC au niveau des projets pilotes et des Chaires UNESCO, ainsi que de proposer des directives d’ordre général utiles à la fois du point de vue conceptuel et de celui de la mise en pratique par les acteurs des zones côtières. La Figure 1 est une représentation schématique de ce processus qui, à l’heure où nous rédigeons cet article, est en cours.

Les activités sont décrites ci-dessous : 

Vers mi-2000, les résultats concernant le progrès accompli seront rassemblés et l’utilité des critères pour la définition des pratiques éclairées sera évaluée. Cette information sera utilisée pour (ré)-évaluer, (re)-centrer et faire progresser les activités des projets pilotes et des Chaires UNESCO. Les enseignements tirés du forum mondial sur les pratiques éclairées seront encore affinés et discutés aux niveaux régional et national dans le cadre de forums en face à face ou de forums électroniques. On envisage que le processus aboutisse, en phase ultime, à la définition de concepts et de directives pour les praticiens de la GIC.  

Par le biais de cette activité, CSI cherche à replacer dans un contexte global plus général les expériences acquises dans les sites spécifiques des projets pilotes et des Chaires UNESCO afin d’améliorer notre compréhension et notre pratique du développement durable des régions côtières.  

4.   OBSERVATIONS PRELIMINAIRES BASEES SUR ‘LES PRATIQUES ECLAIREES POUR LE DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE DES REGIONS COTIERES’  

La discussion par courrier électronique se poursuivant actuellement, il serait prématuré de discuter les résultats dès maintenant. La discussion qui suit se limite à un ensemble d’observations ou ‘d’instantanés’ obtenus après l’indexation et l’édition des textes des intervenants.  

Les pratiques éclairées qui ont échoué offrent de nombreuses et précieuses leçons  

Il existe de nombreuses manières de classer toutes les pratiques éclairées exemplaires présentées dans le forum de discussion. Une façon de faire est de diviser les contributions comme ci-dessous :  

Les pratiques non-éclairées nous apprennent beaucoup, sont utiles et nous indiquent ce qu’il ne faut pas faire. Elles peuvent aussi nous indiquer comment les choses auraient pu être améliorées. Il semble qu’encourager les gens à réfléchir de manière constructive en termes de pratiques éclairées (par opposition à non-éclairées), et en particulier sur les manières de les mettre en œuvre, est une approche anticipatrice qui fait progresser la pratique de la GIC.  

La plupart des éléments présentés dans le forum de discussion décrivaient des pratiques éclairées encore au stade de la conceptualisation ou des premières étapes de leur mise en œuvre – c’est-à-dire, en général, dans leurs premières années de développement. La plupart des auteurs ont adopté un ton optimiste quant au succès probable de ces pratiques éclairées. Il n’y avait, toutefois, que peu d’évaluations objectives du progrès ou des succès.  

On trouvera peu d’exemples entrant dans la troisième catégorie, c’est-à-dire des pratiques éclairées ayant résisté à l’épreuve du temps et ayant fonctionné.  

En revanche, les quelques exemples qui appartiennent à la quatrième catégorie – les pratiques éclairées qui ont échoué – étaient peut être les plus riches en information et se prêtaient à une analyse plus poussée. Dans ce groupe on trouvait une tentative manquée de cogestion des pêches, et une autre visant au changement d’attitude des gens par rapport à l’exploitation du sable des plages. C’étaient des exemples où, pour des raisons diverses, quelque chose n’avait pas fonctionné. Ceci ne veut pas forcément dire que la pratique éclairée ne l’était pas, mais plutôt que des circonstances ou des activités imprévues ont entraîné l’échec de cette pratique.  

Aspects temporels des pratiques éclairées  

De nombreux auteurs ont abordé le concept du temps en relation avec les pratiques éclairées. Plusieurs personnes ont souligné qu’il faut plusieurs générations pour que les résultats d’une pratique éclairée soient complètement réalisés, ce qui est certainement le cas lorsqu’il s’agit de changer les mentalités. Ceci pose forcément des problèmes dans un monde où les gens sont de plus en plus conditionnés à obtenir des résultats immédiats.  

Ce concept présente, en plus, des implications importantes pour les acteurs de la GIC, les communautés locales et même les bailleurs de fonds, en particulier celle du maintien de l’intérêt pour un concept, une idée, une approche, un projet au-delà du cycle normal d’un projet, soit 3 à 5 ans. Ceci introduit la question de la durabilité d’une pratique éclairée au-delà de la vie d’un projet particulier.  

L’utilisation des critères des pratiques éclairées dans l’évaluation de projet  

Un intervenant a souligné que définir un certain projet en fonction des critères des pratiques éclairées s’est révélé un outil précieux pour faire le suivi et l’évaluation du projet ou de l’activité. Le processus d’évaluation du projet en référence à chacun des critères a permis d’identifier points forts et faiblesses, de telle sorte que la mise en œuvre future de projets similaires puisse être améliorée. 

Utilisation des pratiques éclairées comme instruments internationaux  

Un intervenant a proposé d’utiliser les pratiques éclairées pour l’évaluation de projets en cours ou proposés, et de développer des normes internationales. Par exemple, une compagnie forestière, si elle répond aux critères, pourrait se voir attribuer un ‘label pratiques éclairées’ pour vendre ses produits.  

Payer pour la mise en œuvre des pratiques éclairées  

Les discussions qui traitaient des manières de payer pour la mise en œuvre des pratiques éclairées dans un contexte de pauvreté ont été particulièrement intéressantes. Les modes de paiement suggérés allaient du paiement en nature au paiement direct en liquide.  

Pratiques traditionnelles face aux pratiques modernes  

Un certain nombre de personnes ont discuté de l’utilisation des pratiques traditionnelles et des points où elles divergent des pratiques modernes. Certaines des discussions les plus utiles ont abordé les manières de combiner pratiques traditionnelles et pratiques modernes. Dans certains cas, elles ont débouché sur des considérations éthiques, le concept ‘besoin contre cupidité’, et sur des idées concernant la continuité de l’humanité.  

Le forum de discussion a mis en lumière les réalités de la GIC  

De nombreuses personnes ont pris la liberté de discuter des idées et des difficultés qui n’auraient sans doute pas été soulevées dans un cadre plus formel. Nombre de ces idées et de ces difficultés reflètent la réalité – ‘pure et simple’ de la vie des pratiquants de la GIC.  

Par exemple, dans une discussion sur les études d’impact sur l’environnement, les inconvénients d’avoir recours à des personnes extérieures ou étrangères pour mener les études ont été bien illustrés. De la même façon ont été dénoncés les objectifs irréalistes des agences de financement qui voudraient que de telles études soient menées sur 3 à 6 mois, quand souvent même les données de base sont encore à collecter.  

De la même façon, dans une discussion traitant du processus de développement d’un consensus et de l’approche participative, a clairement illustré la réalité de la GIC dans ce domaine ‘… l’intensité de la participation est toujours liée au niveau de sensibilisation de la population et à l’importance du profit personnel qu’elle espère obtenir du projet. On ne peut pas toujours compter avec la participation des gens – il est nécessaire de les mobiliser sans relâche sans jamais se décourager.’  

Un autre intervenant, qui expliquait comment on donnait aux villageois le pouvoir de gérer leur propre pêche de subsistance, a révélé que certaines communautés n’étant pas encore prêtes à gérer leurs propres ressources, avaient été mises à l’écart du projet.  

Le succès des pratiques éclairées  

Etant donné qu’un très grand nombre de pratiques éclairées exemplaires n’en étaient qu’à un stade très préliminaire, la plupart des intervenants n’ont parlé de leur succès qu’en termes généraux accompagné d’une bonne dose d’optimisme. Certains, cependant, fournissent des indications chiffrées, comme par exemple un taux de succès de 25% parmi les communautés qui gèrent effectivement leurs pêches. De tels chiffres, lorsqu’ils sont disponibles, sont très utiles aux autres acteurs qui cherchent à évaluer le progrès et le succès de leurs projets.    

5.    REMARQUES EN GUISE DE CONCLUSION

La discussion ci-dessus ne représente en aucun cas les résultats de la discussion par courrier électronique sur ‘Les pratiques éclairées pour le développement humain durable des régions côtières’. Une analyse détaillée des contributions au forum de discussion reste à faire et doit bien entendu attendre la clôture du forum de discussion. Cette discussion met néanmoins en valeur certaines idées qui émergent du forum et qui peuvent servir à orienter la phase actuelle de discussion.  

De plus, de nombreuses leçons ont été tirées sur la façon de conduire une telle discussion sur le Web. Lorsqu’elles seront mieux documentées, ces leçons pourront aider d’autres personnes envisageant d’utiliser le Web comme moyen de discussion et de collaboration régionale ou mondiale.  

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Figure 1. Faire progresser la pratique éclairée du développement durable des régions côtières et des petites îles 

Projets pilotes initiés/co-sponsorisés (depuis 1996) et poursuivis (établis depuis le milieu des années 1980) pour mettre en œuvre le développement durable des régions côtières et des petites îles au niveau des populations locales.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Chaires universitaires initiées et établies (depuis 1996) pour, en interaction avec les projets pilotes, développer la formation, les capacités et la sensibilisation pour le développement durable des régions côtières et des petites îles.

 â

Les expériences tirées des projets pilotes et des Chaires universitaires ont été utilisées pour déterminer les critères des pratiques éclairées. 1998-1999.

â

Les pratiques éclairées exemplaires (basées sur les expériences des projets pilotes et des Chaires universitaires, et aussi sur d’autres activités) sont décrites et employées pour tester l’utilité des critères des pratiques éclairées, à partir de 1999.

å               æ

Les critères et les exemples de pratiques éclairées servent à (ré)-évaluer, (re)-centrer et faire progresser les activités des projets pilotes et des Chaires universitaires, à partir de 2000.

Les critères et les exemples de pratiques éclairées sont discutés, testés sur le terrain et affinés aux niveaux régional et national, à partir de 2001.

æ               å

Les critères et les exemples de pratiques éclairées testés et affinés sur le terrain évoluent en concepts et directives, pour le développement durable des régions côtières et des moyens d’existence des petites îles, 200-2007.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Tableau 1. Liste des projets pilotes

AFRIQUE – EST/SUD  

 AFRIQUE – NORD/MEDITERRANEE ORIENTALE  

AFRIQUE – OUEST/CENTRALE  

AMERIQUE – SUD/CENTRALE  

ASIE –  SUD  

  • Gestion intégrée du littoral (Gujarat, Inde) :  

    • Les dimensions environnementales, sociales et culturelles de l’industrie de démantèlement de navires (Alang - Sosia)

    • Atténuer l’impact de la salinisation des terres et de l’eau douce dans la région côtière de Gujarat  

ASIE - SUD EST  

(PETITES) ILES CARAIBES  

EUROPE  

(PETITES) ILES DE L’OCEAN INDIEN  

(PETITES) ILES DU PACIFIQUE  

  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Tableau 2. Liste des Chaires UNESCO pour le développement durable des régions côtières

CHAIRES ETABLIES  

PROJETS DE CHAIRES EN COURS  

  • Université d’Alexandrie, Alexandrie, Egypte
  • Université de Bhavnagar, Bhavnagar (Gujarat), Inde
  • Université Eduardo Mondane, Maputo, Mozambique
  • Université de l’océan Indien, La Réunion, océan Indien
  • Université de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Port Moresby, Papouasie Nouvelle Guinée
  • Université de la République, Montevideo, Uruguay
  • Université de Riga, Lettonie  

      ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Tableau 3. Liste des critères pour qualifier les pratiques éclairées

Bénéfice à long terme : les bénéfices de l’activités sont encore évident ‘x’ années à partir d’aujourd’hui et ils contribuent à l’amélioration de la qualité de l’environnement.

Développement des capacités et renforcement institutionnel : l’activité met à la disposition des groupes de parties prenantes, des capacités de gestion améliorées, offre une meilleure éducation et fournit des connaissances et des moyens pour la protection de l’environnement littoral/marin local. 

Durabilité : L’activité adhère aux principes de durabilité. (A quel point les résultats perdureront et le développement se poursuivra une fois que le projet/programme sera terminé). 

Transférabilité : Des aspects de l’activité peuvent être appliqués à d’autres sites, dans le pays ou en dehors. 

Recherche d’un consensus : L’activité devrait bénéficier à une majorité de parties prenantes, mais il faut garder à l’esprit que dans certains cas il peut être nécessaire de traiter certains groupes défavorisés comme des cas spéciaux. 

Processus participatif : la transparence dans la participation de tous les groupes de parties prenantes et l’implication des individus sont intrinsèques au processus. 

Un processus de communication réel et efficace : un processus de communication multi-directionnel qui fait intervenir le dialogue, la consultation et la discussion est nécessaire pour sensibiliser les gens. 

Respectueux de la culture : le processus reconnaît la valeur des contextes traditionnels et culturels locaux, mais soulève tout de même la question de leur validité du point de vue environnemental. 

Rôles/rapports sociaux entre les sexes/ questions sensibles : le processus prend en compte les nombreux aspects des questions liées aux rôles/rapports sociaux entre les sexes. 

Renforcement des identités locales : l’activité génère un sens d’appartenance et de confiance en soi à différents niveaux. 

Politique légale nationale : l’activité adhère aux politiques environnementales, économiques, légales et sociales du gouvernement. 

Dimension régionale : l’activité doit incorporer une perspective régionale économique, sociale et environnementale. 

Droits de l’homme : l’activité doit permettre d’exercer librement les droits fondamentaux de l’homme. 

Documentation : l’activité et les leçons qui en ont été tirées ont été bien documentées. 

Evaluation : l’activité a été testée pour déterminer dans quelle mesure l’objectif de la GIC a été atteint et/ou les critères des pratiques éclairées ont été utilisés.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Tableau 4. Liste des sujets et des approches couverts par les pratiques éclairées exemplaires

Sujets   Approches
Erosion côtière Co-gestion
Education Renforcement du pouvoir des communautés
Journalisme environnemental  Etudes d’impact sur l’environnement
Pêches   Interventions gouvernementales
Préservation des monuments historiques Interdisciplinarité
Horticulture  Gestion intégrée du littoral
Développement d’infrastructures Développement rural intégré
Gestion intégrée du littoral Coopération inter-agences
Aménagement du territoire Instruments internationaux
Mangroves   Législation et réglementation
Exploration des ressources minérales   Nouvelles technologies
Surveillance de la pollution Partenariat public-privé
Eau potable Publication
Zones protégées Changement social
Prélèvement de sable  Pratiques traditionnelles

Tourisme

 
Tortues  
Gestion des déchets  
Qualité de l’eau  
Bien-être au travail  

   ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Introduction Activités Publications Recherche
Pratiques éclairées Régions Thèmes