Inde : l’heure des radios communautaires a sonné !
26-02-2007 (New Delhi)
Rukmin Wijemanne, qui a conçu
la station radio mobile,
la montre à un visiteur
© UNESCO
Après l’adoption par le gouvernement indien d’une nouvelle politique autorisant les organisations à but non lucratif reconnues et ayant un rapport d’activité depuis au moins trois ans à présenter des demandes de permis d’exploitation de stations de radio communautaire, le Bureau de l’UNESCO à New Delhi s’est associé au 13ème congrès annuel de la Broadcasting Engineering Society pour organiser un forum consacré aux radios communautaires.
Sous le thème “Radios communautaires – Innovation, solutions économiques et accès”, le forum s’est tenu au parc d’expositions Pragati Maidan de New Delhi du 1er au 3 février 2007. Des ONG, telles que Care et Plan International, ont également participé au forum et au stand d’exposition installé par l’UNESCO dans le hall principal.
Le forum a été inauguré par le ministre indien du Développement urbain, M. S. Jaipal Reddy, qui a déclaré : “L’heure des radios communautaires a sonné !”, tout en insistant sur le fait qu’en Inde il fallait des solutions peu coûteuses pour faire de la radio.
Les experts de l’UNESCO, avec en tête Jocelyne Josiah, conseiller pour la communication et l’information, ont examiné des modèles réalisables pour un coût de 600, 1000, 2000 ou 6000 dollars, en privilégiant la qualité, le professionnalisme et les contraintes du travail sur le terrain. L’objectif étant de commencer par des solutions économiques pour se développer progressivement.
Environ 600 personnes intéressées par des projets de radio communautaire ont visité le stand. Les participants au forum ont fait des propositions concernant les communautés des minorités ethniques, la participation des enfants à la réalisation des émissions, le crédit solidaire et le travail coopératif pour la radio, la création de “chaupal”, c’est-à-dire des réunions autour de la radio locale pour permettre à l’ensemble de la communauté d’utiliser cet instrument démocratique et de prise de décision. Des intervenants ont insisté sur le besoin de renforcer les connaissances et les compétences en matière de coopératives d’épargne et de crédit et autres coopératives dans les communautés locales, afin de favoriser l’auto-développement. Il s’agit là d’un point essentiel car, comme l’a rappelé M. Reddy, 80 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté de deux dollars par jour !
Certains trouvent cependant que les directives de la nouvelle politique sont encore trop restrictives en ce qui concerne la puissance et la hauteur des antennes, ainsi que l’interdiction de diffuser des programmes d’information. Quoi qu’il en soit, ces nouvelles mesures constituent bel et bien une évolution majeure de la pensée officielle. Il faut s’engouffrer dans la brèche, lancer de nouvelles stations et résoudre les éventuels problèmes au fur et à mesure.
Fort de l’accueil enthousiaste suscité par le forum, le ministère de l’Information et de la Radiodiffusion et un groupe mixte des Nations Unies, auquel participe l’UNESCO, ont prévu d’organiser une consultation nationale sur les radios communautaires les 6 et 7 mars 2007 à New Delhi.
Le forum a été inauguré par le ministre indien du Développement urbain, M. S. Jaipal Reddy, qui a déclaré : “L’heure des radios communautaires a sonné !”, tout en insistant sur le fait qu’en Inde il fallait des solutions peu coûteuses pour faire de la radio.
Les experts de l’UNESCO, avec en tête Jocelyne Josiah, conseiller pour la communication et l’information, ont examiné des modèles réalisables pour un coût de 600, 1000, 2000 ou 6000 dollars, en privilégiant la qualité, le professionnalisme et les contraintes du travail sur le terrain. L’objectif étant de commencer par des solutions économiques pour se développer progressivement.
Environ 600 personnes intéressées par des projets de radio communautaire ont visité le stand. Les participants au forum ont fait des propositions concernant les communautés des minorités ethniques, la participation des enfants à la réalisation des émissions, le crédit solidaire et le travail coopératif pour la radio, la création de “chaupal”, c’est-à-dire des réunions autour de la radio locale pour permettre à l’ensemble de la communauté d’utiliser cet instrument démocratique et de prise de décision. Des intervenants ont insisté sur le besoin de renforcer les connaissances et les compétences en matière de coopératives d’épargne et de crédit et autres coopératives dans les communautés locales, afin de favoriser l’auto-développement. Il s’agit là d’un point essentiel car, comme l’a rappelé M. Reddy, 80 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté de deux dollars par jour !
Certains trouvent cependant que les directives de la nouvelle politique sont encore trop restrictives en ce qui concerne la puissance et la hauteur des antennes, ainsi que l’interdiction de diffuser des programmes d’information. Quoi qu’il en soit, ces nouvelles mesures constituent bel et bien une évolution majeure de la pensée officielle. Il faut s’engouffrer dans la brèche, lancer de nouvelles stations et résoudre les éventuels problèmes au fur et à mesure.
Fort de l’accueil enthousiaste suscité par le forum, le ministère de l’Information et de la Radiodiffusion et un groupe mixte des Nations Unies, auquel participe l’UNESCO, ont prévu d’organiser une consultation nationale sur les radios communautaires les 6 et 7 mars 2007 à New Delhi.
La station radio mobile intrigue les visiteurs© UNESCO
Pays/thèmes connexes
· Inde
· Média communautaires: Archives des actualités 2007
Partager cet article :
Info sur les contact(s)
-
Contact(s)
- Jocelyne Josiah, Bureau de l’UNESCO à New Delhi
- Audrey D’souza, Bureau de l’UNESCO à New Delhi
- Bureau de l’UNESCO à New Delhi
Source
- Bureau de l’UNESCO à New Delhi
Bureau hors Siège