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La 10ème édition du Programme des Boursières Internationales UNESCO-L’Oréal récompense 15 jeunes chercheuses

Paris, 4 mars

La 10ème édition du Programme des Boursières Internationales UNESCO-L’Oréal récompense 15 jeunes chercheuses
  • © Tous droits réservés
  • (De gauche à droite) Lydia Lynch, Irlande - Ivana Pešić Serbir- Paula Villar, Argentine - Berta Gonzalez Frankenberger, Mexique - et Cecilia Gonzalez Marin, Pérou.

15 jeunes chercheuses venant de toutes les régions du monde reçoivent la Bourse Internationale UNESCO-L’Oréal. Depuis 2000, ce programme qui soutient les recherches de jeunes doctorantes ou post-doctorantes en sciences de la vie symbolise l’engagement de l’UNESCO et de la Fondation d’entreprise L’Oréal à encourager les talents.

Chaque boursière internationale reçoit jusqu’à 40 000 dollars des Etats-Unis sur deux ans pour l’aider à financer ses travaux de recherches et lui permettre de poursuivre ses études dans un laboratoire de renom à l’étranger.

Cette année, les Bourses Internationales récompensent :

• Fina Kurreeman (Maurice). Projet de recherche : Étude des gènes spécifiquement associés à l’arthrite rhumatoïde - Institution d’accueil : Harvard Medical School, Brigham and Women’s Hospital (Boston, États-Unis).

• Nonhlanhla Dlamani (Afrique du Sud). Projet de recherche : Médecine traditionnelle africaine pour le traitement du sarcome de Kaposi - Institution d’accueil : University of Florida (Gainesville, États-Unis).

• Joan Munissi (Tanzanie). Projet de recherche : Substances antimicrobiennes isolées à partir de champignons marins de Tanzanie - Institution d’accueil : Université de Göttingen (Allemagne).

• Marie Abboud (Liban). Projet de recherche : Imagerie optique non-invasive pour l’étude des structures biologiques - Institution d’accueil : Université de Bretagne Occidentale (Brest, France).

• Kadijetou Lekweiry (Mauritanie). Projet de recherche : Transmission du paludisme dans la capitale mauritanienne, Nouakchott - Institution d’accueil : Institut de Recherche pour le Développement (Dakar, Sénégal).

• Rima AlBesharat (Syrie). Projet de recherche : Identifier les souches locales de bactéries probiotiques pour les utiliser dans des produits alimentaires - Institution d’accueil : Technische Universitat München (Allemagne).

• Jingyi Shi (Chine). Projet de recherche : Génétique de la leucémie myéloïde aiguë, un cancer des globules blancs - Institution d’accueil : The Institute of Cancer Research (Sutton, Surrey, Royaume-Uni).

• Yean Yean Chan (Malaisie). Projet de recherche : Développement de biocapteurs pour le diagnostic moléculaire des maladies infectieuses - Institution d’accueil : University of New South Wales (Sydney, Australie).

• Ishrat Bano (Pakistan). Projet de recherche : Développement de nanoparticules pour l'administration des médicaments - Institution d’accueil : Université de Cambridge (Royaume-Uni).

• Mareike Posner (Allemagne). Projet de recherche : Étude de la résistance des structures des enzymes pour des organismes soumis à des conditions extrêmes - Institution d’accueil : Centre of Extremophile Research, University of Bath (Royaume-Uni).

• Lydia Lynch (Irlande). Projet de recherche : Effets de l’obésité sur le système immunitaire - Institution d’accueil : Harvard Medical School, Beth Israel Deaconess Medical Centre (Boston, États-Unis).

• Ivana Pešić (Serbie). Projet de recherche : Etude et identification des protéines urinaires, un outil pour diagnostiquer et prévenir les maladies rénales - Institution d’accueil : Université Georg-August (Göttingen, Allemagne).

• Paula Villar (Argentine). Projet de recherche : Développement d’un modèle informatique du coeur en 3D - Institution d’accueil : Centro Nacional de Supercomputación de Barcelona.

• Berta Gonzalez Frankenberger (Mexique). Projet de recherche : Développement du langage et de la voix chez les nouveau-nés et les prématurés - Institution d’accueil : CHU Sainte-Justine de l’Université de Montréal (Canada) et Centre Hospitalier Universitaire d’Amiens (France).

• Cecilia Gonzales Marin (Pérou). Projet de recherche : Lien entre les infections buccales et les complications médicales chez les femmes enceintes - Institution d’accueil : Queen Mary’s School of Medicine and Dentistry (Londres, Royaume-Uni).

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Une étape importante

La 10ème édition du programme de Bourses Internationales UNESCO-L’Oréal témoigne d’un engagement indéfectible dans le soutien aux jeunes chercheuses. Cette reconnaissance représente une étape importante pour les femmes qui poursuivent des carrières scientifiques. A ce jour le programme a récompensé 135 jeunes femmes de 71 pays.

Dans le but d’encourager la coopération scientifique et le développement de réseaux entre les pays, le Programme des Boursières Internationales valorise les travaux de jeunes chercheuses talentueuses venant de pays dans lesquels les opportunités de carrières scientifiques sont très limitées : par exemple, Tatyana Savchenko d’Azerbaïdjan (2000), Fatima Abbas du Soudan (2007), et Susanna Phoboo du Népal (2008).

Chaque année, le Programme voit de nouveaux pays et la 10ème édition enregistre la présence, pour la première fois, d’une scientifique mauritanienne.

Dans le but d’encourager la diversité, chaque année trois boursières de chacune des cinq régions du programme (Afrique, Pays arabes, Asie et Pacifique, Europe et Amérique du Nord, Amérique Latine) ont ainsi l’opportunité de poursuivre leurs recherches dans les meilleurs laboratoires du monde.

Un certain nombre d’anciennes Boursières Internationales sont présentes cette année pour partager leurs expériences avec les Boursières 2009. Ces femmes sont aujourd’hui reconnues pour leur contribution à la science et à la société.

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Quelques exemples:

• Dr. Ines Atmosukarto (2004, Indonésie), a étudié l’extraction de composés moléculaires issus des cultures d’endophytes pendant sa Bourse. Elle est aujourd’hui Directrice et Chef du comité scientifique d’une start-up en Bio-technologies en Australie.

• Dr. Prudence Mutowo (2006, Zimbabwe), a étudié un groupe d’organismes primitifs connus sous le nom d’Archea pendant sa Bourse et a été nominée en 2007 par le Women’s Forum for the Economy and Society Rising Talent programme. Elle est actuellement chercheuse à l’Université de Nottingham, Royaume Uni.

• Dr. Christine Ouinsavi (2007, Bénin), a exploré de nouvelles stratégies de conservation de plantes forestières pendant sa Bourse. Elle est devenue ministre du Commerce et de l’Industrie en 2008, après avoir été ministre de l’éducation maternelle et primaire de la République du Bénin en 2007.

Un programme pionnier : le partenariat pour promouvoir les Femmes et la Science

En 1998, L’Oréal et l’UNESCO se sont unis pour fonder le Programme L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Porté par la ferme conviction que le monde a besoin de la science et que la science a besoin des femmes, le partenariat L’Oréal-UNESCO constitue un programme unique et ambitieux développé dans le but de promouvoir le rôle des femmes dans la recherche scientifique. Depuis le début du programme, 57 lauréates de 27 pays ont été récompensées et 135 jeunes femmes de 71 pays ont bénéficié des bourses, à quoi il faut ajouter les initiatives de bourses nationales L’Oréal.

La Fondation d'entreprise L’Oréal :
Créée en 2007, la Fondation d’entreprise L’Oréal milite pour un monde meilleur. S’appuyant sur ses valeurs et ses métiers, les projets de la Fondation renforcent et pérennisent les objectifs à long terme de l’engagement citoyen du Groupe L’Oréal. Aux côtés de partenaires reconnus dans leur domaine, la Fondation mène de grandes initiatives internationales, telles que le programme Pour les Femmes et la Science, et de nombreuses autres actions, dans un esprit ouvert et tourné vers les autres.

L'UNESCO :
Depuis sa création en 1945, l’UNESCO contribue à la paix et à faire collaborer les nations entres elles, à travers la promotion de l’éducation, de la culture et de la science – le « S » dans son acronyme. Aujourd’hui, l’UNESCO cherche à renforcer la coopération internationale en sciences fondamentales entre ses 193 Etats membres, à mobiliser le savoir et les politiques scientifiques au service du développement durable. L’Organisation s’est aussi consacrée à l’élimination de toute forme de discrimination et à la promotion de l’égalité entre hommes et femmes. Tout en concevant des programmes d’éducation scientifique destinés plus spécialement aux filles, l’UNESCO a mis en place des réseaux de chaires universitaires reliant les femmes scientifiques dans différentes parties du monde.

  • Auteur(s):Communiqué de presse N°2009-19
  • Source:UNESCOPRESSE
  • 04-03-2009
  • © Tout droits réservés - Photo 2 : (De gauche à droite) Rima Al Besharat, Syrie - Mareike Posner, Allemagne - Yean Yean Chan, Malaysie - Ishrat Bano, Pakistan et Jingyi Shi, Chine.
  • © Tous droits réservés - Photo 3 : (De gauche à droite) Fina Kurreeman, Maurice - Nonhlanhla Dlamani, Afrique du Sud - Rose Joan Munissi, Tanzanie - Maria Abboud, Liban et Khadijetou Lekweiry, Mauritanie.
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