Le Directeur général exprime sa préoccupation suite au décès en prison de la journaliste turkmène Ogulsapar Muradova Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, a exprimé aujourd’hui sa très grande préoccupation suite au décès de la journaliste turkmène Ogulsapar Muradova dans une prison d’Achkhabad, Turkmenistan. |
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Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, a exprimé aujourd’hui sa très grande préoccupation suite au décès de la journaliste turkmène Ogulsapar Muradova dans une prison d’Achkhabad, Turkmenistan.
« Je suis extrêmement préoccupé par la mort de Ogulsapar Muradova », a déclaré le Directeur général. « Je suis convaincu que les autorités turkmènes feront une enquête sur les circonstances de la mort de Ogulsapar Muradova. Si une bavure a été commise, il est essentiel que les responsables soient traduits en justice ».
Koïchiro Matsuura a ajouté : « Le recours à la force pour faire taire un journaliste constitue un crime inacceptable contre un individu, contre le droit de l’homme fondamental qu’est la liberté d’expression, et contre la société dans son ensemble qui compte sur les médias pour être informée et faire les bons choix ». Selon Reporters sans frontières (RSF), les enfants d’Ogulsapar Muradova ont identifié son corps à la morgue d’Achkhabad, le 14 septembre. D’après la même source, des témoins auraient vu une plaie à la tête et de nombreuses autres marques sur le corps de la victime. Agée de 58 ans, Ogulsapar Muradova a été correspondante des stations de radio américaines Radio Free Europe et Radio Liberty. En août dernier, elle avait été condamnée à une peine de 6 ans de prison, avec deux autres activistes des droits de l’homme. Le ministère français des Affaires étrangères, ainsi que Radio Free Europe et Radio Liberty avaient exprimé leur sérieuse préoccupation quant au procès qui se tenait à huis clos. L’UNESCO est la seule agence des Nations Unies qui a un mandat pour défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. L’article 1 de son Acte constitutif déclare que l’Organisation se propose «d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». Pour y parvenir l’Organisation doit favoriser « la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses et recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image…» Pays/thèmes connexes
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