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15.03.2016 - UNESCO Office in Lima

Le Congrès des réserves de biosphères s’est ouvert à Lima

Membres de la table d'honneur, pendant le 4e Congrès mondial des réserves de biosphère. Photo: A. Harman

« Les réserves de biosphère sont éducation, science et culture », a déclaré aujourd’hui à Lima le ministre péruvien de l’Environnement, Manuel Pulgar Vidal, lors de l’ouverture du 4e Congrès mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO, organisé du 14 au 17 mars dans la capitale du Pérou. Pas moins de 130 pays y prennent part.

La Sous-Directrice générale pour le Secteur des sciences naturelles, Flavia Schlegel ; le Président du Conseil international du Programme sur l’homme et la biosphère (MAB), Sergio Guevara ; la Directrice de l’Environnement du Bureau des Affaires étrangères du Pérou, l’ambassadrice Lilian Ballón, et le chef péruvien Gastón Acurio ont également pris la parole lors de l’ouverture du Congrès, qui a lieu en dehors de l’Europe pour la première fois.

« Ce Congrès se tient à un moment très particulier puisqu’il intervient après l’adoption de l’Agenda 2030 pour le développement durable et de l’Accord de Paris sur le climat. Le moment est venu de prendre des actions concrètes, dans chaque pays, pour tenir les engagements pris », a ajouté Manuel Pulgar Vidal, qui a estimé que le Plan d’Action pour les Réserves de la Biosphère, qui sera adopté à la fin du Congrès, prendra en compte quelques-unes de ces actions.

« Les réserves de biosphère constituent un modèle unique au sein du système des Nations Unies qui concilient bien-être des populations et conservation de la nature. Cette double vocation est possible grâce à la science, l’éducation et la culture et à la promotion de valeurs associées à la biodiversité et à la diversité culturelle mais aussi grâce à une gouvernance innovante et une inclusion sociale et économique », a déclaré pour sa part Flavia Schlegel.

« Le programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère et le Réseau mondial des Réserves de biosphère sont un moyen privilégié de mettre en œuvre les conventions internationales et de répondre aux défis du 21e siècle. Ils s’appuient sur une capacité unique de mobilisation et de constitution, sur une base volontaire, d’un réseau interdisciplinaire qui englobe tous les types d’écosystèmes de la planète, des zones de nature vierge  aux zones rurales, semi-urbaines ou urbaines », a-t-elle poursuivi.

Pendant quatre jours, des gestionnaires des réserves de biosphère, des représentants de gouvernements, du monde scientifique, du secteur privé, d’organisations des Nations Unies et des ONG échangeront leurs expériences sur le rôle des réserves en tant qu’agents de lutte contre le changement climatique, sur l’éducation à l’environnement, le tourisme durable comme moteur économique ou encore la nécessaire collaboration avec les communautés locales. A l’issue du Congrès sera adoptée la Déclaration de Lima et le Plan d’Action 2016-2025 pour les réserves de biosphère, qui servira de feuille de route pour les dix années à venir.

Le Congrès sera suivi, les 18 et 19 mars, du Conseil international de coordination du programme sur l’homme et la biosphère qui désignera de nouvelles réserves de biosphère. Il examinera une vingtaine de candidatures et se prononcera sur l’extension de réserves déjà existantes. Au total, il examinera 32 candidatures issues de 23 pays : Algérie, Australie, Canada, Espagne, Philippines, Ghana, Haïti, Honduras, Indonésie, Iran, Italie, Japon, Kazakhstan, Madagascar, Maroc, Mexique, Pérou, Pologne, Portugal, République de Corée, Roumanie, Royaume Uni et Tanzanie.

On estime que près de 160 millions de personnes vivent dans l’une des 651 réserves de biosphère réparties dans 120 pays qui forment le Réseau mondial des réserves de biosphère. Le Réseau  réunit des sites aussi divers que le lac cambodgien Tonle Sap ; la Mare aux hippopotames au Burkina Faso ; la réserve de biosphère de Huascarán (Pérou) ou le Parc national des Cévennes (France).

Le Programme sur l’Homme et la biosphère, créé par l’UNESCO au début des années 1970, est un programme scientifique intergouvernemental visant à améliorer les relations entre les habitants de la planète et leur environnement naturel au niveau mondial.

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