Graduate Women International (GWI) est une organisation non-gouvernementale de femmes diplômées universitaires, fondée en 1919. Aujourd’hui, l’organisation comprend des antennes nationales dans 60 pays et des membres dans plus de 40 autres. La mission principale de GWI est l’autonomisation des femmes et des filles à travers l'éducation et la formation tout au long de la vie.

La conférence a porté sur l'importance de l'éducation, le genre et les droits humains pour le développement des pays. La Conférence a été co-organisée avec l'Association sud-africaine des femmes diplômées (South African Association of Women Graduates) et a réuni des acteurs dans l'éducation, le genre et les droits humains afin de partager des expériences et des meilleures pratiques. La conférence avait aussi pour but de proposer de nouvelles voies pour aider les gouvernements, les établissements d'enseignement, les organismes, les entreprises et la société civile à accomplir les Objectifs d’éducation 2030. La conférence avait quatre volets dans lesquels des présentations d'experts, des ateliers et des séminaires ont eu lieu : (1) Gérer la complexité de l’éducation ; (2) Les nouvelles technologies et leur impact sur l'enseignement secondaire et tertiaire ; (3) L'éducation et les droits de l’Homme ; (4) Les effets de la violence sur l'accès à l'éducation des filles et des femmes.

La Directrice de la Division pour l'égalité des genres, Mme S. Gülser Corat, a prononcé un discours au nom de la Directrice générale lors de la session d'ouverture de la conférence. L’ont accompagné lors de cette session : Catherine Bell, présidente de GWI ; Ida Mulenga, présidente de l'Association sud-africaine des femmes diplômées ; et le Dr Thomas Auf der Heyde, Directeur général adjoint de Développement et soutien à la recherche, Département des sciences et de la technologie du Conseil d’éducation supérieure d’Afrique du Sud.

Mme Corat a également fait une présentation lors de la session sur le thème « L'éducation pour l'égalité des genres », en mettant l'accent sur les liens entre l'égalité des genres et l'éducation au sein de l'Agenda 2030 pour le développement durable. À partir de données récentes, elle a souligné les progrès accomplis dans le cadre des OMD dans ces domaines et a énuméré certains des principaux défis qui demeurent.  Finalement, elle a partagé avec l’audience certaines des réponses politiques et initiatives de l'UNESCO avec des exemples concrets de projets visant à la promotion de l'égalité des genres dans et au travers de l'éducation.

Mme Rovani Sigamoney, du secteur des sciences de l'UNESCO, a également participé à la conférence et a tenu deux sessions ; la première était intitulée « Les femmes dans la science et la technologie : recommandations pour surmonter les obstacles », l'autre traitait sur « Les nouvelles technologies pour l'éducation STEM ».