Ressource précieuse pour les chercheurs, les journalistes et les décideurs politiques, l’eAtlas permet aux utilisateurs d’explorer, d’adapter, de partager et d’incruster des cartes, des graphiques et des tableaux de classement de plus de 75 indicateurs.
Par exemple, l’eAtlas facilite la visualisation des tendances en matière de STI grâce aux données sur les diplômes des chercheurs, leur répartition mondiale, le secteur qui les emploie, et les domaines de la science sur lesquels portent leurs recherches. Il comporte également des données historiques permettant de suivre les tendances dans le temps et de mesurer l’impact des politiques menées. De nombreux indicateurs sont désagrégés par sexe afin de mieux évaluer le rôle des femmes dans les sciences.
Conformément au nouvel accent que les ODD mettent sur l’investissement dans les sciences, l’eAtlas donne aux utilisateurs accès aux données de base pour mesurer les progrès accomplis, en particulier vers la réalisation de la Cible 9.5 qui demande aux pays : « d’encourager l’innovation et d’augmenter considérablement le nombre de personnes travaillant dans le secteur de la recherche et du développement pour 1 million d’habitants et d’accroitre les dépenses publiques et privées consacrées à la recherche et au développement. »
L’eAtlas permet aux utilisateurs de comparer rapidement des mesures absolues et relatives, ce qui permet une compréhension plus nuancée des données. Par exemple, mesurer l’investissement dans le personnel de R-D, des chercheurs aux statisticiens et au personnel de soutien — comme l’exige l’ODD 9.5 — dépendra fortement de la « Densité de la recherche », l’indicateur qui indique la proportion de chercheurs par rapport à la population totale d’un pays. Ainsi, bien que la Chine dispose d’un grand nombre de chercheurs en chiffres absolus (2,1 millions), en réalité sa densité est faible par rapport à sa population totale, soit un millier pour 1 million d’habitants. En comparaison, les petits pays nordiques, comme la Finlande et le Danemark, ont des densités plus élevées de chercheurs — plus de sept mille pour 1 million d’habitants.