Une enquête démontre l’impact positif des langues africaines en radio FM Une enquête menée par le Centre for Advanced Studies of African Society (CASAS) indique que les peuples étudiés au Mali, au Ghana et au Sénégal apprécient la radiodiffusion en langues africaines, souhaitent plus de programmation dans ces langues et considèrent qu’elles apportent un certain nombre d’impacts positifs. L’enquête a été financée par l’UNESCO dans le cadre du programme des Centres Multimédia Communautaires (CMC). |
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Une enquête menée par le Centre for Advanced Studies of African Society (CASAS) indique que les peuples étudiés au Mali, au Ghana et au Sénégal apprécient la radiodiffusion en langues africaines, souhaitent plus de programmation dans ces langues et considèrent qu’elles apportent un certain nombre d’impacts positifs. L’enquête a été financée par l’UNESCO dans le cadre du programme des Centres Multimédia Communautaires (CMC).
Kwesi Kwaa Prah, Directeur de CASAS, a travaillé en coopération avec des chercheurs de trois pays pour mener cette enquête, via des questionnaires et des entretiens. Il a signalé que « Malgré l’échantillon - un peu moins de 400 personnes - jugé trop faible pour représenter statistiquement et précisément l’opinion publique nationale, il a tout de même été possible d’obtenir les impressions sur la fermeté relative des opinions entre pays et au sein des échantillons de chaque pays ».
Les trois-quarts des personnes à avoir répondu croient que la radiodiffusion FM en langue africaine a un impact social positif, tout particulièrement sur la radio communautaire et la FM locale qui invitent les auditeurs à participer. Le rapport indique que « L’approfondissement de la culture de la démocratie est une caractéristique distincte de l’impact des radios FM en langues africaines ». Parmi les exemples d’impacts positifs cités par les personnes à avoir répondu : la radiodiffusion FM en langues africaines permet aux analphabètes d’accéder à l’information et contribue aux problèmes sociaux via des émissions à lignes ouvertes. Elle joue un rôle essentiel dans l’éducation des personnes analphabètes et rend les jeunes davantage conscients des traditions locales. La plupart des personnes interrogées veulent davantage de programmes en langues africaines et ont des suggestions pour y parvenir. Selon une des personnes interrogées au Ghana, « On devrait initier un prix pour les stations qui utilisent les langues africaines ». Il devrait y avoir « plus de temps d’antenne pour les langues africaines aux heures de pointe » dit une des personnes du Sénégal. L’appel pour davantage de programmation en langues africaines concernait la radio nationale ainsi que les stations communautaires et privées. Alors que la plupart des personnes était très satisfaites de la présentation des programmes en langues africaines, certaines ont dit que les présentateurs étaient trop bornés et des demandes de formations supplémentaires pour les présentateurs en langues africaines ont été formulées. Le divertissement général constitue l’exemple favori de programmation mais il est étroitement suivi par les programmes de santé, d’actualités, de politique, d’éducation et de sports. Certaines personnes interrogées ont déclaré qu’il y avait trop de programmes religieux. Les personnes ont été interrogées sur les langues africaines comme moyen de radiodiffusion. Alors que 50% croient que les langues africaines peuvent porter toutes les idées et informations, une minorité significative au Ghana (38%) et quelques personnes du Mali (14%) et du Sénégal (23%) pensent que non, citant des contraintes culturelles et techniques : un manque de vocabulaire pour certains concepts et la sensibilité de certains thèmes. Cependant, l’enquête indique que la radiodiffusion FM en langues africaines « contribuent au développement et à l’accroissement des langues africaines », via « des emprunts linguistiques », « l’extension des domaines sémantiques » et la « création de nouvelles terminologies ». Il va de soi que ces stations « contribuent à relever les qualités esthétiques des langues africaines » et que les auditeurs sont particulièrement sensibles à l’utilisation élégante et expressive des langues. Données bibliographiques: Speaking African on the Radio. Impact Assessment Survey of FM/Community Radios Using African Languages in Ghana, Mali and Senegal. Une étude du CASAS réalisée en coopération avec la Division du développement de la communication. Préparée par Kwesi Kwaa Prah . - Captown: L’UNESCO et le Centre for Advanced Studies of African Society, 2005. Pays/thèmes connexes
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