Table ronde sur Le mariage forcé et précoce a l’occasion de la Journee Internationale de la fille
Le 3 octobre, l’UNESCO (la Division pour l’égalité des genres et l’équipe du rapport mondial de suivi de l’éducation) et la Délégation permanente du Canada auprès de l’UNESCO ont co-organisé la table ronde sur « L'éducation et l'égalité des genres : Partenaires idéaux pour le développement - Réflexions sur le mariage d’enfants, précoce et forcé – effets sur le décrochage scolaire. » Cet événement a également marqué le lancement officiel du Résumé sur l’égalité des genres du Rapport Mondial de Suivi de l’Education (GEM) 2016.
La table ronde faisait partie du Programme 2016 de l’UNESCO pour marquer la Journée internationale de la fille qui a fini par le lancement d'une exposition intitulée « Paroles de filles : Ensemble contre le mariage d’enfants », du 10 au 14 octobre. Cette exposition rapporte les histoires passées sous silence des filles confrontées au risque du mariage d’enfants. Elle illustre aussi les histoires des membres de leurs communautés et des partenaires qui plaident à leurs côtés pour le changement. Le vernissage de l'exposition a eu lieu le 11 octobre à 18h, dans le couloir entre les salles X et XI.
Modérée par Saniye Gülser Corat, Directrice de la Division pour l’égalité des genres de l’UNESCO, la première partie de l'événement avait pour but de refléter le lien fondamental entre l'égalité des genres et l'éducation, en mettant l’accent sur l'impact du mariage d’enfants, précoce et forcé sur les perspectives d'éducation pour les filles. Cette première partie a inclus le discours d'ouverture d’Irina Bokova, Directrice-générale de l’UNESCO ; un message vidéo de Sophie Grégoire Trudeau, Première Dame du Canada ; et des présentations par Aaron Benavot, Directeur du Rapport mondial à l’UNESCO ; Lakshmi Sundaram, Directrice Exécutive « Filles, pas épouses » (en anglais « Girls, not brides ») ; Andrew Argent, réalisateur et producteur américain primé ; et Vivian Onano, Responsable partenariats du projet SEED et jeune ambassadeure pour WaterAid.
La première partie de l’événement est accessible ici.
La deuxième partie de l'événement a été animée par S.E. Elaine Ayotte, Ambassadeure et Déléguée permanente du Canada auprès de l’UNESCO. Cette deuxième partie a réuni Nora Fyles, Directrice de l'Initiative des Nations Unies pour l’éducation des filles (UNGEI); S.E. Shahidul Islam, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bangladesh en France; S.E. Ruchira Kamboj, Ambassadeure, Déléguée permanente de l’Inde auprès de l’UNESCO; et S.E. George Imbanga Godia, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Délégué permanent du Kenya auprès de l’UNESCO, dans un débat interactif sur les succès et les défis liés à la lutte contre le mariage d’enfants, précoce et forcé au Bangladesh, en Inde et au Kenya.
Les conférenciers ont partagé leurs réflexions sur le rôle de l’éducation dans l'évolution des normes sociales qui contribuent à la violence fondée sur le genre et le mariage précoce et par rapport au leadership des femmes. Ils ont également présenté les mesures prises par leurs pays respectifs. Un bref vidéo-témoignage d'une jeune femme du Mali a démontré les avantages intergénérationnels de l'éducation des filles et la façon dont elle a acquis les capacités de lecture et d'écriture à travers le Programme commun de l’UNESCO, du FNUAP et de l’ONU Femmes qui vise à renforcer l’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes par l’éducation.
<- retour vers Single FR
