Le Directeur général de l'UNESCO s’inquiète pour la sécurité des archives de la Commission Vérité et Réconciliation du Timor-Leste
17-06-2006 (Paris)
Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, s’est dit aujourd’hui préoccupé par la sécurité des archives de la Commission d’accueil, de recherche de la vérité et de réconciliation, suite à des nouvelles faisant état de pillages et d’atteintes à la sécurité du site où sont gardées ces archives, à Dili, la capitale.
« Des informations, non confirmées pour l’instant, venant du Timor-Leste amènent à s’inquiéter de la sécurité des archives relatives à l’histoire récente du pays », a dit le Directeur général. « Je voudrais souligner l’importance de la protection des archives, bibliothèques et musées qui sont les dépositaires de l’histoire et du patrimoine des nations. J’exhorte toutes les parties concernées à se conformer aux accords internationaux relatifs au patrimoine et aux conflits armés, particulièrement à la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé (1954) et à son Deuxième protocole qui demande à tous les gouvernements d’assurer la protection des biens culturels y compris les archives sur papier. Je souhaiterais également attirer leur attention sur le Programme d’urgence de l’UNESCO pour la sauvegarde des archives essentielles en cas de conflit armé. »
« Les archives de la Commission d’accueil, de recherche de la vérité et de réconciliation du Timor-Leste contiennent des informations détaillées sur l’histoire du pays entre 1974 et 1999, ainsi que des preuves concernant violations des droits de l’homme, déplacements forcés, famines et autres épreuves endurées par la population. Elles réunissent des documents uniques, irremplaçables et sensibles touchant à la vie privée des personnes. Elles doivent être gardées à l’abri, afin que l’intégrité des témoignages soit préservée », a conclu Koïchiro Matsuura.
« Les archives de la Commission d’accueil, de recherche de la vérité et de réconciliation du Timor-Leste contiennent des informations détaillées sur l’histoire du pays entre 1974 et 1999, ainsi que des preuves concernant violations des droits de l’homme, déplacements forcés, famines et autres épreuves endurées par la population. Elles réunissent des documents uniques, irremplaçables et sensibles touchant à la vie privée des personnes. Elles doivent être gardées à l’abri, afin que l’intégrité des témoignages soit préservée », a conclu Koïchiro Matsuura.

© CAVR
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- Communiqué de presse UNESCO No.2006-62
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