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19.10.2016 -

« Chaque fille a une histoire à raconter – chacun a un rôle à jouer »

[Translate to francais:] © UNESCO

A l’occasion de la Journée internationale de la fille, le gouvernement du Canada et l’organisation Filles, pas épouses – en collaboration avec la Division pour l’égalité des genres de l’UNESCO – ont inauguré une exposition intitulée « Paroles de filles : Ensemble contre le mariage d’enfants ».

L’exposition aborde la question du mariage d’enfants, un thème clé en cette Journée internationale de la fille et aussi la cible 5.3 de l’Objectif de Développement Durable 5 sur l'égalité des genres dans l'Agenda 2030 pour le développement durable.

Dans sa remarque d’ouverture, la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a souligné la portée globale du mariage d’enfants car il traverse toutes les régions, cultures et ethnies. En dépit des progrès positifs, chaque année, 15 millions de filles se marient avant leur 18ème anniversaire. Souvent, le mariage est une solution pour échapper à la pauvreté et d'autres voient dans cette pratique un ensemble de normes traditionnelles et culturelles.

Irina Bokova a appelé à « mobiliser le pouvoir de transformation de l’éducation », et à prendre des mesures pour soutenir les filles qui sont poussées à abandonner l'école - privées d'une éducation ou d'une voix, et en conséquence d'une vie guidée par leur propre choix et décisions.

L’ambassadrice du Canada, Elaine Ayotte a dénoncé le mariage d’enfants comme une violation des droits des filles, en notant que le mariage d’enfants « perturbe leur accès à l'éducation, met en danger leur santé et les rend vulnérables à la violence. » Elle a fait l’éloge de la variété des campagnes qui visent à mettre fin au mariage d’enfants à travers les continents, comme en Afrique et en Asie du Sud et a affirmé que « ensemble, nous avons le pouvoir de changer l’avenir de 15 millions de filles chaque année. »

De nombreux États membres de l'UNESCO ont également assisté à l’inauguration de l’exposition, montrant leur soutien à la mobilisation des efforts sur cette question. Les ambassadeurs du Bangladesh, de l'Inde, du Kenya, du Népal et de l'Ouganda ont pris la parole en soulignant l’importance de se mobiliser contre le mariage d’enfants.

L'exposition révèle les histoires passées sous silence de filles, telles que Zinenani, Salma et Mamosala, confrontées au risque de mariage d’enfants ; et des filles (et des garçons), comme Meena, qui font partie des « casseuses de mariage » et cherchent à faire valoir leurs droits. Elle illustre aussi les histoires des membres de communautés comme Humphrey qui a vu sa propre sœur mariée, et qui plaide pour le changement. L’exposition montre des histoires de filles et de femmes, de garçons et d’hommes à travers l'Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud.

Ces histoires accentuent la complexité et l'impact du mariage d’enfants sur la vie des filles, et les liens souvent négligés entre le mariage d’enfants et l’éducation, la pauvreté ou les catastrophes naturelles.

L’exposition « Paroles de filles : Ensemble contre le mariage d’enfants » a été lancée lors du Forum des femmes du Commonwealth à Malte et au Sommet des filles africaines en Zambie, en 2015. L’organisation Filles, pas épouses est un partenariat mondial de plus de 550 organisations de la société civile dans plus de 70 pays, engagés à mettre fin au mariage d’enfants.




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