Depuis que l’UNESCO a fournit le VSAT en septembre 2004, l’utilisation du télécentre des CMC est monté en flèche. «Malgré les neuf ordinateurs disponibles pour envoyer des courriels et accéder à l’Internet de 8h00 du matin à 11h00 du soir ; des files d’attente se forment et nous devons très souvent rester ouvert jusqu’à minuit», explique Mohamed Alidou, Directeur du CMC.

Le CMC réussi à couvrir le coût mensuel de la connection grâce à ses charges abordables relatives à l’utilisation des ordinateurs. Cependant, il détient désormais seulement trois ordinateurs dédiés à la formation en raison de la demande concernant l’Internet.

«Les gens font un voyage de plus de soixante-dix kilomètres pour utiliser le centre», continue M. Alidou. «C’est devenu une habitude. Auparavant, le télécentre avait complété la radio ici, les gens devaient aller à Parakou pour faire une photocopie ou envoyer un fax. Maintenant, ils viennent d’autres villes parce qu’ils n’ont pas le VSAT chez eux».

L’impact n’est pas uniquement ressenti par les utilisateurs du télécentre. Les auditeurs de radio ont désormais un accès régulier à l’informration dans leurs propres langues. Cela est possible grâce aux émissions de radio dans lesquelles le présentateur surfe sur la toile en fonction d’un thème choisi et explique et commente les contenus des sites web, avec l’aide d’un expert local.

Ces programmes sont diffusés en Bariba, Denda et Peuhl, langues rarement trouvées sur la toile. « Grâce à cette bonne connection, nous sommes en mesure de diffuser des programmes de radio réguliers. Ils sont très appréciés, puisque de nombreux auditeurs sont analphabètes et ressentent réellement les avantages de l’accès à l’information Internet proposée de cette manière», commente M. Alidou.

Dans un récent sondage mené par le CMC, toutes les personnes interrogées disent que le CMC a percé l’isolation de Banikoara. La ville située à soixante kilomètres de la plus proche, et difficile, route, possède des connections téléphoniques de mauvaises qualités et des alimentations en électricité très irrégulières.

M. El-Hadj Bani Sambo Djobo, deuxième adjoint au Maire de Banikoara lui, il trouve que le CMC a réduit beaucoup de choses à Banikoara. «Avant l’ouverture du télécentre, je m’apprêtais à envoyer ma fille à Parakou pour une formation informatique. Mais que le CMC est arrivé cette formation a eu lieu ici avec peu de frais. Pour le fax et les photocopies, le CMC nous a simplifié la vie et le personnel est toujours là pour vous aider».

M. Bio Toro Bani Gouda, responsable Crédit, est du même avis. Ancien apprenant du CMC, il trouve que grâce au CMC il a acquis des connaissances en informatique, dans la manipulation de l’outil informatique. «Maintenant par rapport aux autres prestations a-t-il poursuivi, il faut tirer son chapeau au CMC, à cette initiative noble qui a permit à bon nombre de ceux qui, jamais ne pourrait être en contact de l’ordinateur de savoir le manipuler. Nous disons merci à l’initiateur ainsi qu’à tous les agents du CMC».

Les services du CMC sont bons car c’est là-bas que tout le monde converge surtout quant il n’y a pas d’électricité, explique M. Bah L’Iman Mohamed, capitaine des eaux et fôrets, agence CENAGREF. «A Banikoara c’est à partir de 15 heures que nous avons la lumière, le CMC a la particularité de faire les photocopies tout le temps. Et désormais, vous pouvez également prendre une boisson froide».