Une Conférence pour débattre à l’UNESCO de l’avenir de la lutte contre le dopage La Conférence des Parties à la Convention internationale contre le dopage dans le sport s'est tenu du 26 au 28 octobre 2009 au siège de l’UNESCO à Paris. Adoptée à l’unanimité par la Conférence générale de l’UNESCO, le 19 octobre 2005, la Convention a déjà été ratifiée par 127 États. Environ 250 participants représentant les gouvernements ont débattu de l’avenir de la lutte contre le dopage dans le sport. |
UNESCOPRESSE
2009-10-21 10:35 am
La Convention peut se prévaloir d’un important succès en termes de ratification puisque le nombre d’États parties a triplé depuis la première session de la Conférence des États parties qui a eu lieu en février 2007.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par les interventions du Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, du Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sport au service de la paix et du développement, Wilfried Lemke, du Président de l’Agence mondiale antidopage, John Fahey, du Président de la commission médicale du Comité international olympique, Arne Lundqvist et du Vice-président du Comité international paralympique, Miguel Sagarra.
Au cours de ses séances, la Conférence s'est penchée sur l’administration du Fonds pour l’élimination du dopage dans le sport créé par l’UNESCO en application de la Convention. Grâce à la générosité de dix-neuf États membres, le Fonds dispose de 2,2 millions de dollars pour aider des projets nationaux ou internationaux en matière de lutte contre le dopage. Opérationnel depuis 2008, le Fonds a déjà pu aider 7 projets en Afrique (Mali, Mozambique et Seychelles), Amérique (Barbade, Jamaïque et Uruguay) et Europe (Albanie). De nouveaux projets ont été soumis récemment.
La Conférence a également examiné le système de suivi électronique de la mise en œuvre de la Convention mis en place par l’UNESCO. Ce système - le premier système de suivi électronique pour une convention des Nations Unies - a été élaboré afin de disposer à terme d’un système de suivi harmonisé des programmes de lutte contre le dopage de l’ensemble des parties prenantes, gouvernements et organisations sportives.
La liste des substances et méthodes interdites dans le sport a fait l’objet d’une procédure d’adoption par la Conférence afin de disposer au 1er janvier 2010 d’une liste harmonisée entre États et organisations sportives. Le Code mondial antidopage, adopté par l’Agence mondiale antidopage (AMA) en mars 2003, a constitué la première tentative d’harmonisation des normes dans la lutte contre le dopage dans le sport. Mais, compte tenu de la nature de l’AMA, fondation de droit privé suisse, le Code n’était pas doté d’un caractère juridique de droit public contraignant. La Convention harmonise les règlements concernant le dopage dans tous les sports et dans tous les pays.
La Conférence a entendu le rapport de l’Agence mondiale antidopage sur la mise en œuvre du Code mondial antidopage. Le Code prévoit que le gouvernement qui omettra de ratifier la Convention avant le 1er janvier 2010, ou qui ne s’y conformera pas par la suite, pourra ne plus être admissible aux fins de candidature à l’organisation de manifestations sportives.
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Auteur(s) | UNESCOPRESSE Avis aux médias n°2009-58 |
Mots-clés | antidopage |
Mots-clés - géographie | France, Europe et Amérique du Nord |
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